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Un rêve étrange...
Plus le Grand Jour (mariage de mon fils cadet) s'approche et moins je dors... Je me réveille en plein milieu de nuit et je n'arrive plus à me rendormir.
Dans la nuit de jeudi à vendredi j'ai fini par me rendormir après deux heures d'insomnie. Et j'ai rêvé que c'était samedi.
La cérémonie allait commencer et j'avais oublié tous mes appareils photo. Je n'avais plus le temps de repartir les chercher...
Ca me chagrinait de ne pouvoir garder aucune trace de l'événement...
Le réveil a sonné à 6h15 comme chaque matin lorsque je travaille et je me suis levée sans connaître la suite... Dans la réalité, cet après midi j'ai chargé les batteries de mes appareils photos, deux bridges : un Sony très lumineux et un Nikon avec un zoom très puissant, et un compact Lumix. Je serai armée pour saisir des instants de bonheur demain...
Tags : reve, photo, deux, rendormir, avais
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Commentaires
j'ai connu cette période où l'on passe des rires aux larmes car c'est un cap dans la vie de toute maman : l'oiseau quitte son nid : j'avais écrit pour Rémy (mon fils âgé de 26 ans) ce poème :
Aujourd’hui mon fils, tu es un homme et tu viens de te marier
Je n’ai pas vu le temps s’écouler, tout est passé si vite
5 ans, nous avons du attendre entre ta sœur Adeline et ma grossesse
Que je croyais ce bonheur devoir y renoncer.
Pourtant petite graine tenace, tu es venu te loger dans mon ventre
et tu t’es accroché à cette vie que je croyais menacée
Mais c’était sans compter sur ton incroyable ténacité
Je voyais mon ventre s’arrondir et ta petite vie prendre de plus en plus de place,
dans mon corps et dans mon cœur
Si tu savais le bonheur que nous avons ressenti
Lorsque l’échographie à révélé que nous attendions un fils.
Nous étions comblés. Parents d’une ravissante petite fille
j’étais pressée de voir à qui tu allais ressembler
Mon petit homme, ma petite merveille déjà si agitée
Et lorsque le jour est venu et que nos yeux se sont croisés
Je savais que désormais nos destins seraient liés
Tu nous as ravis de tes premiers sourires, de tes babillages enfantins,
De tes câlins dont jamais je ne me lassais…
De tes espiègleries de petit garçon, avide de découvrir le monde
Curieux de tout…
Tes premiers pas, je les ai suivis avec frayeur
Mais je savais qu’il me fallait te laisser
Découvrir le monde A ton rythme
Respecter tes chutes, pour que seul
Tu apprennes à te relever
Et faire face à la vie que je t’avais donnée
J’étais là, à tes côtés, Tour à tour, confidente
Amie, maman, Infirmière souvent…
Bientôt l’école et la séparation,
Te laisser vivre sans t’étouffer
Pour que tu deviennes celui que tu es aujourd’hui
Un être équilibré, heureux de vivre
Un battant, au cœur rempli d’amour
Un ami fidèle sur lequel tes amis peuvent compter
Un enfant de lumière qui transmet à chacun
Sa bonne humeur journalière
Et qui est toujours prêt à tendre la main à qui en a besoin
Pour tout cela et bien plus encore
Je te souhaite, mon enfant, mon amour
Tout le bonheur du monde avec celle que tu as choisi d’épouser
Je sais que tu feras un merveilleux père
Que tu inculqueras à mes petits enfants, tes valeurs
Si précieuses et si rares en ce bas monde
Où la devise est devenue : « Le chacun pour soi »
Aujourd’hui mon oisillon, devenu « aigle royal »
Doit prendre son envol.
Mais sache que quoi qu’il t’arrive en ce bas monde
Je serai toujours là pour toi
Et que mon amour de maman, toujours survivra.
Moun qui t'aime