• Un livre coup de coeur : "En attendant Bojangles"...

     

    J'avais lu de superbes critiques sur ce premier roman d'Olivier Bourdeaut (35 ans) qui a déjà obtenu de nombreux prix : Grand Prix RTL LIRE 2016, Prix Roman France Télévisions, Le Roman des étudiants 2016.

    Je l'ai donc acheté et dévoré en deux jours. J'ai ri et retenu quelques larmes. Et puis j'ai écouté "Bojangles" de Nina Simone.

     

    Informations pratiques : publié en janvier 2016 aux éditions Finitude. 159 pages. Prix : 15,50 €.

     

    La quatrième de couverture : Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur "Mr. Bojangles" de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
    Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
    Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
    L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom.

     

    Mon ressenti : J'ai adoré les trois personnages principaux : Georges, le père, Louise la mère et leur petit garçon qui raconte. Même leur ami, sénateur surnommé "l'Ordure" est tendre et attachant.

    Dans cette famille peu ordinaire, le père donne chaque jour un nouveau prénom à sa femme adorée. Il est recommandé de sauter sur le canapé. Les déjeuners et dîners se prennent à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. L'animal de compagnie est un oiseau exotique baptisé Mademoiselle Superfétatoire. La résidence secondaire est un château en Espagne.

    Les parents dansent sur le seul disque qu'ils possèdent : "Bojangles" de Nina Simone, sous le regard émerveillé de leur petit garçon. Leur vie n'est qu'une succession de fêtes, un tourbillon d'amour et de bonheur.

    La folie douce de la mère, son extravagance joyeuse vont faire basculer leur vie.

    J'ai apprécié la fantaisie de ce trio, son optimisme, la tendresse et l'amour qu'ils partagent. La façon dont l'auteur évoque la maladie de la mère m'a rappelé celle de Boris Vian pour évoquer le "nénuphar dans les poumons" de Chloé.

     

    Quelques extraits :

    Le père : "Pour elle, le réel n'existait pas. J'avais rencontré une Don Quichotte en jupe et en bottes, qui, chaque matin, les yeux à peine ouverts et encore gonflés, sautait sur son canasson, frénétiquement lui tapait les flancs, pour partir au galop à l'assaut de ses lointains moulins quotidiens."

     

    Le petit garçon : "Comment font les autres enfants pour vivre sans mes parents ?"

    « Voulez-vous vous réveiller avec votre odeur préférée ?Bonne fête à toutes les mamans du Monde ! »

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 29 Mai 2016 à 00:12

    Il a l'air très sympa ce livre, rigolo aussi ! Existe t-il de telles familles de nos jours ?

    Gros bisous et une Résultat de recherche d'images pour "gif bonnefête des mères"

      • Samedi 11 Juin 2016 à 16:11

        IL est à la fois gai et triste, comme la vie. Bisous Véro

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