• Le mascaret est un phénomène naturel qui se produit dans l'embouchure et le cours inférieur de certains fleuves lorsque leur courant est contrarié par le flux de la marée montante. C'est une brusque surélévation de l'eau, survenant lors des grandes marées, provoqué par l'onde de la marée montante.

    Il se produit alors une vague, plus ou moins haute, qui remonte le cours du fleuve et dont la puissance varie en fonction de la hauteur de la marée, du débit du fleuve à ce moment et de la topographie (profondeur et largeur du lit, bancs de sables, méandres, déclivité etc…..
    Il y a généralement 4 à 5 grosses vagues pouvant atteindre 2.5 m de hauteur, espacées d'environ 10 m et deux fois par jour. Le mascaret se propage ainsi sur plus de 150 km de distance puis disparaît dans les zones où le courant de marée est complètement affaibli.

    MASCARET est un mot gascon datant du XVIe siècle qui signifie " boeuf tacheté ". Il vient de mascara "mâchurer, tacheter", par analogie avec un animal bondissant. Dans certaines régions, on l'appelle improprement BARRE.

    Les mascarets les plus célèbres sont :

     

    • Pororoca sur l'Amazone
    • Rivière de Qiantang en Chine,

    En Gironde, il se forme en différents endroits où la rivière est large et peu profonde. Les meilleurs sites sont :
    • Gironde : derrière l'île Margaux (profondeur : 50 cm),
    • Garonne : derrière l'île d'Arcins, rive droite (80 cm); entre Langoiran et Podensac (2.5 m),
    • Dordogne : à Saint-Pardon (2.5 m) à quelques km en aval de Libourne.
    • Il ne peut pas remonter plus haut que la marée, soit à La Réole sur la Garonne et à Génissac sur la Dordogne.

     

    J'ai assisté au mascaret, pour la première fois en septembre 2010, avec un coefficient de marée de 106, à Saint-Pardon-de-Vayres, à 11 km de Libourne.

     

    10 ans plus tard, le 18 septembre 2020, je suis revenue admirer ce spectacle offert par la nature, avec mon frère, à Saint-Pardon-de-Vayres.

    Il fallait porter le masque et le nombre de spectateurs était limité à 1 000, mais c'était un jeudi, et nous étions peu nombreux.

    Le coefficient de marée était de 98, et la vague prévue à 17h05.

    Par rapport à 2010, beaucoup de choses ont changé : il n'est plus passible de circuler sur les berges, l'accès étant barré par des pancartes "propriété privée - défense d'entrer", pour s'approcher du lieu où la vague débute et il faut donc rester autour du port.

     

    De la berge, on aperçoit sur l'autre rive le château de Campus :

    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...

    Sur les bords de la Dordogne, il y a des carrelets (petites cabanes de pêcheur sur pilotis) :

    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...

    Il y a beaucoup de plantes sur la berge :

    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...

    Certains ont utilisé la cale de mise à l'eau pour mettre leur planche ou leur canoë à l'eau et partir en direction du château de Campus. 

    D'autres arrivaient en canoë ou planches sans doute d'autres ports :

    En attendant le mascaret - septembre 2020...
    En attendant le mascaret - septembre 2020...

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  • J'aime beaucoup les arbres, et en particulier les cyprès chauves (taxodium distichum).

    Je vous ai déjà parlé de cet arbre qui émet des racines aériennes : les pneumatophores lui permettant de respirer quand ses aiguilles sont tombées ("Cyprès chauves et pneumatophores") et qui se plait en milieu humide. 

    C'est un arbre magnifique au feuillage en forme de plumetis qui pousse le long des rivières, des lacs ou des étangs, et offre à l'automne de magnifiques couleurs orangées. Il est originaire de Louisiane.

     

    Je connais un parc, au bord du Lac de Soustons, dans les Landes, où les cyprès chauves sont très nombreux. Cette forêt, dont je vous ai déjà parlé en mai 2017, est magnifique, et les écureuils y sont très nombreux.

     

    Début septembre, nous y sommes retournés avec mon frère et ma soeur.

