Mon petit-fils, Alban, a maintenant 5 mois. Dimanche je lui ai apporté ce pull assorti au gilet que je lui avais offert il y a quelques semaines.

Voici le gilet :

Et voici le pull, couleur crème avec un col et des bordures gris au point mousse :

En feuilletant le magazine Marie-Claire chez Aurélien et Céline, mon fils et ma belle-fille, j'ai découvert cette publicité.

Voici le texte :

Bonne nouvelle : votre encas préféré, source de protéïnes, de fibres et d'importants nutriments (*), plait à votre coach sportif.

(*) Les pistaches américaines sont une source de protéïnes et de fibres, mais aussi de zinc, sélénium, cuivre, manganèse, riboflavine et vitamine E, six nutriments antioxydants qui participent à la protection des cellules contre le cycle oxydatif.

"Bonne nouvelle" : les mots ont éveillé ma curiosité.

Un encas qui plait aux coachs sportifs... Parfait !

mais quoi ? Des pistaches américaines...

Les pistaches ne sont pas vraiment pour moi un encas mais plutôt des "trucs salés "pour l'apéro comme les cacahouètes...

Et pourquoi américaines ?

J'ai une dent contre les pistaches.

Ou pour être plus précise "une dent en moins" depuis que je me suis cassée une molaire en deux en voulant décortiquer une pistache à la coque récalcitrante... ("Sale pistache : trou ou chantier dans la bouche").

En cherchant sur le net, j'ai trouvé beaucoup d'informations sur ce fruit sec.

La pistache est un fruit sec, produit par un arbuste de climat méditerranéen, le pistachier. Elle se présente sous la forme d'une petite graine de couleur verdâtre et de saveur douce, logée dans une coque qui s'ouvre quand le fruit est mûr. Les principaux producteurs de pistaches sont l'Iran, les Etats-Unis, la Turquie, la Syrie et la Grèce.(source Wikipédia).

La pistache, outre sa composition en nutriments oxydants contient du fer, du potassium, du magnésium et des fibres. Elle ferait baisser le taux de choléstérol, atténuerait le mal de dents, réduirait les troubles de l'érection, diminuerait les risques d'accidents cardi-vasculaires, empêcherait la perte des cheveux...

De quoi m'inciter à réviser ma position sur les pistaches...

Alban, mon petit-fils, a 4 mois.

Je lui ai tricoté ce gilet avec emmanchures raglan, dans une laine Bergères de France, taille 6 mois.

Je suis allé le voir dimanche dernier, et j'ai passé une grande partie du samedi à monter les pièces, tricoter les bordures, coudre les boutons et rentrer les fils...

Toujours pour Noël, j'ai apporté à Alban un petit pull, tricoté pour lui, dans une laine "baby merinos" bleu ciel, en taille 6 mois.

Le point tout simple donne une impression de torsades.

Je tricote et crochète beaucoup pour mes Petitous, Alice et Alban, et aussi pour moi.

Et quand je m'aperçois que je me suis trompée, je me transforme en Pénélope et détricote ce que j'avais fait. Je pourrais faire l'autruche et continuer, mais non...

J'ai commencé un gilet pour Alban, tricoté le dos, en utilisant le modèle d'un magazine, légèrement modifié. J'ai tricoté du 6 mois avec des aiguilles plus grosses (3,5 et 3 au lieu de 3 et 2,5) en suivant les explications pour 3 mois.

J'ai fini le dos puis les côtés. J'allais commencer les manches, et là je me suis aperçue que j'avais tricoté 34 mailles au lieu de 38 m pour les demi-devants (taille naissance).

Qu'à cela ne tienne, j'ai tout défait et je recommence.

Ma référence à "Pénélope" vient de l'Iliade et l'Odyssée, Les exploits d'Ulysse m'ont beaucoup fait rêver quand j'étais jeune.

Pendant les vingt années d'absence d'Ulysse, durant et après la guerre de Troie, Pénélope -sa femme- lui garda une fidélité à l'épreuve de toutes les sollicitations. Sa beauté et le trône d'Ulysse attirèrent à Ithaque cent quatorze prétendants. Elle sut toujours éluder leur poursuite et les déconcerter par de nouvelles ruses. La première fut de s'attacher à faire sur le métier un grand voile, en déclarant aux prétendants qu'elle ne pouvait contracter un nouveau mariage avant d'avoir achevé cette tapisserie destinée à envelopper le corps de son beau-père Laërte, quand il viendrait à mourir. Ainsi, pendant vingt ans, elle allégua cet ingénieux prétexte, sans que sa tapisserie s'achevât jamais ; car elle défaisait la nuit ce qu'elle avait fait le jour : de là est venue l'expression « la toile de Pénélope », désignant un ouvrage auquel on travaille sans cesse et que l'on ne termine jamais. (Source : Wikipédia).

Une précision : je termine mes ouvrages, du moins pour les Petitous...