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Ce livre est une belle rencontre entre deux êtres que tout sépare, deux puiseurs de merveilles. Il est à la fois magique et déchirant. J'ai beaucoup pleuré en le lisant.
A ne pas lire si l'on est un peu ou beaucoup déprimé...
La quatrième de couverture : Si le temps nous est compté... Lou est une fille ordinaire qui mène une vie monotone dans un trou paumé de l'Angleterre dont elle n'est jamais sortie. Quand elle se retrouve au chômage, elle accepte un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. Malgré l'accueil glacial qu'il lui réserve, Lou va découvrir en lui un jeune homme exceptionnel, brillant dans les affaires, accro aux sensations fortes et voyageur invétéré. Mais depuis l'accident qui l'a rendu tétraplégique, Will veut mettre fin à ses jours. Lou n'a que quelques mois pour le faire changer d'avis.
Mon ressenti : Lou est une jeune femme à la fois peu sûre d'elle, toujours écrasée par sa cadette plus brillante, et à la fois pleine de ressources cachées. C'est elle la principale narratrice de ce roman. Se retrouvant au chômage lorsque le café où elle travaillait ferme elle accepte un emploi d'aide-soignante proposé par son conseiller pour l'emploi. Il s'agit pendant 6 mois de tenir compagnie à Will Traynor, tétraplégique depuis 2 ans, après avoir été renversé par une moto.
Lou va s'efforcer de redonner goût à la vie à cet homme qui ne quitte son fauteuil roulant que pour son lit, a perdu la femme qu'il aimait, ses amis, son boulot, et souffre énormément. Elle va faire preuve d'imagination, de créativité, de tendresse, d'amitié, de patience et d'amour...
Will est parfois odieux, mais à son contact il va s'adoucir et va faire émerger d'elle le meilleur.
Les autres personnages du roman sont également bien campés même s'ils sont moins attachants : Camilla, la mère de Will très froide, Patrick l'amoureux de Lou, sportif et égocentrique, Katrina la soeur de Lou, brillante et assez égoïste, Nathan l'aide soignant de Will.
Certains passages sont narrés par ces personnages secondaires qui tous se posent la même question : comment réagirions nous à la place de Will ?
Ce roman rappelle de loin "Intouchables" mais m'a encore plus émue, peut-être parce que l'amour de ces deux êtres, Will et Lou, est encore plus fort.
Ce livre fait presque 500 pages. Je l'ai fini ce matin à 1h00 et j'ai pleuré pendant plus d'une heure, ne pouvant plus le lâcher...
Mais j'avais ri aussi à certains passages...
Je suis entrée dans la peau de Louisa qui doute et fonce, propose, invente, transforme le petit monde autour d'elle, autant qu'elle le peut, tombe amoureuse...
J'ai tenté de comprendre Will et je l'ai admiré pour avoir fait émerger de Louisa ses talents cachés, avoir mis en valeur cette belle personne...
J'aurais appelé ce roman "Les puiseurs de merveilles"...
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Le Mimbeau, au Cap-Ferret (Bassin d'Arcachon, Gironde) est une bande de terre qui forme une presqu'île et offre d'un côté une vue superbe sur Arcachon et la Dune du Pyla et de l'autre sur le village des Pêcheurs au Cap-Ferret.
Pour se balader sur le Mimbeau, il faut traverser un petit chenal à marée basse. A marée haute il y a du courant et c'est plus compliqué. Il faut alors passer par le bout de plage qui relie le Mimbeau à la terre, après la Conche.
L'été ce sont surtout des plaisanciers en bateau qui débarquent sur ce bout de terre.
La vue sur le phare :
Et sur le village des pêcheurs et les pinasses :
Le phare, vu de plus loin, avec des immortelles au 1er plan. Mieux vaut avoir des chaussures pour se promener sur ce Mimbeau, car il y a aussi des chardons et des coquilles d'huitres...
Et des aloés en fleurs :
La vue sur les parcs à huitres :
Et celle sur la dune du Pyla :
Un petit coin de paradis à la fois préservé et accessible...
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A la Foire de Bordeaux, la semaine dernière, j'ai découvert sur un stand de nouveaux animaux de compagnie : les Bernard l'Hermite Terrestres. (BHT)
J'ai été étonnée de voir la diversité des coquilles proposées dont certaines peintes en ballons de foot (coupe du monde oblige), oiseaux ou têtes de poupées.
