Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 octobre 2021).

Vous êtes 6 à avoir participé (Jill Bill, Christelle, Renée, Rose, Livia et Colette).

et je vous en remercie.

Bravo à toutes !

Voici les 6 participations :

"Ma journée aux puces" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

Fin août, ma rue organise un vide-grenier ;

Hop sur le « pont » dès six heures du mat

Après avoir réservé mon emplacement trottoir...

Non pas de « Tu montes chéri !? » sourire !

Je monte mon stand...

 C'est fou ce qu'on amasse dans une vie

De ces petites choses

Qui se remplacent par d'autres et ainsi de suite...

Pas l'temps de déballer que des fouineurs de première

Equipés d'une lampe torche fouillent mes cartons !

Oh eh hein bon, minute papillon...

Et les ventes s'enchaînent

Les prix se discutent, sec !

Ca cherche à rabaisser, non pas vous, la marchandise,

La clientèle nord-africaine experte en la matière !

 Souvent, ben j'accepte,

Après tout on emporte rien dans la tombe

Et si ça fait quelques sous en plus, et des heureux, ma foi !

B'jour m'sieur l'instituteur, en quête de chat,

B'jour ma cousine, juste flâneuse,

B'jour ma voisine à qui je « lâche » 6 verres et 2 tasses...

Mouiiii sans les casser !

Et les p'tites ventes vont...

Les indécis vont et viennent

Finissent par vous acheter ceci ou cela !

En fin de journée je liquide gratis

Ce qui n'a plus la cote, à quoi bon !

J'aime cette ambiance annuelle d'une journée puces,

Le jeu de la marchande,

Celui de l'acheteur, tel une pièce de théâtre...

Ah vivement 2022...;-)

"La plage des familles" de Christelle D. :

Je vais régulièrement nager sur la plage d’Eyrac, elle est moins fréquentée que la plage principale d’Arcachon. On l’appelle également « la plage des familles » Ce matin du 14 août 2021, l’eau est fraîche, agréable.

J’aime la mer. Je sais que c’est une amie qui peut devenir dangereuse. C’est la raison pour laquelle j’utilise une planche : cela me permet d’aller plus  loin et de faire des exercices.

Je nage jusqu’aux petits bateaux qui dansent sur l’eau puis je longe la côte. Au bout d’un moment impossible revenir à l’endroit où j’étais au début ! Je réalise alors qu’un courant m’emporte vers la jetée d’Eyrac. Je n’ai pas le choix, je vais devoir passer entre deux piliers. Je sais qu’il y a des roches à cet endroit. L’anxiété me gagne.

Comme le courant se dirige à coté d’un pilier situé à ma gauche, j’appuie très fortement dessus avec ma main. Je me dégage ainsi et réussis à traverser sous la jetée au milieu de deux piliers. Je regagne l’autre rive sans problème : ouf !

J’informe du danger plusieurs personnes sur la plage. C’est ainsi que j’apprends qu’il y a déjà eu des accidents à cet endroit. Heureusement la mésaventure s’est bien terminée.

"Dialogue d'un couple quelque peu âgé en 2051" de Renée du

blog : "Envie de" :

Souviens-toi l’été 2021 chéri, il faisait si beau, il faisait chaud. On était bien allongés sur nos transats au bord de la mer. On admirait les bateaux au loin, on observait les châteaux construit par des gamins attendrissants et obstinés alors que, les vaguelettes s’infiltrant de toute part réduisaient leurs efforts à néant.

On se moquait aussi un peu de l’accoutrement de certains touristes, comme celui en maillots de bain, chaussettes dans ces sandalettes !

Ou encore rappelle-toi, cette dame dont la poitrine voulait aller partout sauf dans son maillot. Belle femme par ailleurs mais, qui aurait dû choisir un bikini d’une taille plus grande, au moins.

On se moquait mais, gentiment afin de dire quelque chose, de passer le temps.

On a bien ri aussi de ce dadais quand il s’est fait rembarrer par la jolie blonde., N’avait-il pas vu qu’elle était accompagnée, ça à même faillis tourner en esclandre ! Quel nigaud.

Tu racontes quoi la mère là, tu perds la boule ?

L’été 2021 on n’est pas partis.  On n’a même pas pour ainsi dire pas pu rester sur le balcon tellement il flottait, ma parole tu d’viens sénile !

Alors la mer tu l'as vue mais en rêve, et encore...