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Votez pour déterminer le gagnant du Café Thé n° 60 - Une histoire de téléphone...
Pour ce 60ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter -à votre façon, en mots ou en images - une histoire de téléphone, drôle ou triste, réelle ou imaginaire, téléphone portable ou pas...
Les consignes étaient : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez...
Vous êtes 4 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter pour votre participation préférée jusqu'au 30 avril 2015 en utilisant le module de vote en bas à gauche.
Participation n° 1 :
L'aloya quoi... !
Un wallon rempli de fierté
Sa nouvelle demeure fait visiter
A son ami flamand envieux
Devant le luxe des lieux...
Voilà la cuisine robotisée
Digne d'un chef étoilé !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya... !? »
Puis la salle de bains de star
Robinetterie en or 102, cas rare !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya... !? »
Puis la salle à manger
Design de chez Putman Andrée... !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya... !? »
Puis la salle de jeux des gamins
Où il ne manque rien !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya... !? »
Puis les six chambres BCBG
Dignes d'un émir pétroléisé !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya !? »
Puis le garage où bande à part
Une Ford Mustang et une Jaguar !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya !?
Enfin le parc avec piscine
Ecurie, golf, t'imagine !
« Ah ja, ah ja
Mais où est l'aloya !? »
L'aloya... l'aloya... l'aloya... ??
Non j'ai pas cette plante, mais j'ai de l'aloe vera !
Eh eh nen, je parle du dring dring
Dring dring
L'allô ja... le téléphone quoi !
AAAAH...
Dans la poche de mon jean's Ungaro
A 250 cent euros...Participation n° 2 :
Une histoire de répondeur ou « la rupture »
Virgile appuya sur la touche lecture du répondeur pour écouter son message. "Virgile, dit une voix féminine... C'est Clara. Je suis désolée, mais je préfère qu'on arrête là. Je te quitte, Virgile. Je te quitte".
Virgile apprit ainsi qu'il était quitté par une femme qu'il ne connaissait pas et avec qui il n'avait jamais eu de relation. Il n'avait vraiment aucun souvenir de cette dénommée Clara et il trouva cette situation très intéressante. Voilà de quoi épicer ma soirée qui s'annonçait très calme, se dit-il, et il se mit à écouter et réécouter en boucle le message de Clara afin d'imaginer à quoi elle pouvait ressembler. Il avait l'imagination fertile et adorait les jeux de l'esprit.
La voix chaleureuse et suave de Clara lui fit pressentir une jolie brune au visage ovale, illuminé par des yeux verts. Sa façon de s'exprimer simplement et calmement lui fit inventer une femme de caractère mais modérée et discrète car c'était un message digne, sans scène et sans reproche. Il passa ainsi deux bonnes heures, confortablement installé dans son fauteuil de velours bleu préféré, en compagnie d'une bonne bouteille de Meursault, rêvassant à propos de Clara, écoutant tantôt sa voix, tantôt un CD de chants d'oiseaux.
A la fin de cet exercice mental il avait appris énormément de choses à propos de cette Clara qui lui était encore totalement inconnue deux heures plus tôt : ses goûts alimentaires et musicaux, sa couleur préférée, ses rêves, ses vêtements et ses fleurs préférées, elle n'avait plus de secret pour lui. Il alla se coucher et rêva de sa liaison passée avec Clara.
Le lendemain, il acheva sa composition en racontant sa rupture à l'un de ses collègues de travail. Robert fut très gentil avec lui et l'invita au restaurant le midi pour lui remonter le moral. Robert cru vraiment à cette histoire et il pu ainsi continuer à jouer avec cette Clara née de son imagination et donner encore plus de corps à cette chimère. Il s'amusa encore une semaine à jouer à l'amoureux malheureux auprès de ses collègues puis il se lassa de ce jeu et passa à autre chose, laissant ses collègues admiratifs devant sa capacité à se ressaisir, à surmonter un chagrin et devant son courage face à l'adversité.
