• fenetre.jpgN'hésitez pas à participer,  blogueur ou pas, à ce jeu : il suffit d'envoyer un texte amusant (illustré ou pas d'une photo) à ecureuilbleu33@live.fr, jusqu'au 21 décembre 2009,
    J'ai choisi le thème "Délires pour rire" afin de nous réchauffer en cette période peu ensoleillée de pluie et bourrasques. Vous pouvez raconter une blague, un rêve, un conte, une anecdote, une poésie, ce que vous voulez...
    Votre texte ne devra pas dépasser 50 lignes en taille 3(12pt).
    Il faudra ensuite voter pour le texte qui nous aura le plus fait rire et réchauffé...
    Chaque dimanche, je publierai les participations.
    Le ou la gagnante pourra choisir parmi : aquarelle, photo ou bracelet.

    Voici la participation n° 20 : celle de Lady Marianne du blog "Chienne de vie" :


    Le premier jour, elle a emballé ses effets personnels dans des boîtes, des malles et des valises...
    Le deuxième jour, les déménageurs sont venus pour les emporter...
    Le troisième jour, elle s'est assise pour la dernière fois dans leur salle à manger, et à la lueur des chandeliers, bercée par une douce musique de fond, elle s'est fait un festin de crevettes, de caviar et de champagne.
    Lorsqu'elle a terminé son repas, elle est allée dans chacune des pièces de la maison et a déposé, dans le creux des tringles à rideaux, quelques crevettes qu'elle n'avait pas mangées.
    Elle a ensuite bien nettoyé la cuisine, et quitté la maison.
    Lorsque son mari et sa nouvelle petite amie sont revenus s'installer à la maison, ils ont filé le parfait amour durant les premiers jours.
    Puis, lentement, la maison a commencé à sentir mauvais. Ils ont tout essayé : nettoyer,
    Récurer, frotter, cirer, aérer... En vain.
    Ils ont alors fait vérifier les conduits d'aération, afin de s'assurer qu'il ne s'y trouvait pas de cadavres de rongeurs en putréfaction.
    Tous les tapis, moquettes et tissus muraux ont été nettoyés à la vapeur, et des purificateurs d'air installés aux quatre coins de la maison.
    Comme l'odeur persistait, le mari et sa petite amie sont partis quelques jours à l'hôtel, le temps qu'une entreprise d'extermination vaporise des produits anti-bestioles dans toute la maison.
    Lorsqu'ils sont revenus l'odeur était toujours là.
    Ils ont alors décidé de faire remplacer les tapis et moquettes, pour une somme faramineuse.
    Et l'odeur a persisté.
    Leurs amis ont cessé de venir leur rendre visite, le facteur faisait un détour et oubliait de leur distribuer le courrier, la femme de ménage a donné sa démission...
    Finalement, incapables d'endurer la pestilence, ils ont décidé de déménager dès que la maison serait vendue.
    Un mois plus tard, et bien qu'ils aient réduit leur prix de vente de moitié, ils ne trouvaient toujours pas d'acheteur pour leur maison puante. Le mot était passé, et même les agents immobiliers ne répondaient plus à leurs appels.
    En dernier recours, ils ont emprunté une importante somme d'argent pour pouvoir acheter une autre maison.
    L'ex-épouse de l'homme lui a téléphoné, histoire de prendre de ses nouvelles. Il lui a raconté la saga de la maison puante. Elle l'a écouté poliment, puis lui a dit qu'elle s'ennuyait terriblement de cette maison, et qu'elle serait prête à accepter de réduire ses demandes dans leurs négociations de divorce si elle pouvait récupérer la maison...
    Sachant que son ex-épouse ne pouvait s'imaginer à quel point les odeurs de la maison étaient pestilentielles et insupportables, le mari voulut bien lui céder la maison pour le dixième de sa valeur réelle, à la condition qu'elle signe les papiers le jour même. Elle
    a
    ccepta et, dans l'heure, les avocats de l'ex-mari lui envoyèrent les papiers. 
    Une semaine plus tard, l'homme et sa nouvelle petite amie affichaient un sourire narquois en regardant les déménageurs emballer toutes leurs affaires et les déménager dans leur nouvelle maison. Tout, absolument tout.
    Y compris les tringles à rideaux...

     
    Et la participation n° 21 : celle de Hugues du blog " Photos de tout" :
    Un canard vorace


    L'histoire se passe un soir d'été, dans un petit village de l'Aude chez un viticulteur retraité qui élevait autour de chez lui quelques canards. Ceux-ci avaient droit régulièrement à des restes de table et autres "amuse-bec". Ils étaient toujours à l'affût et très prompts à se jeter sur tout ce qu'on leur apportait.

