• Vous avez échappé belle à une nouvelle histoire de frigos, enfin pas tout à fait...

    Vous savez si vous me lisez que les histoires de frigos m'inspirent : 

    ("Le frigo voyageur", "Fêter les 50 ans de son frigo", "Le nouveau voyage du frigo", "Délivre vite le monsieur enfermé dans ton frigo...", "La course folle du frigo... ")

    Le week-end dernier nous avons été en famille aider mon fils aîné à déménager de Perpignan à Canet. Nous sommes partis à trois : mon frère, mon ex-mari et moi de Bordeaux, chargés de cartons, cordes, diables, couvertures, escabeau, outils. Aurélien, mon fils cadet, et Céline partaient de Pau avec un four et des sangles, et les parents de Célia, la compagne de Julien, de Nantes.

    Le nouvel appartement de Julien et Célia est un T2 près du port de Canet de 40 m² avec une cuisine équipée de deux plaques électriques, d'un four à micro-ondes et d'un... frigo ! Il n'y a pas de placards dans l'appartement sauf un, entièrement occupé par le cumulus électrique, et ils n'ont ni cellier ni garage.

    "Maman, nous ne pouvons pas garder le frigo puisque nous avons le nôtre et le propriétaire ne veut pas le reprendre, m'avait dit Julien, quand ils ont réservé l'appartement. Je vais demander à un copain de le garder  chez lui dans son garage et nous le déménagerons en même temps que le reste.

    Moi : Ouh là là ! Un frigo ça rouille vite, dans un garage. Et puis si ton copain s'en sert ou le prête il ne vous restera plus qu'à en acheter un autre quand vous quitterez l'appartement...

    Julien : T'inquiète pas... Je le laisserai chez quelqu'un de sûr...

    Je n'ai parlé à personne de ce second frigo à transporter, pour n'effrayer aucun futur déménageur.

    A personne, sauf à mes collègues. Certaines conseillaient la revente du frigo de Julien, d'autres celles du frigo de l'appartement. Mais le frigo de Julien et Célia a aussi une histoire puisque choisi et commandé sur internet, lorsqu'ils sont partis de Bordeaux pour aller à Perpignan, ils ne l'ont reçu qu'un mois plus tard et abîmé (vous avez échappé à cette histoire !).  

    Et puis deux jours avant le déménagement, Julien m'a rappelée en me disant : "Je n'ai trouvé personne qui puisse prendre le frigo chez lui, alors le mieux c'est que tu le ramènes dans ta modus à Arès où tu pourras le stocker."

    Moi, ravie de repousser le problème : "Pourquoi pas s'il rentre dans la modus, mais pas cette fois car je viens avec ton père et nous serons chargés. En attendant vous n'aurez qu'à le garder dans un coin et le recouvrir d'un joli tissu."

    Samedi nous avons donc déménagé le grand frigo de Julien de Perpignan à Canet. Par chance il est trop imposant pour entrer à l'emplacement de l'autre, de taille plus moyenne. Le frigo-en-trop a reçu très vite sur son dessus le four apporté par Céline et Aurélien et servira -du moins je l'espère- à ranger des bricoles.

    Si je l'emmenais chez moi, outre le transport qui risque d'être problématique il faudrait que je le stocke quelque part et surtout que je le ramène lorsqu'ils redéménagerons...

    Ouf !

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    De gauche à droite: le grand frigo et le moyen...


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  • J'ai découvert et acheté ce livre par hasard, pour quelques mots écrits sur la 4ème de couverture : "Sur les pas de Madame Butterfly..." et pourtant je ne connais que de nom l'opéra de Puccini.

