• Un livre émouvant : "De l'autre côté des montagnes" de Kevin Canty...

    J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux éditions Albin Michel qui m'ont permis de découvrir ce roman.

     

    Informations pratiques : roman de Kevin Canty, paru aux éditions Albin Michel

    en février 2018. 258 pages

     

    La 4ème de couverture :

    1972, Silverton, petite ville du nord-ouest des Etats-Unis. La mine d'argent fournit du travail aux hommes, régit la vie des familles et domine les existences. Certains se résignent à une vie de rude labeur, d'autres ne rêvent que d'échapper à ce destin. Mais lorsqu'une catastrophe survient à la mine, coûtant la vie à des dizaines d'hommes, c'est toute une communauté qui est frappée par une onde de choc et de chagrin.

    A la manière de Russell Banks dans De beaux lendemains, Kevin Canty s'attache aux conséquences de cette tragédie sur des hommes et des femmes qui, malgré tout, ne perdent pas espoir. Comme Jordan, qui se retrouve désormais seule pour élever ses jumelles, ou David, forcé de renoncer à ses études après la mort de son frère. Quant à Ann, qui voulait à tout prix un enfant, la voici à vingt-deux ans dépossédée de sa vie. Et pour Lyle, l'un des rescapés, l'existence prend soudain un autre sens. S'inspirant d'un fait réel, Kevin Canty saisit ces destins à la perfection et fait revivre toute une époque, nous offrant des pages débordantes d'humanité.

     

    Mon ressenti :

    L'histoire se déroule dans le nord-ouest des Etats-Unis, en 1972.

    David étudie à l'université, à Missoula, et rejoint le week-end ses parents, de l'autre côté des montagnes à Silverstone, petite ville minière de l'Idaho, rurale et isolée. Il croise là-bas son frère, Ray, sa femme, Jordan, et leurs jumelles.

    En dehors de la mine, il n'y a que des bars où tous se saoulent, et l'Oasis, une maison close.

    Une catastrophe survient : des centaines de mineurs sont coincés dans les galeries : il y aura peu de survivants.

    L'auteur nous fait partager l'angoisse des mères et des épouses qui attendent des nouvelles, puis l'onde de choc, le chagrin, noyés dans l'alcool. Le paysage est aussi triste que l'air qu'ils respirent tous, chargé de cadmium et autres produits toxiques, mais aucun ne veut partir.

    Le récit est émouvant, mais l'alcool noie tout. Aucun personnage n'est vraiment attachant. 

    Il y a quelque chose qui ne prend pas. Beaucoup de personnages qui vivent en parallèle mais sans véritable lien entre eux. Il manque une émotion collective, une révolte à la Zola. Et il y a trop de scènes de beuveries dans des bars enfumés...

    Et de l'autre côté des montagnes, ce n'est pas mieux...

    J'aurais aimé en apprendre plus sur l'après catastrophe : que vont faire les dirigeants de la mine : la fermer ou pas, indemniser les victimes et leur famille ou pas, améliorer les conditions de vie et la sécurité des mineurs ou pas ?

    C'est un livre bien écrit, émouvant mais il manque une étincelle pour que ce soit un coup de coeur (l'étincelle qui a mis le feu dans la mine et dont on ne saura rien).

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 4 Mars 2018 à 20:42

    ..tu l'as lu jusqu'à la fin, tu as donc un peu "accroché"...

    Bises du soir,

    Mireille du sablon

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    2
    Jeudi 8 Mars 2018 à 00:51
    Dani Miaou X 7

    Effectivement, parfois il manque quelque chose.

    Je pense pareil de certains films qui ne vont pas assez au fond des choses.

    Bisous

    ps : réponse à ton com

    Oui, Emi a des poses marrantes parfois (comme tous les chats d'ailleurs)

    Gnocchi ... ça me dit quelque chose.

    Tu avais fait un article sur Gnocchi ?

    Bisous 

      • Jeudi 8 Mars 2018 à 19:53

        Gnocchi était la chatte de mon fils. Je l'ai gardée plusieurs fois. Elle est morte l'an dernier. Bisous

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