    Ce soir-là, notre homme n'avait rien de particulier à donner à ses palmipèdes qui le suivaient comme toujours de très près. Pris d'une envie pressante, il entreprit d'ouvrir sa braguette pour faire ce qu'il avait à faire.

    C'est alors qu'un canard plus vorace que les autres, se précipita sur les attributs du malheureux pépé, croyant avoir affaire à qui sait quoi de comestible.

    Il convient de préciser que si les palmipèdes n'ont pas de dents, les mandibules de leur bec sont bordées de lamelles coupantes qui leur servent à filtrer l'eau. Un canard qui vous pince la main, ça fait déjà très mal ; on imagine facilement la douleur que le pauvre homme a dû ressentir à l'endroit si sensible où il a été agressé.

    Cette histoire est authentique et nous a été rapportée par la fille et le gendre du pépé en question, que nous connaissions bien. Elle a amusé tout le monde, sauf évidemment la « victime ».

     


    Les participations déjà reçues :
    -
    Celles de Catcent (1) et Pipolin (2)
    - Celles de Segolin(3 et 5) et Mandy (4)
    - Celle de Croc (6)
    - Celles de Raymonde (7) et la Licorne (8)
    - Celles de Fanfan(9) et de Prise de Chou (10)
    - Celles de Lena (11) et Martine27 (12)
    - Celles de Colette (13), Brigitte Hugo (14) et André (15)
    - Celles de Maria-Dora (16) et de José (17)
    - Celles de Jean-Marie (18) et Michèle (19)

     


    7 commentaires

  • ... de la part de Annie la Marmotte, Caramel, Croc, Dany, Ecureuil Bleu, Jackie Ombre et Lumière, Jean-Marie, Martine27, Petite Fleur, Trinity, Trublion, Yentl, Zip de Zoup.......
    Saurez-vous mettre un nom sur les visages ?


    noelblog-.jpg
    Ce calendrier des blogueurs a été réalisé par la talentueuse Croc, du blog "Les humeurs de Croc" ! Allez vite voir son blog !

    26 commentaires
  • fenetre.jpgN'hésitez pas à participer,  blogueur ou pas, à ce jeu : il suffit d'envoyer un texte amusant (illustré ou pas d'une photo) à ecureuilbleu33@live.fr, jusqu'au 21 décembre 2009,
    J'ai choisi le thème "Délires pour rire" afin de nous réchauffer en cette période peu ensoleillée de pluie et bourrasques. Vous pouvez raconter une blague, un rêve, un conte, une anecdote, une poésie, ce que vous voulez...
    Votre texte ne devra pas dépasser 50 lignes en taille 3(12pt).
    Il faudra ensuite voter pour le texte qui nous aura le plus fait rire et réchauffé...
    Chaque dimanche, je publierai les participations.
    Le ou la gagnante pourra choisir parmi : aquarelle, photo ou bracelet.

    Voici la participation n° 18 : celle de Jean-Marie du blog "La traversée de la passion"


    jm1.jpg 

    C'était un magnifique début de nuit du mois d'août...
    Ma soeur, douze ans et moi, près de seize, nous étions en vacances chez des parents dans un petit village des Cévennes gardoises au pied du mont Lozère
    Délicieuse soirée pour une promenade familiale sur une petite route peu fréquentée...
    d'autant plus délicieuse que ma cousine, âgée d'à peine un an de plus que moi, si mignonne que j'en étais naturellement tombé éperdument amoureux, avait décidé de nous accompagner.
    Il faisait chaud.
    Nous étions vêtus légèrement, pour moi un short et une chemisette que je ne boutonnais même pas.
    Ma tante munie d'un lampe de poche nous précédait largement ce qui me permettait de me

    rapprocher de ma chère cousine et d'essayer de lui voler un chaste baiser...
    Je fus pris d'un besoin  urgent
    Je laisse tout le monde continuer, je m'écarte un peu, je franchis le petit fossé et je me

    préprare à satisfaire mon besoin naturel. Je fais un pas en avant et... je plonge
    Je plonge verticalement, tout droit... ça dure un dixième de seconde, même pas le temps de me poser une question,
    Je ne peux m'accrocher nulle part... d'ailleurs mes mains sont occupées...
    Mes pieds touchent terre et je ressens aussitôt mille brûlures.
    Partout...
    Sur tout le corps
    Le visage, la poitrine, les bras, le ventre... les jambes...
    Je saisis ce qui me semble être la tige d'une grosse plante et ma main aussitôt s'enflamme
    Je comprends que je suis tombé dans un champ d'orties !
    Des orties géantes !
    J'appelle au secours...
    Tout le monde arrive.
    Je m'attends à des lamentations sur mon triste sort... ce sont des rires qui me répondent !
    Et je souffre comme un damné...
    Ces dames daignent enfin m'aider à sortir de ce lieu maudit.
    Elles me tirent par les bras.
    J'appuie mes pieds contre le talus et elles parviennent à m'arracher à l'abîme...
    Il est vrai qu'à l'époque je ne pesais pas très lourd.
    Les rires s'arrêtent quand le rayon de la lampe se pose sur mon visage : je suis couvert de

