Pour ce 160ème Café Thé, je vous ai proposé de broder autour de cette photo d'une pleine lune. 

Vous pouviez nous raconter ce que vous inspire cette photo, ou ce que vous inspire la lune en général (voyage interstellaire, rêverie, insomnies, jardinage ou autre), lune bleue ou lune rousse...

Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

Vous êtes 5 à avoir participé (Jill Bill, Rose, Marine, Colette et Livia)

et je vous en remercie.

Bravo à tous et toutes !

Je vous ai présenté les 4 premières participations il y a 2 jours. Voici celle de Livia.

"Madame la Lune..." de Livia du blog : "Livia augustae" 

De tout temps, les poètes ont écrit sur la Lune de charmants et élogieux poèmes, vantant sa beauté, sa lumière et sa rondeur.

C’est très joli quand Musset nous la décrit sur le clocher : « comme un point sur un i...»

Lucie Delarue- Mardrus, d’une plume experte renchérit : « Pleine lune qui fait les beaux minuits d'argent… »

Théodore de Banville, quand à lui, la trouve capricieuse : « Avec ses caprices, la Lune, Est comme une frivole amante… »

Mais pour ma part, bien que je trouve Séléné très belle, je ne l’apprécie guère, car lorsqu’elle grimpe à son zénith, sur le clocher, ou qu’elle se perche sur les branches des arbres pour mieux se glisser dans ma chambre, Morphée s’en va, emportant le sommeil bienfaiteur et tous mes rêves...

Me voilà donc, les yeux ouverts dans le l’obscurité.

Pourtant Séléné ne réveille jamais son amant Endymion quant à son zénith elle vient le caresser la nuit, celui-là peut dormir tout son saoul.

Alors, comme nous sommes en guerre toutes les deux, je la guette sur le calendrier, je suis pas à pas son élévation, je me barricade afin qu’elle ne se faufile pas chez moi, mais...rien ne l’arrête la Lune, quand elle inonde les nuits de sa pâle clarté, ne laissant nuls coins sombres aux alentours, parfois un chien ivre d’amour hurle vers elle, mais la belle Séléné  ne lui concède pas un regard.

Les savants, lui donnent de jolis noms :

Lune rousse.

Lune rose.

La Lune de ce mois d’août est appelée Lune bleue.

Mais je sais que malgré tous ces jolis poèmes écrits pour elle, et tous ces jolis patronymes qu’elle porte avec insouciance, elle  n’est pas mon amie puisqu’elle me tient éveillée !