Je n'ai pas demandé le prix, ni de l'animal ni du minuscule terrarium avec palmier plastique proposé. Il y avait des acheteurs au stand.
Je viens de chercher plus d'informations sur le net et j'ai découvert deux sites trèsbien faits qui expliquent comment élever un bernard l'ermite terrestre :
http://coenobita.e-monsite.com/ : site dédié à cet animal et
http://www.animal-compagnie.fr/nac/bernard_hermite.html
Il lui faut de l'eau minérale et de l'eau de mer, un terrarium de 45 cm de côté (pour 7 à 8 BHT) avec des cachettes et de quoi grimper, des coquilles vides pour lui permettre de changer, de la nourriture fraîche, une température entre 23° et 29°, une humidité entre 65-85%. Et il faut au moins 5 BHT car cet animal a besoin de vivre en compagnie.
Bref, ce n'est pas aussi simple...
Apropos si vous êtes intéressés parc ces BHT, le domaine Hermy.fr et la marque Hermy sont à vendre...
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Au sens propre, et uniquement les vaches-animaux...
Les autres, les vaches-humains plombent plutôt l'atmosphère...
J'ai découvert cette information dans un article de Jean-Luc Eluard, rédacteur Cap-Sciences dans le Magazine du journal Sud-Ouest.
D'abord en janvier, 90 vaches dans une atmosphère confinée ont fait exploser leur étable, par leurs émanations digestives de méthane.
les explications : la vache est un ruminant : elle ne digère pas ses aliments d'un coup. Elle broute tranquillement des brins d'herbe, s'allonge et rumine. Les brins descendus dans un de ses 4 estomacs remontent vers la bouche et elle les mâche à nouveau pour les réduire encore. Ainsi en 6 à 8 h de rumination quotidienneelle produit environ 160 litres de salive. Tout est ensuite renvoyé dans le rumen, l'un de ses estomacs où les aliments vont rester de 24 à 48 h, en étant décomposés par l'activité microbienne. Ce qui provoque une fermentation qu'elle évacue en rotant toute la journée. Elle émet alors du méthane, très combustible et fort contributeur de l'effet de serre. Le méthane absorbe 23 fois plus de rayonnement solaire que le CO2 : retient 23 fois plus la chaleur terrestre que le dioxyde de carbone.
Une vache émet en moyenne 90 kilos de méthane par an, soit assez en une semaine pour faire rouler une voiture sur 100 kmw. Les 1,3 milliard de vaches sur la Terre émettent ainsi 18 % des gaz à effet de serre par leurs rots (et non par leurs pets ou leurs déjections).
Des olutions ont chérchées par l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) pour diminuer ses émissions. Ajouter du lin à leur régime alimentaire permettrait de réduire l'émission de méthane de 20 %... Leurs émissions de gaz à effet de serre passerait à 14,4 %...
Des chercheurs imaginent des systèmes permettant de récupérer le méthane dans leur rumen.
Imaginez les vaches se déplaçant plus vite que les trains qu'autrefois elles regardaient passer sans bouger...
Ou pensez à mettre une vache dans votre moteur à la place du tigre...
Celle-ci est moins dangereuse...
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Début juin je suis allée rejoindre mon fils Juliene t sa compagne Célia en vacances au Cap-Ferret. Il faisait beau et chaud mais c'était marée basse.
Nous avons traversé le chenal presqu'à sec pour rejoindre le Mimbeau, bande de terre qui forme une presqu'île et offre une vue superbe sur Arcachon et la Dune du Pyla d'un côté et de l'autre le village des Pêcheurs au Cap-Ferret.
J'ai aperçu une aigrette qui cherchait sa pitance dans l'eau du chenal.
Elle voulait sans doute que je réalise un book pour elle (comme je l'ai déjà fait pour la chauve-souris ou l'hérisson) car elle a défilé devant moi, de manière très professionnelle, m'offrant tous ses profils, sa plume blanche en panache.
Pour en savoir plus sur l'aigrette garzette, oiseau au corps élancé et élégant au plumage blanc http://www.oiseaux.net/oiseaux/aigrette.garzette.html
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