    cloques...
    Les brûlures et démangeaisons me reprennent.
    Nous nous précipitons vers la maison.
    Un bon bain, des pommades adoucissantes atténueront mes douleurs... mais pas la honte d'avoir offert à ma cousine bien aimée un spectacle affligeant, la perte de toute dignité...


    Pour les bonnes âmes qui se soucieraient de ma santé, je précise que les jeunes et délicats
    attributs virils, que j'avais si malencontreusement dénudés, n'ont subi aucun dégat irréversible au cours de cette urticante mésaventure...
     
    ortie-copie-1.jpg


    Et la participation n° 19 : celle de Michèle du blog "Eléphant gris" :
    toutlemondevieillit_____.jpg


    Les participations déjà reçues :
    -
    Celles de Catcent (1) et Pipolin (2)
    - Celles de Segolin(3 et 5) et Mandy (4)
    - Celle de Croc (6)
    - Celles de Raymonde (7) et la Licorne (8)
    - Celles de Fanfan(9) et de Prise de Chou (10)
    - Celles de Lena (11) et Martine27 (12)
    - Celles de Colette (13), Brigitte Hugo (14) et André (15)
    - Celles de Maria-Dora (16) et de José (17)



    10 commentaires
  • Lady Marianne du blog "Chienne de vie" vient de me taguer en orange.
    Voici donc 7 photos de mon blog. En cliquant sur l'image, ou sur le nom de la photo, vous retrouverez le contenu de l'article d'où elle est extraite.

    Avez vous déjà joué à "la rose et l'épine" ?
    rose.jpg

    Lever de soleil sur le Bassin d'Arcachon :
    CF2-copie-1.jpg


    Balade en bateau à Locmariaquer :
    bateau2.jpg


    La fête de l'oignon à Roscoff :
    v-lo2.jpg


    Embellissons nous la vie :
    fenetre.jpg


    Aimez vous les mélocos et les plafards ?
    seych11.jpg


    L'abeille de ville et l'abeille des champs :
    abeille24.gif

    Je ne tague personne, en ces périodes de fêtes où nous sommes tous très occupés. Que ceux qui veulent le faire le prennent...

    19 commentaires
  • fenetre.jpgN'hésitez pas à participer,  blogueur ou pas, à ce jeu : il suffit d'envoyer un texte amusant (illustré ou pas d'une photo) à ecureuilbleu33@live.fr, jusqu'au 21 décembre 2009,
    J'ai choisi le thème "Délires pour rire" afin de nous réchauffer en cette période peu ensoleillée de pluie et bourrasques. Vous pouvez raconter une blague, un rêve, un conte, une anecdote, une poésie, ce que vous voulez...
    Votre texte ne devra pas dépasser 50 lignes en taille 3(12pt).
    Il faudra ensuite voter pour le texte qui nous aura le plus fait rire et réchauffé...
    Chaque dimanche, je publierai les participations.
    Le ou la gagnante pourra choisir parmi : aquarelle, photo ou bracelet.

    Voici la participation n° 16 : celle de Maria-Dora du blog "Le blog de Jaouen" :

    C'est un petit garçon qui rentre de l'école en pleurant.
     - Qu'as-tu ? Lui demande son papa.
     - J'ai eu un zéro en géo…
     - Pourquoi ?
     - Je ne savais pas où est la Yougoslavie.
     - Tu ne sais pas ?! Quel idiot, passe moi la carte de France.
    Et le père cherche, cherche...
     - Bon dieu, elle n'est pas assez précise, passe moi la carte de la région.
    Et le père cherche, cherche...
     - Elle est nulle cette carte, passe moi la carte du département.
    Et le père cherche, cherche...
     - Bon sang... ça ne peut pas être si loin la Yougoslavie, j'ai un copain yougoslave qui vient travailler tous les jours à vélo !!!


     

     
    Voici la participation n° 17 : celle de José du blog "Rigoblog" :

    La foire de l’agriculture se terminait et allait laisser la place à la grande fête de la ville.

