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EB - Un roman noir prenant : "Ministre de la nuit" de Yorgos Skambardonis...
J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse critique", organisée par Babelio en septembre 2020.
Merci à Babelio et aux Editions Monemvassia pour cet envoi.
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Informations pratiques : Roman d'Yorgos Skambardonis, paru aux Editions "Monemvassia", en septembre 2020. 311 pages. 15 €.
La 4ème de couverture :
Un roman noir dans la Grèce du nord, loin des clichés touristiques.
Le héros, quinquagénaire en instance de divorce, doit son surnom de "Primo" à ses études d'architecture en Italie, où il a plus que flirté avec l'extrême gauche, et contracté le virus des spaghettis et du Campari. Ayant hérité de l'entreprise paternelle de Pompes Funèbres, il y a découvert la face obscure de ses semblables, souvent révélée à l'occasion d'obsèques familiales.
Joueur invétéré depuis sa jeunesse, au poker et à la roulette, il va tomber, à cause d'une dette importante, sous la coupe du "Ministre de la Nuit", parrain de la mafia de Macédoine qui, depuis son bunker près de la frontière bulgare, dirige tous les trafics possibles, et détient le moyen original de terroriser ceux qui lui résistent.
Primo, poussé par son goût du risque et son aversion pour une existence rangée, va aussi découvrir les liens sulfureux entre le monde de la pègre et celui de la politique.
La rencontre avec la belle Oxana, ange déchu, échouée au milieu de nulle part dans une boîte de nuit de bas étage, va-t-elle lui permettre d'échapper à ses démons ?
Un style incisif, des expressions imagées, parfois créées de toutes pièces par l'auteur, un récit où l'horreur côtoie le grotesque.Mon ressenti :
Ce roman se déroule de nos jours, en Grèce. Yannis Bekhtis, surnommé "Primo" est à la tête d'une entreprise de pompes funèbres, héritée de son père. En cours de divorce et addict au jeu, il tombe sous la coupe du "Ministre de la nuit", parrain de la mafia Grecque, usurier, passeur, proxénète et trafiquant. Primo se retrouve calife à la place du calife, et amoureux de la belle Oxana, prostituée Bulgare.
J'ai apprécié le style de l'auteur très imagé, et l'originalité de l'intrigue. Les noms des personnages et des lieux m'ont parfois déconcertée, mais j'ai aimé découvrir ce côté noir de la Grèce, bien différent de celui que je connaissais pour y avoir été plusieurs fois en vacances.
Quelques extraits :
- C'est aussi un tricheur de première. Il pourrait te tirer les plombages des dents sans que tu t'en aperçoives.
- L'avocat Margaritis Hadzithanassis avait beaucoup de tics. Toutes les deux secondes, il faisait de curieuses grimaces de la bouche et des yeux. Les réflexes nerveux de son visage rappelaient un écureuil flairant un morceau de gouda. p87
- Marinellas jouait de l'orgue d'une main, et de l'autre, envoyait des messages à ses copines sur son portable, ou bien lançait des pois chiches à Vassilis, la souris, qui ne cessait de pointer son museau pour avoir ses mézézs. p 117Ce roman
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Tags : roman, nuit, ministre, yorgos, skambardonis
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Commentaires
J'aime bien le virus des spaghettis, il y a bien longtemps que moi aussi j'y suis tombé aussi, lol, bisous JL
Bonsoir Brigitte
Je ne suis pas une adepte de roman-noir, mais de spaghettis ouiiiiii
Bonne soirée, bisous
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..un peu étrange ce roman mais tu as l'air de l'avoir apprécié..à retenir?
Bises du soir
Mireille du sablon
C'est original et j'ai apprécié. Bisous