    Les cyprès chauves étaient toujours aussi beaux et les écureuils (que je vous montrerai bientôt) aussi nombreux et peu farouches.

     

    Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir et les faire défiler en appuyant sur les flêches, de chaque côté de la photo.

     

    Les arbres et la forêt :

     

    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...

    Les pneumatophores 'racines aériennes des cyprès chauves) :

    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...
    La Pointe des Vergnes, à Soustons...

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  • Le petit port ostréicole d'Arès, au bord du Bassin d'Arcachon, deux rangées de cabanes aux volets colorés, est toujours situé au même endroit, mais n'est jamais le même.

    Il varie selon la lumière, les saisons,  la météo, la marée, l'heure du jour, les bateaux amarrés...

     

    Ce matin du 16 août, la marée était basse et le ciel nuageux, la lumière était belle, laissant apercevoir la ville d'Arcachon en face, à une dizaine de kms à vol d'oiseau.

     

    D'autres articles sur ce port : "La femme Océane", "Le port ostréicole et les peintres", "Reflets du matin"...

    Le petit port ostréicole d'Arès - août 2020...
    Le petit port ostréicole d'Arès - août 2020...
    Le petit port ostréicole d'Arès - août 2020...
    Le petit port ostréicole d'Arès - août 2020...

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  • Je vous parle souvent des aigrettes garzettes que j'admire beaucoup et j'espère ne pas vous lasser ("L'aigrette, son reflet et son ombre", "Attachée de presse d'une aigrette garzette", "Libre et belle comme une aigrette garzette", "Bisbilles entre aigrettes garzettes"...)

     

    En juillet, j'ai observé une aigrette avec une technique spéciale de pêche, dans les anciens réservoirs à poissons : elle faisait semblant de s'envoler et plongeait. Je vous ai montré les résultats de sa pêche il y a quelques jours dans "Petit poisson ne deviendra pas grand".

    Voici maintenant la vidéo qui dure 1 minute et 26 secondes :


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  • Hier matin, je suis allée faire un tour au marché qui se tient tous les mardis matin, en plein air. J'ai eu du mal à trouver un endroit où accrocher mon vélo tant il y avait foule. J'ai mis mon masque et j'ai fait un rapide tour. J'ai vu des mangues, venues par avion, à 5,90 € l'unité ! Il y avait vraiment trop de monde.

    J'ai repris mon vélo et je suis allée saluer les aigrettes garzettes, près du port ostréicole. Il n'y avait que des mouettes, des canards et des ragondins, mais soudain j'ai vu passer une flèche bleue, à toute vitesse. Il venait du port et allait vers les buissons de spartines. La "flèche bleue",  c'est le surnom donné au martin-pêcheur. 

     

    Lorsque j'avais effectué la balade dans les Prés Salés, en octobre 2018, le guide naturaliste, Alexandre m'avait appris l'existence de martins-pêcheurs dans la Réserve, mais je n'en n'avais jamais vu. 

     

    Et là, depuis le début de l'été, c'est la 3ème fois que je vois voler une flèche bleue au-dessus des anciens réservoirs à poissons, à l'entrée de la Réserve des Prés Salés..

    Hier j'ai observé vers où il se dirigeait. J'ai pris mon appareil photo, un bridge Nikon avec un grand zoom et j'ai visé les buissons.

    Et là, gros bonheur, je l'ai trouvé, perché sur une branche. Il était très loin. J'ai pris plusieurs photos.

    J'ai crié : "Je l'ai eu !" quand j'ai vérifié sur l'écran que j'avais réussi à le photographier.

    Les photos ne sont pas parfaites mais l'on peut admirer le plumage bleu sur le dos et les ailes, orange sur le ventre de ce magnifique oiseau.

    La prochaine fois, j'irai avec un pied photo pour tenter de prendre des photos plus nettes.

    Mes premières photos de flèche bleue...
    Mes premières photos de flèche bleue...
    Mes premières photos de flèche bleue...
    Mes premières photos de flèche bleue...
    Mes premières photos de flèche bleue...
    Mes premières photos de flèche bleue...

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