En consultant la liste des arbres remarquables en Gironde, j'ai appris qu'outre la glycine de la rue du Loup à Bordeaux, il y a deux arbres remarquables au Jardin Public, en plein centre de Bordeaux : un cyprès du Mexique et un pacanier. J'ai eu aussitôt l'envie de les admirer.

J'ai été une première fois au Jardin Public avec Aurélien et Céline il y a quelques semaines mais nous ne les avons pas vus.

Mercredi dernier j'y suis retournée, j'ai arpenté toutes les allées, j'ai admiré de magnifiques arbres, dont de nombreux cyprès chauves, gigantesques qui mériteraient amplement un statut d'arbre remarquable mais je n'ai pas trouvé les deux arbres en question.

Il y a plusieurs ginko biloba, appelé aussi l'arbre aux 40 écus. J'aime cet arbre, souvent présent dans les parcs et jardins publics, pour ses feuilles jaunes d'or en forme de papillon, très intéressantes en collage. Il y a des ginko mâles et des ginko femelles qui portent de petits fruits rose-orangé qui sentent très mauvais et contiennent un noyau. Fin novembre les ginko perdent leurs feuilles d'or et leurs fruits pour les femelles. Je me balade alors dans les parcs et ramasse des graines que je plante ensuite au printemps.

Au Jardin Public, je n'ai repéré qu'un ginko à fruits et les fruits étaient hors de portée, derrière une barrière au pied de l'arbre. C'est plus joli bien sûr quand le soleil aide un peu le photographe, comme sur la photo précédente...

Les feuilles sont plus ou moins dentelées...

Dimanche dernier, c'était mon anniversaire. Merci à tous ceux et celles qui me l'ont souhaité.

Lundi, j'ai trouvé dans ma boite aux lettres un paquet cadeau, envoyé par mon aminaute Caroline du blog "La carterie de Caroline Kiminou".

Il y avait une jolie carte d'anniversaire et un livre : "Le froid modifie la trajectoire des poissons".

Caroline fêtait hier 23 novembre le 4ème anniversaire de son joli blog "La carterie de Caroline Kiminou". Si vous ne le connaissez pas encore, allez y vite faire un tour !

Pour une fois je n'ai pas choisi ce livre de Katharina Hagena, paru en janvier 2010 mais il m'a été prêté par une collègue.

La 4ème de couverture : À la mort de Bertha, ses trois filles et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur propriété de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. À sa grande surprise, Iris hérite de la maison.
Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais à mesure qu elle redécouvre chaque pièce de la maison, chaque parcelle du merveilleux jardin, ses souvenirs font ressurgir l' histoire émouvante et tragique de trois générations de femmes. Un grand roman sur le souvenir et l'oubli.

Mon ressenti : Ce roman peu épais est un vrai délice qui se laisse déguster comme une mousse au chocolat maison, ou un caramel que l'on laisse fondre sur la langue.

Au fil des pages l'auteur nous fait partager la vie des femmes d'une même famille, avec leurs amours et leurs tragédies. Il y a beaucoup de tendresse dans ce roman, de la naïveté parfois, de la passion, de la sensibilité, beaucoup de vie... Et les pommiers occupent une grande place dans l'histoire de cette famille.

"Le visage se rapprocha encore et embrassa Carsten sur la bouche. Il ferma les yeux, la bouche était chaude et avait un goût de pomme. De boscop et d'amande douce". L'instituteur a-t'il embrassé Bertha qu'il aime en secret ou Anna -la soeur de Bertha- qui l'aime, lui, en secret ?

Bertha la grand-mère a perdu peu à peu la mémoire après être tombée d'un pommier. "Lorsqu'on perd la mémoire, le temps passe d'abord beaucoup trop vite, ensuite plus du tout. "Oh, il y a si longtemps de cela" disait ma grand-mère Bertha à propos de choses qui remontaient à une semaine, à 30 ans ou à dix secondes".

Bertha a eu trois filles : Christa (la mère d'Iris), préférée de son père, Inga porteuse d'électricité parce que née un jour d'orage,et Harriet excentrique, hippie.

A la génération suivante d'autres femmes vont jouer, parler, aimer, vivre dans cette maison de famille : Iris, Rosemarie sa cousine et Mira leur amie.

Anna et Rosemarie vont mourir jeunes et leur disparition va hanter celles qui restent. Les hommes ne sont pas absents de ce roman, aimés ou amoureux de ces femmes : il y a Hinnerk le grand-père, Carsten, l'instituteur et Max le frère de Mira...

J'ai adoré ces portraits de femmes très différentes, et trouvé la fin très émouvante.

Ce roman se déguste comme les pépins de pomme dans lesquels l'on croque, exprès ou par inadvertance, et vous laisse sur la langue comme un goût d'amande douce...

Dans l'astrologie Celte...

Mon aminaute et presque jumelle (nous avons 6 jours d'écart) Mamazerty du blog "Expression créative" m’a informée que le châtaignier est notre arbre protecteur (à elle comme à moi) dans l’astrologie Celte.

Source : http://www.abastrologie.com/astrologie/arbre-protecteur-celte/arbre.php

Si vous êtes né(e) du 15 au 24 mai, ou du 12 au 21 novembre, votre arbre protecteur est le CHATAIGNIER dans l'astrologie Celte

Vous êtes sous le signe de l'honnêteté.

Vous êtes souvent d'une beauté peu commune, mais que vous ne mettez pas en avant.

Vous avez un caractère calme, volontaire et responsable. Vous êtes prévoyant et très tôt, vous savez ce que vous allez faire de votre vie. Vous avez un grand sens de la justice, et vous soutiendrez avec flamme et détermination les causes qui vous paraissent juste, même si pour les autres ce sont des causes désespérées.

Votre solidité et votre détermination à aller au bout des choses coûte que coûte vous créeront parfois certaines aménités.

En amour, vous rêvez d'une grande famille et d'un seul amour pour la vie. Vous aurez besoin d'un partenaire qui ait la stabilité d'un roc et qui brave à vos côtés toutes les tempêtes.

J'en suis ravie, d'une part parce que je me reconnais assez dans le portrait ci-dessus, regrettant parfois de ne pas être avocat pour défendre les causes perdues, et gênée dans ma progression professionnelle par cette" fâcheuse tendance à l'empathie" dont je suis très fière.

J'en suis ravie aussi parce que le châtaignier est un arbre magnifique, solide et nourricier pendant les famines... Celui de l'Eraudière dans la banlieue de Nantes est particulièrement résistant avec ses 1200 ans.

Pour le Café Thé n° 33 - Reflets urbains, j'avais écrit ce petit texte pour accompagner ma photo prise à Lisbonne :

Puzzle urbain

Des petits carrés de verre,

Différemment orientés,

Où se mire

Un paysage fragmenté,

Des morceaux de Lisbonne :

Le château sur la colline

La fontaine sur la place

Des enfants qui jouent et s'agacent

Un balcon en fer forgé

Des passants pressés

Des petits carrés de ciel bleu

Sans le moindre nuage

Les toits des maisons voisines

Des mouettes coquines

Des fenêtres et encore des toits...

Comme un jeu de taquin

Où l'on déplacerait les pièces avec le doigt

Pour reconstituer le paysage urbain.