Je me promène régulièrement aux alentours du port ostréicole, en espérant revoir des martins pêcheurs. Sur les anciens réservoirs à poissons j'observe souvent aigrettes garzettes, hérons cendrés, héron bihoreau, cygnes, canards, mouettes rieuses, ragondins, foulques, poules d'eau et parfois un héron bihoreau ou une grande aigrette.

Ce matin là, le ciel était menaçant. J'ai aperçu un bec qui se détachait au bord de l'eau zébrée :

En regardant mieux, j'ai vu qu'ils étaient deux.

Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus et les faire défiler en cliquant sur les flèches, de chaque côté de l'écran

J'ai reconnu des "Chevaliers guignettes".

Le chevalier guignette est un limicole. Il trouve sa nourriture dans les eaux peu profondes ou leurs abords.

Le plumage du Chevalier guignette est brun-gris barré de brun foncé sur le dessus qui contraste particulièrement avec le dessous blanc cassé. Le bec, long et rectiligne est un outil indispensable pour sonder la vase en quête de nourriture. Les pattes sont gris verdâtre pâle. En vol, on perçoit assez nettement la bande blanche qui traverse les  ailes surtout lorsque celles-ci sont arquées vers le bas et battent par saccades. Également évident, le croupion sombre.

Une barre blanche partant du bec s'étale jusqu'au dessus de l'oeil.

Source : www.oiseaux.net

Il y a quelques jours, je vous avais parlé de mon ancien collègue, Jean-Luc Loustalot, qui pratique le beach art, depuis le premier confinement., et je vous avais montré sa création éphémère, sur la plage de Saint-Brice.

J'avais rédigé un article pour le journal Sud-Ouest, en tant que correspondante locale :

Vendredi dernier, il en a réalisé une nouvelle que je suis allée admirer, dessinée sur le sable mouillé à marée basse. Son épouse pilote un drone, pour immortaliser ses créations dans leur intégralité. Vendredi il y avait du vent, pour le bonheur des kite-surfeurs (que je vous montrerai bientôt), mais cela rendait le maniement du drone plus complexe.

Voici 2 photos prises par Evelyne avec le drone :

Quelques photos prises avec mon appareil photo :

La mer commence à grignoter et effacer la création de Jean-Luc :

Depuis la 1ère fois où j'ai assisté à la création de Jean-Luc, j'avais cherché des techniques pour tenter de photographier son dessin dans son intégralité sans investir dans un drone. 

Certains artistes photographient leurs oeuvres avec une caméra go-sport accrochée à un cerf-volant.

J'ai pensé à une échelle double sur laquelle j'aurais pu monter pour avoir une vue d'ensemble, mais il aurait fallu 1) la porter et 2) éviter qu'elle ne s'enfonce dans le sable mouillé.

J'avais une perche pour selfie jamais utilisée, et j'ai tenté de l'utiliser, avec mon smartphone. La technique n'est pas encore au point, mais avec une perche un peu plus  longue et de l'entraînement, cela devrait pouvoir fonctionner...

Hier il a fait très beau (24° l'après-midi). Jean-Luc Loustalot, mon ex-collègue m'avait prévenue qu'il réaliserait une nouvelle oeuvre de beach art sur la plage de Saint-Brice, comme il y a quelques semaines . Le beach art consiste à dessiner sur le sable mouillé à marée basse. Les œuvres sont éphémères, effacées par la marée. 

Je suis allée voir son oeuvre, et en attendant que la marée monte et l'efface, j'ai aperçu un limicole au long bec, un courlis cendré :

Les courlis sont de grands limicoles au long  bec incurvé vers le bas. Avec une longueur de plus de 50 cm, une envergure d'un mètre environ et un poids pouvant dépasser le kilo, le Courlis cendré (numerius arquata) est le plus grand d'entre eux. Son bec arqué, qui lui a valu son nom spécifique "arquata", mesure 10 à 15 cm. 

Source : oiseaux.net

Il y avait aussi une aigrette que j'ai eu le plaisir de voir s'envoler :

En rentrant chez moi, en vélo, j'ai aperçu une huppe fasciée que j'ai suivie des yeux lorsqu'elle s'est envolée plus loin. Je l'ai rejointe en vélo mais elle est partie vers la forêt.

Et là, j'ai admiré une belle glycine blanche débordant d'un jardin. Cherchant une repousse près de la clôture j'ai repéré et ramassé une dizaine de graines, que je ferai germer.

Quelle chance !

En juin 2011, j'ai visité la Suisse où mon second fils effectuait un stage.

J'ai découvert Berne, inscrite au patrimoine culturel mondial de l'UNESCO, pour son patrimoine médiéval urbain. J'ai admiré cette Tour de l'Horloge. 

La Zytglogge en dialecte bernois ou Tour de l'Horloge est une horloge astronomique du xvi^e siècle comportant un jacquemart (automate d'art représentant un personnage sculpté en bois ou en métal, qui indique les heures en frappant une cloche avec un marteau) et un carillon. L'horloge indique l'heure de Berne, soit 90 minutes de retard par rapport à l'heure d'été et 30 minutes de retard par rapport à l'heure d'hiver.

Sur le cadran astronomique, une boule noire et or montre les phases de la lune et un cadran rotatif indique les signes du zodiaque :

Sur la droite du cadran se trouve le carillon qui démarre chaque heure, 3 minutes avant l'heure pleine.

Un fou fait résonner de petites cloches, le nombre de coups indique la prochaine heure, pendant qu'une ronde de 7 ours se met à tourner, figurant les jours de la semaine : le premier ours montant un cheval symbolise le dimanche, il est suivi par 6 ours (lundi à samedi) chacun représentant un métier différent.

Le quatrième ours, lorsqu'il sort, tourne la tête. Il symbolise le mercredi, le tournant de la semaine.

Lorsque l'heure pleine arrive, Chronos (le petit homme botté assis sur la chaise dorée) tourne le sablier qu'il tient dans sa main, commence à compter les coups en faisant remuer son menton barbu et agite de gauche à droite son sceptre doré. Un lion doré sur sa gauche secoue vigoureusement la tête pour chaque coup indiquant l'heure.

Au même moment, au sommet de la tour, un imposant homme doré (le jacquemart) frappe la grande cloche, un coup pour chaque heure. Tout ceci est initié par le chant d'un coq mécanique remuant ses ailes, il chantera également au milieu et à la fin de cette représentation.

Source : wikipédia

Je vous ai montré le château de Stockhalper, une enseigne et une gargouille à Brigue, ma balade dans les rues de Brigue, dans le Valais. C'était en juin 2011, je passais  quelques jours en Suisse, pour voir mon fils qui effectuait un stage.

Après avoir visité Brigue, nous avons été visiter Oberwald, un village typique de ce canton du Valais.

Devant l'un des chalets en bois, il y avait de vieux outils :

La petite église et le cimetière :

Et une petite fleur sauvage :