• Retour à la machine à écrire...

    J'ai lu cette information étonnante dans la rubrique "Insolite" du journal Sud-Ouest, sous le titre "La machine à écrire, machine de guerre".

    Las de se faire espionner par les services de renseignements Américains, les Allemands envisagent toutes les solutions possibles pour se protéger dans la guerre de l'information. Ainsi dans le but d'empêcher la puissante NSA de venir fouiller communications et documents électroniques, un expert recommande le retour à la machine à écrire pour rédiger les rapports. C'est la proposition que vient de faire le rapporteur de la commission parlementaire chargée des questions d'espionnage.

    A quand le retour au bon vieux télégraphe (système destiné à transmettre des messages, appelés télégrammes, d'un point à un autre sur de grandes distances, à l'aide de codes pour une transmission rapide et fiable), ou mieux aux nuages de fumée ?

    La numérisation a du bon et du moins bon : difficile de préserver la confidentialité avec le traitement de texte et le stockage des documents. Les hackers pénètrent tous les systèmes, même les plus sophistiqués.

    Mais pour ceux qui ont déjà tapé à la machine, vous rappelez-vous le carbone pour tirer un document en plusieurs exemplaires ?  Le blanco pour corriger les fautes de frappe ? Les feuilles jetées à la poubelle ? Les rubans encreurs à changer ?

    J'ai tapé mon mémoire de fin de troisième cycle universitaire sur ma machine à écrire, dasns ma  4L, dans un coin du jardin, avec deux carbones car je devais fournir plusieurs exemplaires. J'ai beaucoup transpiré, recommencé certaines pages plusieurs fois...

    Pourquoi dans la 4L et pas dans le jardin ou la maison ? Parce que c'était le seul endroit où j'étais tranquille... Le 3ème exemplaire était quasiment illisible....

    Et, plus drôle, le sujet était : "La consommation d'espace dans la Communauté Urbaine de Bordeaux". C'était en 1978 ... J'ai obtenu le D.E.S.S., avec mention, malgré la qualité matérielle du document...

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 14 Août 2014 à 16:08

    en effetla bonne vieille remington ou Jappy, ou underwood !! j'ai appris là-dessus et on se coinçait les doigts entre les touches,  et en effet les carbonnes, imagine quand je travaillait dans une entreprise d'électricité les mémoires à taper en 7 exemplaires...., la première page trouée si on voulait que la 3ème soit lisible !! rires !

    j'ai encore ma portable electrique  qui "végète" au grenier !!

    là il y avait une mémoire et je pouvais imprimer !

    bon alors on fait quoi ?

    c'est si pratique l'ordi, faut juste penser que quelque part des espions nous "surveillent" ?

    Bisous, bon weekèend 

    MIAOU !!!!  glasses

    2
    Jeudi 14 Août 2014 à 18:39

    Je connais cela. Au départ j'ai un BEP de sténodactylographe et j'ai commencé avec des machines à écrire très basiques puis avec des machines à boules, puis à mémoire....

    3
    Jeudi 14 Août 2014 à 23:46

    même parcours pour ma part .... j'ai connu plusieurs générations de machines à écrire ... qui se sont améliorées au fil du temps : à boule ou à marguerite .... et même les premières machines à traitement de texte qui n'étaient pas encore des ordinateurs mais presque ...... c'était déjà un progrès mais je me souviens d'heures en principe de déjeûner passées à apprendre, la tête comme une citrouille. Je travaillais alors ds le notariat et j'ai encore bien présent le souvenir de cette vente que les clients venaient signer le lendemain matin et que j'ai dû recommencer quatre fois car arrivé à DONT ACTE plouf tout s'effaçait !!! o Bonne Mère !!! il s'agissait de disquettes assez grandes encore, et quand le réparateur est venu il n'a pas trouvé la raison de la panne pensant qu'en fait la disquelle avait un défaut et arrivé à cet endroit (ce qui correspondait à mon DONT ACTE c'est à dire la fin de l'acte) provoquait l'effacement de tout ce qui avait été tappé avant !!! je ne sais plus comment j'ai pu surmonter à la dernière minute, le problème, pour que l'acte de vente soit prêt pour sa signature le lendemain matin à la première heure.

    Oui je me souviens aussi de tout ce que tu dis Brigitte .... et des premières photocopies avec un révélateur qui sentait l'amoniaque ! mais quel progrès déjà. Avant il fallait tout recopier plusieurs fois, car pour les diverses copies d'actes notariés ne pouvaient se faire avec des carbones.

    Par contre, bien sûr, il y avait le secret professionnel. Eh oui nos agréables ordinateurs qui ns ont qd même bcp apporté, eux, que font ils du secret en tous genres ? Qd je vois parfois les autorisations que l'on ns demande et qui portent sur tant de choses logiquement confidentielles ! Si ns refusons, ns ne pouvons avancer dans telle ou telle fonction ! sans compter tout ce que l'on copie de et sur nous sans que ns en soyons même au courant. Il m'arrive de temps à autre, de trouver sur les pages du net des photos persos et des phrases que j'ai écrites ds mes blogs par exemple.

    Belle réflexion Brigitte que tu as soulevée là !

    Bonne soirée et bon 15 Août. Bon week-end également.

    Bisous.

    Nicol75

     

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