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    La 4ème de couverture : "Nagasaki, années 1920, Cho-Cho a 15 ans. Jolie et naïve, cette orpheline tombe amoureuse de Pinkerton, un jeune officier de marine américain. Lorsque l'amour de sa vie reprend le large, Cho-Cho se persuade qu'il reviendra la chercher. Mais les mois et années passent, et rien. De cette union est né un petit garçon, blond, comme son père. Et alors qu'elle n'osait plus y croire, Pinkerton finit par reparaître... avec sa fiancée américaine Nancy qui ignorait l'existence de Cho-Cho. Humiliée, trahie, Nancy décide de ramener l'enfant avec eux aux Etats-Unis. Il est petit, il suffira de lui expliquer que sa maman est morte, il l'oubliera vite.Tandis que leur bateau s'éloigne, ces étrangers laissent dans leur sillage une Cho-Cho terrassée par le désespoir et le déshonneur...Ainsi s'achève l'opéra de Puccini, Madame Butterfly, à quelques détails près. Lee Langley nous dévoile, tout en émotion et dans une prose lumineuse, la suite de l'aventure, de part et d'autre du Pacifique, au coeur d'une époque tourmentée. L'histoire captivante et bouleversante d'un amour contrarié, d'espoirs déçus, de mensonges et de non-dits... un roman sublime ! "

    Mon ressenti : c'est effectivement un roman sublime et bouleversant, avec des personnages attachants. Cho-Cho est une jeune Japonaise de 15 ans, orpheline et vendue par son oncle à un entremetteur local. Elle est mise à la disposition de Pinkerton, officier Américain, après un mariage factice, pour la durée de son séjour à Nagasaki. C'est une jeune femme douce et tendre, puis une bonne mère, qui deviendra aussi une femme d'affaires avisée. Le personnage de Nancy, qui enlève l'enfant d'une autre, mais l'élève avec amour et tendresse est également attachant. Il y a aussi Suzuki, la servante Japonaise qui deviendra l'amie, la confidente de Cho-Cho. Le consul Sharplness amoureux de Cho-cho sera son ange gardien.

    Pinkerton est un personnage un peu vil et falot qui va grandir au fil des pages. Joey le fils de Cho-Cho et Pinkerton, élevé par Nancy va être écartelé entre ses origines Japonaises et sa culture Américaine... Au fil du roman il découvrira peu à peu qui il est vraiment... Il y a dans ce livre des instants de bonheur et des moments de malheur, sur fond de crise sociale et de guerre. Cho-Cho est présente à chaque page, par sa ténacité, sa grandeur d'âme, ses valeurs.

    Une jolie métaphore qui résume aussi le livre : "La vérité est pareille à l'eau qui prend la forme du vase qui la contient. Elle apparait sous un jour différent selon le point de vue de chacun. L'eau est source de vie quand on la boit, cause de mort quand on s'y noie. Certains penseront qu'une fille de maison de thé a couché avec un marin américain. D'autres verront en elle une orpheline vendue par un homme à un autre homme". Il n'en reste pas moins vrai qu'une jeune fille a vu monter vers elle sur le sentier de la colline un homme doré et que, à partir de cejour ellen'a jamais cessé de l'aimer..."


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  • Mon aminaute Jill Bill du blog "Melting-pot" organise chaque semaine le jeu des prénoms, dans sa communauté "La cour de récré de JB".

    Cette semaine il s'agissait de parler du prénom Théodora. Je ne suis pas inscrite dans sa communauté mais cela m'a rappelé le portrait réalisé en mosaïque il y a quelques années, à partir de photos du détail d'une fresque de la Basilique San Vitale de Ravenne.

    Théodora fut l'épouse de l'Empereur Justinien de 523 à 548, Impératrice de Byzance. D'origine modeste, fille d'un dresseur d'ours, puis courtisane et danseuse, ce fut une femme courageuse et énergique. (Informations prises sur Wikipédia, ICI

     Theodora 

    Pour réaliser ce portrait en mosaïque j'ai utilisé des émaux de Briare, des tesselles incrustées de verre et des petits morceaux de miroir...


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  • Le Palais est le chef-lieu de Belle-Ile. C'est de là que partent et arrivent la plupart des bateaux en provenance du continent.

    C'est donc pour la plupart la première vision de Belle-Ile.

    palais5

     

    Nous avons passé un après-midi installés sur le port à peindre la citadelle érigée par Vauban qui le surplombe. La citadelle, trop grise et sans grâce à mes yeux ne m'a pas inspirée...

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     Le petit port de pêche avec ses maisons colorées et ses chalutiers avait beaucoup plus de charme. palais 1

    palais 2 palais3

    D'autres articles sur Belle-Ile : "Lumière sur Belle-Ile", "Le phare du Poulain", "le phare de Goulphar", "Les aiguilles de Port-Coton", "Le port de Sauzon", "L'église de Bangor"...


