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Par écureuil bleu le 6 Juillet 2013 à 19:36
La ville de Boulazac (Dordogne), à l'est de l'agglomération Périgourdine devait investir dans une nouvelle station d'épuration capable d'absorber pour les trente ans à venir 36 000 équivalents habitants. Plutôt que d'opter pour une station classique, avec ses très inesthétiques cylindres de béton, la municipalité a choisi un procédé original baptisé Organica, inventé et développé en Hongrie par OTV, filiale du groupe Veolia.
Sous de grandes serres, des plantes exotiques plongeant leurs racines dans les boues d'épuration se chargeront d'absorber une partie de la pollution. Ce procédé est particulièrement esthétique puisque seules dépassent du sol des feuilles vertes exubérantes et des fleurs aux multiples couleurs.
Les travaux, d'un montant de 8,8 millions d'euros, devraient débuter cet été dans la zone industrielle. La station devrait entrer en service d'ici un peu plus de deux ans et s'intégrera dans un circuit pédagogique destiné aux enfants des écoles.
Ce procédé a déjà été testé avec succès dans la stationd de traitement de Lude dans la Sarthe, mise en service en décembre 2009, et en Gironde à Ludon-Médoc (station d'épuration mise en servic en septembre 2012). Photo prise sur le site de la députée Pascale Got (http://www.pascalegot.fr/?p=6712)
Ce système Organica, innovant et performant de traitement des eaux usées associe les derniers développements en matière d'ingénierie écologique et les technologies de traitement conventionnelles. Il s'appuie sur des traitements par boues activées dans différents bassins placés en dessous de la serre, offre une qualité d'eau rejetée conforme aux exigences réglementaires et permet une économie d'énergie intéressante par rapport à une station classique.
Pour en savoir plus sur le procédé :
http://www.veoliaeau.com/medias/dossiers/organica-traitement-eau.htm
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Par écureuil bleu le 21 Juin 2013 à 19:41
Il y avait au Jardin Public de Bordeaux un cèdre du Liban magnifique.
Photo Sud-Ouest
Il avait été planté en 1858 et a été abattu en décembre 2012 car il était malade (décollements d'écorce, racines dévorées par un champignon...) et dangereux pour les promeneurs.
Depuis des sculptures ont été réalisées avec ses branches mortes et installées à sa place.
Un coutelier de Bordeaux, Michel Saphores, a pris contact avec les services municipaux pour récupérer un peu de bois afin de réaliser les manches d"un couteau.La branche du cèdre a été débitée en plaquettes de 13 cm sur 3 tandis que les lames étaient forgées dans l'atelier de Thiers. Michel Saphores a réalisé l'assemblage après avoir poli puis découpé les plaquettes de cèdre, retravaillé les aciers et assemblé tous les éléments avec des vis, pour plus de longévité et de résistance. 300 couteaux sortiront de cet atelier. (Source : journal Sud-Ouest)
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Par écureuil bleu le 12 Mars 2013 à 19:57
A quelques jours d'intervalle j'ai lu deux articles annonçant l'utilisation d'urine comme source d'énergie.
Au carnaval de Rio (Brésil) tout d'abord, les batteries de quelques "trios electricos", énormes camions surmontés de hauts-parleurs, accompagnant la foule dansant la samba ont été alimentées par de l'urine humaine. Cela présente deux avantages : éviter que les fêtards n'urinent partout et faire des économies d'énergie.
Les flux d'urine sont récupérés dans un réservoir qui entraîne une dynamo produisant de l'énergie, emmagasinée dans les batteries. (Source : rubrique Insolite du journal Sud-Ouest). Pour les hommes, pas de problème, mais comment les femmes peuvent-elles contribuer à cette production ?
Au Nigéria, des collégiennes de 14 ans ont mis au point un générateur d'électricité qui carbure à l'urine plutôt qu'au diesel. En faisant pipi dans une bouteille et en y plongeant une cellule electrolytique on pourrait couvrir les besoins en électricité d'un foyer ordinaire (quelques ampoules, un ventilateur et une télévision pendant 6 heures), tout cela avec un seul litre d'urine. Sur une année cela permettrait de faire rouler un véhicule sur 2 700 kms.