Douze jours après le premier message, alors qu'il rentrait chez lui, il entendit un nouveau message de Clara qui disait : "Virgile, je vous appelle car je culpabilise de vous avoir laissé ce message de rupture. Je ne suis pas Clara. Je m'appelle Lucie. Clara n'existe pas, c'est un personnage inventé par une de vos ex, Sandra. Elle a voulu se venger de vous parce que vous l'aviez fait souffrir. Elle voulait vous faire croire que vous perdiez la mémoire. Elle a dit que vous êtes hypocondriaque et fragile psychologiquement et que c'est le genre d'événement bizarre qui vous affolera et vous fera devenir fou.
Mais, depuis, je n'arrête plus de penser à vous et j'ai peur des conséquences. J'ai honte d'avoir participé à ce canular, j'espère qu'il n'est pas trop tard et que vous allez bien." Ainsi donc, Clara n'existe pas, se dit-il, ou plutôt Clara n'est pas Clara puisqu'elle s'appelle Lucie.
Cela tombe bien, se dit-il encore en souriant...puisque je ne suis pas Virgile.
Participation n° 3 :
A l'époque des premiers téléphones
le réseau téléphonique était entièrement manuel-
l'abonné décrochait le combiné
dans un central d'appel un voyant s'allumait
une opératrice vous demandait le N0 que vous souhaitiez
pauvre de vous si ce n'était pas un appel local-
elle appelait une autre opératrice chargée du central
de la personne à appeler
que de monde ! de recherches!
une main d'oeuvre importante ,un point positif tout de même -
à l'époque ce n'était pas la crise -
combien d'erreurs de compréhension
de recopiage du N0
il fallait être très rapide et rester courtoise !
les abonnés souvent fortunés leur reprochaient
leur mauvaise humeur
et se désolaient d'être à la merci du petit personnel
j'aurais aimé être petit souris pour entendre
certains appels désopilants
les demoiselles du téléphone écoutaient-elles les conversations ?
on les appelait ainsi car cette catégorie de personnel
était recruté exclusivement parmi des jeunes filles célibataires,
à l'éducation et à la morale irréprochable
en cas de mariage l'ex demoiselle perdait son emploi
les étrangers savaient'ils se faire comprendre ?
les demoiselles ne devaient pas être trilingues !
le téléphone arabe devait être plus pratique
mais ils demandait lui aussi un certain temps-
des concours d'efficacité sont mis en place pour améliorer
la qualité du service.
je ne vais pas manquer de vous parler du sketche
de Fernand Raynaud
le 22 à Asnières sur Seine corrrespondait à un abonné réel
qui fut souvent dérangé par la suite-
voici la finDanke schön, ...Bitte schön...Aufwiedersehen.
Ben et mon Asnières, j'avais demandé le 22
c'est qu'à 10 kms mais j'ai crevé avec mon vélo.Allo, passez moi New York.
Oui, oui, New york , tout simplement.
Allo, New York, vous pourriez pas me passer
le 22 à Asnières?"
formidable non ?Participation n° 4 :
Quand le téléphone sert à tout
Rencognée dans l’embrasure de la porte ; elle jouait, elle jouait avec frénésie.
Elle avait téléchargé une quantité d’applications sur son nouveau doudou. Elle avait perdu conscience du temps, de tous les temps, elle ne frissonnait même de froid mais d’impatience. Elle ne répondait même plus aux mails, textos… elle frottait ses doigts sur le clavier…. Elle oubliait la présence des autres…. Elle oubliait ses rendez-vous.
Elle n’avait même pas peur du lendemain… Un jour elle serait seule vraiment seule, personne à qui parler, personne avec qui partager un simple café ou même échanger un sourire.
Au secours, virez-moi ce joujou d’addiction.
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Tags : clara, telephone, aloya, « ah, virgile
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Commentaires
Tu es sûre qu'il n'y avait pas de passage à la ligne pour la dernière participation ?
Ou alors c'est l'affichage du blog qui est bizarre...
Je reviendrai voter plus tard.
Bisous et douce soirée.
Merci Bernadette, Lady Marianne, Martine, Dani et Flipperine pour vos votes
@Quichottine : tu as raison. Quand je recopie d'OB vers EB la mise en page saute. Je vais rectifier. Merci et bisous
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assez bien dit, voilà j'ai voté et je constate qu'il ou elle a du succès !!
bisous, MIAOU !!!!