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  •  

    Brigitte du blog "Plume fragile" m'a envoyé cet écureuil qu'elle a baptisé "Cachouète". Voici l'histoire de Cacahouète racontée par Brigitte." L'histoire est amusante car au tout début, en revenant de faire des courses, nous avons vu des crottes de "bête" sur un drap qui recouvrait nos vélos qui étaient dans le auvent de la caravane. Nous nous sommes demandés qui avait bien pu se permettre ce crime de lèse majesté (mon mari est un fana de vélo alors sur le sien tu penses ... ! ) donc nous rentrons nos paquets, nettoyons et n'y pensons plus. Au moment de mettre la table, je vais chercher le pain qui est dans son sac pendu sous le auvent et je m'aperçois que le pain est tout mangé au mileu. Une bête s'est régalée de toute la mie à l'interieur du pain. Je retourne au sac et en le soulevant, je le trouve bien lourd... croyant que c'est un rat, je cours dehors et jette le sac sur le sol et c'est là que j'ai vu partir en courant ce petit écureuil tout effaré. Il devait digérer tranquillement dans le fond du sac. Ensuite, nous lui avons mis des morceaux de pain et des cacahouètes sous et sur un gros chène à côté de la caravane et petit à petit il est venu les chercher. Comme j'avais mis un fauteuil sous cet arbre, avec l'habitude, il a fini par venir manger dans ma main mais cela a demandé quand même près d'un bon mois. Comme nous sommes restés trois mois, ensuite, il est revenu avec sa compagne (ou son compagnon, nous n'avons jamais su si c'était un mâle ou une femelle) et à continuer son petit manège jusqu'à notre départ et sans doute peut-être aussi avec les campeurs suivants... peut-être. Voilà toute l'histoire... "

    Merci Brigitte pour cette belle histoire ! Si vous ne connaissez pas son blog, allez lui rendre visite en cliquant ICI...

    cacahouete-ecureuil.jpg

    Mes autres écureuils : "A Béziers, les écureuils ne sont pas bleus", "Nestor, l'écureuil de Claouey" et "Les écureuils noir et brun du Canada" et "L'écureuil-girouette des Pays de la Loire", "Les écureuils de Jean-Marie", "L'écureuil en bois de Marie La Joconde", "L'écureuil de Geny", "l'écureuil de Mahabalipuram", "L'écureuil curieux de Martine", "L'écureuil corse de Fanfan",

    "l'écureuil timbré de Mary, "L'écureuil timbré de Tex Avery","L'écureuil frileux de Lilas", "Les écureuils et leur panache" de Bernard","L'écureuil bleu" de Maminou et "Ecureuil gris Américain et écureuil roux de Laure", "L'écureuil en chocolat d'Hugues", "L'écureuil en art topiaire", "L'écureuil équilibriste de Joëlle", "L'écureuil de Colette", "L'écureuil Audois de Mistigris", "L'écureuil en quilt", "L'écureuil en pièces détachées", "L'écureuil en tricot de Danaou", "L'écureuil girouette de Virjaja", "Les écureuils amoureux", "L'écureuil bleu et les Tipois" , "L'écureuil de Katara", "L'écureuil qui voulait devenir photographe", "L'écureuil Berrichon qui aimait les fleurs", "Les bébés écureuils envoyés par Nicole", "L'écureuil de Cologne qui jouait à cache-cache", "Mon écureuil en bois flotté", "L'écureuil photographe de Renée", "L'écureuil Ecossais en céramique", "L'écureuil en carte postale de Violette", "L'écureuil de Courchevel" de Laure, "Les écureuils décoratifs de Phypa", "L'écureuil du Kenya, "L'écureuil Boule de Flammes" de Sonia, "Les écureuils de Charléa", "A table, les écureuils !", "L'écureuil gourmand de Marie", "L'écureuil girouette de Virjaja", "L'écureuil au rayon de Noël de Chris",  "L'écureuil frileux de Laure" et "L'écureuil à plat ventre de JJ"...


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