    C’était donc la dernière journée de cette foire aux bestiaux. Marcel, le paysan du coin était présent, comme chaque année… Ce jour là il est arrivé avec son tracteur flambant neuf. Il avait passé toute la veille à le bichonner et à travailler sans arrêt dans sa ferme, presque sans manger, pour pouvoir venir à cette foire. Et il était là, tout fatigué mais heureux. Comme chaque année, il est allé chercher un kir à la buvette. Puis, le verre à la main, il dit au serveur : ‘’J’ai les os en compote, je m’en vais prendre le kir au tracteur‘’… Mais il aimait ça, le kir... Et il est retourné plusieurs fois à la buvette pour remplir son verre… Et après quelques séances de kir au tracteur, il a fini par craquer et il est resté là, las… bourré… mort…

    Lucienne apprit la mauvaise nouvelle peu avant midi. L’adjoint au maire et un responsable de la foire se sont déplacés jusqu’à la ferme de Marcel pour annoncer à sa femme la triste nouvelle et pour l’accompagner dans les lieux. 

    Elle savait que ça devait arriver un jour ou l’autre. Marcel buvait comme un trou depuis trop longtemps et elle s’était préparée à l’irrémédiable. Entre temps, le corps du malheureux avait été entreposé dans l’un des frigos de la foire, en toute hâte pour ne pas ternir l’image des festivités.
    Profitant que Marcel était au frais, Lucienne fit un tour dans l’immense espace réservé à la foire. Comme les préparatifs étaient au maximum d’agitation pour être prêts le lendemain, personne ne pouvait s’occuper de ramener le corps de Marcel à la ferme. Tout le monde était pris et on avait dit à Lucienne d’aller voir dans les stands : il parait qu’un endroit un peut à l’écart avait été réservé au représentant des pompes funèbres. Donc, après avoir mangé un petit croque-monsieur dans une buvette elle se dirigea vers le stand du croque mort.
    Elle fut accueillie par un jeune tout de noir vêtu qui avait l’air de sortir tout droit de l’école.

    -Bonjour madame, belle journée n’est ce pas ? En quoi puis-je vous être utile ?
    -Bonjour, j’ai besoin d’un cercueil...
    -Ah, nous en avons besoin tous un jour ou l’autre ! Mais vous êtes encore si jeune...
    -Ce n’est pas pour moi imbécile ! Vous en avez beaucoup de clients qui viennent acheter leur cercueil eux-mêmes ?
    -Oups ! Excusez-moi madame. Mais c’est le trac... Je n’ai pas l’habitude... Avant j’étais vendeur dans un magasin de cadeaux... Puis là ils m’ont laissé tout seul pendant qu’ils sont partis manger... Désolé...
    -Bon, ça va ! Montrez-moi ce que vous avez...
    -Oui, bien sûr... Euh, c’est pour offrir ?
    -Vous faites express ou vous êtes con d’origine ?
    -Oups… pardon… je suis nouveau et…
    -Oui, ben on va pas y passer la soirée non plus, hein ? J’ai un mort sous les bras et il faut que je le ramène à la maison, et je ne vais pas me le charger sur le dos !
    -Tenez, j’ai ici un catalogue… Vous avez quelque chose de précis en tête ?...
    -Il me faut un tout de suite, c’est pour emporter, bordel !!!
    -J’en ai qu’un ici en démonstration… Mais si c’est urgent et vu que c’est le modèle expo, euh… je peux vous faire un prix…
    -Je ne sais pas si ça ira…
    -Ecoutez, prenez-le. Vous allez lui faire essayer et si ça ne va pas vous le ramenez et je vous rembourse...
    -Putain, mais vous sortez d’où vous ?
    -Oups encore… Mais je n’ai pas l’…
    -Je connais la chanson ! Je prends celui là, tout de suite. Et vous m’aidez à l’emporter jusqu’au frigo au bout de l’allée…
    -Bien sûr madame, bien sûr… Et pour me faire pardonner je vais me permettre de faire un geste commercial : voilà, vous achetez ce cercueil là, et je vous fais un deuxième à  moitié prix… Et revenez quand vous voulez, je serais heureux de vous accueillir…
    -Oui, ben plutôt mourir…! Merde, vous êtes contagieux vous !
    Et le jeune croque mort et la brave Lucienne se dirigèrent discrètement vers le frigo pour apporter la bière à Marcel…





    Les participations déjà reçues :
    -
    Celles de Catcent (1) et Pipolin (2)
    - Celles de Segolin(3 et 5) et Mandy (4)
    - Celle de Croc (6)
    - Celles de Raymonde (7) et la Licorne (8)
    - Celles de Fanfan(9) et de Prise de Chou (10)
    - Celles de Lena (11) et Martine27 (12)
    - Celles de Colette (13), Brigitte Hugo (14) et André (15)



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