Mon fils cadet, Aurélien, va bientôt passer sa soutenance pour obtenir son diplôme d'ingénieur, préparé en alternance pendant 3 ans. Fin août son contrat d'apprenti s'achèvera et depuis plusieurs mois il nous avait dit qu'il espérait travailler dès le 1er septembre.

Il a donc déposé son curriculum vitae sur des sites de recrutement sur internet et postulé à des offres d'emploi dès le mois de mars. Il a passé depuis de nombreux entretiens, de divers types, et dans plusieurs sociétés plus ou moins grandes.

Après avoir passé un entretien téléphonique pour un poste d'"ingénieur lean" dans une grosse société, il a été convoqué à Paris par la Direction des Ressources Humaines le 4 avril. Il avait réservé un vol Biarritz-Paris pour le 3 avril au soir mais la veille une grève des contrôleurs aériens s'est déclarée, le vol a été annulé.

A coeur vaillant rien n'étant impossible, Aurélien est parti en voiture de Dax jusqu'à Bordeaux et de là a pris un TGV pour Paris. Il n'a dormi que quelques heures mais le lendemain matin il était à son rendez vous avec les autres candidats, dont certains sortaient de Polytechnique et de Centrale. A priori il ne faisait pas le poids avec sa petite école d'ingenieur. Si ce n'est qu'il a préparé son DUT et son école d'ingénieur en alternance. Autre atout : son stage réalisé en Suisse l'été dernier dans une des filiales de cette société.

Séduit par les postes proposés il a émis, comme les autres candidats des choix quant à l'éventuelle affectation géographique. Quelques semaines plus tard il a été convoqué toujours pour ce poste, près de Nantes, ce qui correspondait à son premier choix et a rencontré le DRH du site et le Directeur recrutant.

Quelques semaines ont encore passé et il a été une nouvelle fois convoqué près de Nantes. Et puis la semaine dernière il a appris qu'il était pris pour ce poste, en CDI, à partir du 1er septembre. Il lui reste deux mois pour trouver un appartement et déménager avec Céline sa fiancée qui va postuler aussi sur la région Nantaise.