• EB - Un livre que j'aurais aimé écrire : "La vie en relief" de Philippe Delerm...

    J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique Littératures", de janvier 2021, organisée par Babelio.

    Merci à Babelio et aux Editions Seuil pour cet envoi.

    .

    Informations pratiques : roman de Philippe Delerm, à paraître en février 2021, aux éditions Seuil. 232 pages. 17,50 €

     

    La 4ème de couverture :

    « Je n’ai pas l’impression d’avoir été enfant, adolescent, homme d’âge mur, puis vieux. Je suis à la fois enfant, adolescent, homme d’âge mûr, et vieux. C’est sans doute un peu idiot. Mais ça change tout. »

    Être riche, à chaque époque de notre existence, de tous les moments qu’on a vécus, qu’on vit, qu’on vivra encore : c’est cela, la vie en relief. Voir ses souvenirs et ses sensations non pas additionnés les uns aux autres, mais comme démultipliés, à l’infini. Vivre comme si c’était la première fois. Trouver de la beauté dans l’ordinaire des choses. Aimer vieillir, écouter le bruit du temps qui passe.
    Ce livre est un aboutissement : celui d’une carrière, celui d’une vie d’homme. Certainement un des plus grands livres de Philippe Delerm.

    Mon ressenti :

    J'avais coché ce livre comme 9 autres parmi la centaine proposée, confondant Philippe Delerm, et Philippe Claudel dont j'ai apprécié plusieurs romans dont "La petite fille de Monsieur Linh".

    Je pensais que c'était un roman, et j'ai eu beaucoup de mal dans les premières pages, commencées mardi. J'ai regardé une critique sur Babelio, très négative et j'ai écrit : "J'en suis à la page 26 et je m'endors déjà". 

    Mais j'ai continué, je suis même revenue en arrière et j'ai commencé à me laisser emporter.

    Ce n'est pas un roman, il n'y a pas d'histoire ou d'intrigue. Philippe Delerm raconte sa vie, son bonheur, son amour pour sa femme Martine, pour son fils Vincent, le chanteur, pour sa belle-fille et ses petits-enfants, ses peurs, ses craintes, ses souvenirs, ses émotions et sensations.

    Il est né en 1951 (moi en 1956), fils d'instituteurs (mon père l'était aussi), l'un de ses films préférés est "Le ballon rouge" (moi aussi), il préfère regarder danser que danser lui-même (moi aussi), a été marqué par des livres "Croc-blanc", "Le grand Meaulnes", "La guerre des boutons" (livres que j'ai lus)...

    Il se livre avec beaucoup d'humilité, d'humour, d'humanité, de doutes aussi (mes "trois Hum"), trouve de la beauté dans l'ordinaire des choses.

    Les chapitres sont courts, bien écrits, incitant à se souvenir et apprécier la vie que l'on a eue, que l'on a, mêlant souvenirs et problèmes actuels. Souvent j'ai eu les larmes aux yeux en repensant à ces années là.

    Bref j'ai dégusté son livre comme ces bonbons qui l'ont marqué, ls bonbons Riviera, que par contre j'ai oubliés, et j'ai parsemé son livre de petits papillons de papier, pour revenir sur mes passages préférés. 

    Quelques extraits :

    - J'associe presque toujours la reconnaissance du bonheur à une crainte, qui lui donne, avec le sentiment de sa fragilité, une ampleur supplémentaire.

    - Les clowns ne me faisaient pas peur mais ils ne me faisaient pas rire.

    - Je le lis chaque jour, oui, vraiment chaque jour. Il agrandit ma vie, la multiplie comme un peu ces lunettes en plastique, un oeil rouge, un oeil vert. Je deviens lui, je deviens l'autre, et je reste tout à fait moi. Rien ne vaut ça.

    - Mais mon rêve n'était pas celui-ci, et s'inscrivait dans une autre dimension : rencontrer par ce qu'on a écrit quelqu'un qu'on n'aurait pas rencontré autrement.

    - Peut-être avons-nous été tous les deux trop orgueilleux pour nous livrer, pour entrer dans la danse. Je crois qu'un même sourire nous vient aux lèvres en contemplant l'aisance de ces gestes qui nous resteront étrangers.

    - Le malheur, c'est de perdre quelqu'un. Le bonheur, c'est d'avoir quelqu'un à perdre.

    - Une mère indigne en apparence, mais qui passait toute sa journée à répéter "Où sont les enfants ?". Une mère qui donnait la liberté et gardait l'inquiétude.

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 28 Janvier 2021 à 09:26

    J'ai l'impression que ça me correspondrait assez... en tout cas c'est l'impression que j'ai ressentie à te lire...

    Bisous et bonne journée

      • Dimanche 31 Janvier 2021 à 19:08

        Merci Lucky et bonne soirée. Bisous

    2
    Jeudi 28 Janvier 2021 à 09:34
    Merci pour cette belle critique . Bisous
    3
    Jeudi 28 Janvier 2021 à 10:55

    Bonjour Brigitte 

    Merci pour ce partage , je ne connais pas cet écrivain

    Bonne journée, bisous

    4
    Jeudi 28 Janvier 2021 à 19:41

    Hum hum hum, pas mal de "moi aussi",faut pas se gourer de Philippe, c'est cool de l'avoir en avant première, bisous JL

    5
    Jeudi 28 Janvier 2021 à 21:27

    Kikou Brigitte.

    J'aime beaucoup les critiques des livres que tu lis.

    Sûrement intéressant ce livre.

    Bisous ma belle

    Aimée

    6
    Vendredi 29 Janvier 2021 à 08:35

    ...parsemé de petites phrases, je comprends que tu l'ais dégusté ce livre...

    Bises du jour

    Mireille du sablon

    7
    Vendredi 29 Janvier 2021 à 09:55
    Durgalola
    Je lirai son livre avec joie. J'apprécie aussi Philippe Claudel. Bises
    8
    Vendredi 29 Janvier 2021 à 18:22

    Très belle présentation.

    Merci pour ton ressenti.

    Bisous Brigitte

      • Dimanche 31 Janvier 2021 à 19:43

        Merci Béa. Bonne soirée et bisous

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