Des recherches sont menées depuis plusieurs années, en Europe et aux Etats-Unis pour utiliser l'urée (présente à 2 % dans l'urine). Chaque être humain produisant de 1 à 2 litres d'urine chaque jour, il serait plus judicieux d'utiliser cette capacité énergétique plutôt que de gaspiller de l'énergie à la retraiter.
Pour en savoir plus : http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/03/07/01008-20130307ARTFIG00553-de-l-urine-dans-le-moteur-quatre-nigeriannes-y-croient.php ou http://www.fournisseurs-electricite.com/fournisseurs-etrangers/actu-des-producteurs/1432-lurine-source-denergie
Le célèbre Manneken-pis à Bruxelles - photo Wikipédia
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Par écureuil bleu le 11 Mars 2013 à 19:44
Vous avez bien lu. Il n'y a pas de faute de frappe. Il s'agit bien de "poisson tanné" et non de "poisson pané".
Le stand le plus innovateur du Salon des femmes créatives, à La Teste de Buch présentait un atelier de tannage de peaux de poisson.
Monique Philip, présidente de l'association "Femmes de mer" va créer le premier atelier de tannage de peaux de poisson dur le Bassin d'Arcachon, pour -dit-elle- "valoriser un déchet et apporter une valeur ajoutée au poisson".
Ce tannage du poisson est pratiqué en Suède et sert à la confection de manteaux et vestes.
Monique Philip récupère des peaux de poisson auprès des poissonniers et des grandes surfaces du Bassin d'Arcachon (congre, roussette, lotte, saumon) et les tannent en utilisant des produits naturels : décoctions d'écorces locales (mimosa, chataignier, chêne).
La peau de poisson a une qualité particulière : elle est étanche.
Ce premier atelier devarait voir le jour dans une cabane du port de La Teste de Buch.
Le nom est déjà trouvé "Femer".
J'ai discuté sur le stand avec une des animatrices pour connaître le nom des poissons ayant servi à confectionner les peaux présentées qui -rassurez-vous- n'ont aucune odeur.
Une peau de lotte :
Un porte-cartes fait main :
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Par écureuil bleu le 27 Janvier 2013 à 17:54
... pour en faire des bracelets colorés...
J'ai acheté samedi un catalogue de tricot "mailles créatives" spécial accessoires, proposant des modèles pour tricoter et crocheter de la tête aux pieds : chaussettes, mitaines, écharpes, bonnets, sacs...
4 pages sont consacrées à des modèles réalisés en "coton recyclé". Next ReCotton est un fil très épais provenant de restes de production de textile (bords découpés de la production de t-shirt en jersey), disponible en 160 coloris , tricotables avec des aiguilles ou crochets de 10 à 15 mm d'épaisseur.
Ce coton recyclé permet de tricoter des bracelets, des écharpes, des bandeaux, des sacs, et accessoires d'intérieur décoratifs.
J'ai sorti mon vélo et suis allée au centre voir si la petite mercerie en proposait. La commerçante ne connaissait pas.
Rentrée chez moi, j'ai décidé d'essayer quand même. J'ai trouvé dans un sac de linge à jeter un vieux pyjama rayé, avec quelques tâches de rouille.
J'ai découpé une lanière d'une cinquantaine de cm de long et d'environ 1 cm de large dans une des jambes, trouvé un crochet 10 et commencé un bracelet.
J'ai réalisé une chaînette de 18 mailles + 1 maille en l'air pour tourner et j'ai continué en mailles serrées.
Je vous passe les premiers essais, réalisés sur un tee-shirt blanc.
Attention à découper des lanières suffisamment longues, sinon il faut rajouter du fil en le cousant au précédent.
Utilisez des tee-shirts colorés, même bariolés, ce sera plus joli...
J'avais lu il y a quelques temps un article sur une dame qui découpe des sacs en plastique colorés en lanières et les tricote pour en faire des sacs. Mais le plastique doit être moins agréable à tricoter que ces lanières de jersey...
Et si vous réalisez des bracelets ou autres avec cette technique, envoyez moi des photos ou un lien vers votre article...
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