• Les résultats du Café Thé n° 90 - Amerrissage immédiat...

    Pour ce 90ème Café Thé, je vous ai proposé de contempler ces photos de mouettes en cours d'atterrissage (photos prises près du port ostréicole à Arès)

     

     

     et de nous raconter au choix :

    - soit leur histoire (à la manière de Jean de La Fontaine, ou pas...)

    - soit un vol qui vous a marqué 

    Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

     

    Vous êtes 4 à avoir participé et 74 votes ont été exprimés. 

    Vos votes ont désigné comme gagnant  Laura du blog : "Le blog de Laura Vanel-Coytte : ce que j'écris, ce(ux) que j'aime..." avec 34 voix, loin devant Jill Bill (22 voix),Ecureuil bleu (10 voix) et Renée (8 voix).

     

    Bravo à Laura, la gagnante et aux autres participantes et merci à ceux qui ont voté ! 

    1ère) Laura du blog du blog "Le blog de Laura Vanel-Coytte : ce que j'écris, ce(ux) que j'aime..." :

    Paysages avec oiseaux

    Ce n'est pas de la roupie de sansonnet,

    Ce sonnet de Nerval, cet épitaphe

    Où il se compare  tantôt au sombre Clitandre

    Quand il n'est pas "gai comme un sansonnet"

     

    Je ne prétendrais jamais faire aussi bien

    En parlant des corbeaux que mon grand-père imitait

    Ou des serins à nos fenêtres, qu'on enfermait

    Que dire de l'ombre du héron près du grand bassin?

     

    Comment ne pas évoquer Le chardonneret

    De Carel Fabritius, rendu célèbre par Donna Tartt

    Dans un poème qui se désire comme un sonnet?

     

    Pour revenir aux corbeaux de Van Gogh

    Et à l'ombre du héron de la fable

     

    Comme  la mort  de mon grand-père et de l'artiste

    2ème) Jill Bill du blog : "Melting-pot"  :

    La rieuse et le fretin...

     

    Un petit poisson un petit oiseau

    S'aimaient d'amour tendre, la la la la...

    La rieuse n'en a cure de la chanson,

    Ah ah ah ah...Ventre affamé n'a point d'oreille

    Alors de coeur, une histoire... !

    Le fretin ruse, en finaud,

    Avec moi, tu t'étoufferas !!

    Je suis plein d'arêtes, la solution,

    Je te conseille

    Une bouchée de tendres têtards !

     

    Ah, lâcher pour l'ombre la proie,

    Ce beau parleur m'embobine, suis-je crétine...

    Mais il n'a point tort, dans l'fond !

    Parlementer ainsi c'est pourtant faire don

    A un autre de sa cantine

    Qui gobe lui l'épinoche, sans plus d'émoi !

     

     

    Moralité

    Comme Vire a son andouille

    La rivière a son niquedouille !

     

     

    3ème) Ecureuil bleu :

     

    Mais qu'ai-je fait encore ? Je me suis trompée de route et je vais encore arriver bonne dernière ! 

    A moins que je tourne à 90 ° et que je mette le turbo.

    J'arriverai la première, atterrirai sur la branche, surveillerai le poisson.

     

    Elles ont pris trop d'avance : ça va être compliqué de les dépasser.

    Il faut que je fasse diversion pour les détourner : "Eh, les filles, z'avez vu le pain ? Il y a des baguettes près des ragondins !".

     

    La ruse était bonne. Les mouettes en tête sont allées rejoindre canards et ragondins, pour grignoter un peu de pain.

     

    Me voici seule sur la branche que je convoitais : confortable et idéale pour surveiller les poissons !

     


     

     

    Mais à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire !

    4ème) Renée du blog : "Envie de..." :

     

    Enfin j’ai pu m’échapper, venir au bord du lac me fait du bien. Laisser mes pensées vagabonder, oublier que j’attends cette réponse qui ne vient pas. Qui ne viendra sans doute plus. L’âge m’a-t-on dit pour ce poste ne compte pas, au contraire seule la motivation. Et je l’avais, l’ai encore.

    J’espérais tellement avoir ma chance. Trois langues étrangères me semblaient un atout comme l’expérience des voyages et surtout une expérience similaire, il est vrai, il y a bien longtemps.

    Ce job m’aurait permis de renouer à mon rythme avec le monde du travail en faisant ce que j’aime par-dessus tout. Voyager, partager ces découvertes et un bonheur, que je ne connaîtrai sans doute pas, ou plus dans la vie réelle.

    Sur la toile cela est depuis longtemps le cas, il aurait fallu que cela devienne une réalité.

    Je regarde ces mouettes qui vont et viennent, dans un ballet incessant, semblant me narguer. L’une d’elle me scrute sans gêne explore mon âme, que voit-elle ?

    Du désarroi sans doute un peu d’amertume aussi, puisque mes courriers sont restés sans réponse, ce qui me semble-t-il n’est guère poli, que penser que dire. Rien.

    Il est à se demander comment réagissent tous ces gens qui envoient tant de CV chaque semaine, sans aucune réponse, comme si, eux aussi passaient à la poubelle, comme les lettres bien trop souvent.

    Virevoltez, riez mouettes le monde et les mœurs changent pour nous mais, vous pouvez encore en rire. 

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