-
EB - Un livre coup de coeur : "Place aux immortels" de Patrice Quélard...
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse Critique privilégiée", organisée par Babelio.
Merci à Babelio et aux Editions Plon pour cet envoi.
.
Informations pratiques : roman de Patrice Quélard, paru en mars 2021, aux éditions Plon. 379 pages. 13 €. Ce roman a obtenu le "Prix du roman de la gendarmerie nationale 2021" qui récompense un roman inédit, littéraire, historique ou policier, dans lequel la gendarmerie ou le métier de gendarme occupe une place prépondérante.
La 4ème de couverture :
Au printemps 1915, Léon Cognard, lieutenant de gendarmerie bourlingueur et anticonformiste, quitte sa brigade bretonne pour rejoindre le front de Picardie et prendre le commandement d’une prévôté de division d’infanterie. Sa nouvelle position est des plus délicates entre une bureaucratie tatillonne et l’hostilité légendaire des fantassins à l’égard des gendarmes, ces empêcheurs de tourner en rond considérés comme des planqués.
Lorsqu’il est confronté à un suicide suspect au sein de l’unité dont il doit assurer la police, Léon traite l’affaire avec son opiniâtreté habituelle. Mais celle-ci l’entraîne dans un engrenage qui risque bien de faire trembler la Grande Muette sur ses fondements…
Certains crimes ne doivent-ils pas demeurer impunis ?
À la guerre, y a-t-il encore de la place pour l’idéalisme ?
Et surtout, quelle valeur reste-t-il à la vérité quand seule compte la victoire ?Mon ressenti :
Ce roman se déroule en 1915, à Albert dans la Somme puis Suippes, dans la Marne, sur le front d'une guerre meurtrière. Léon Cognard, lieutenant de gendarmerie, emmerdeur au grand coeur et anticonformiste, est muté de sa brigade Bretonne d'Etel, vers le front de Picardie, où il va prendre le commandement d'une prévôté de division d'infanterie. Les gendarmes sont détestés par les fantassins en première ligne qui les considèrent comme des planqués. Les relations sont difficiles entre militaires et gendarmes, tout comme entre Cognard et le maréchal des logis, Jouannic, son second, intraitable mais plein de bon sens. Le courant passe mieux avec Bellec, le second maréchal des logis plus jeune et plus cultivé. Cognard circule sur son cheval qu'il a appelé Rossinante et à qui il parle comme à un ami, de la prévôté jusqu'au front assurant la police. Par son empathie et son humour; son courage aussi, il va réussir à se faire apprécier de ses hommes, même de Jouannic.
Confronté au suicide suspect de Guyader, un des fantassins, il va vouloir aller jusqu'au bout pour faire éclater la vérité mais va se heurter à la colère et l'omerta de l'état-major militaire. Jouannic et Bellec lui conseillent d'abandonner et il va finir par les écouter.
Les gendarmes font le sale boulot : arrêter les déserteurs, surveiller le nettoyage des latrines. transférer les prisonniers, faire respecter l'ordre et les priorités, mais sont aussi infirmiers pour accompagner les soldats blessés. Ce roman met en valeur le rôle qu'ils ont joué pendant cette horrible guerre
C'est bien écrit et je me suis attachée à Léon Cognard, personnage très fort, qui essaie toujours d'apaiser les tensions, de résoudre les problèmes, d'empêcher les mauvais d'agir : un Don Quichotte à sa façon. J'ai partagé ses questionnements ses doutes. Ses collègues aussi sont attachants, notamment Bellec et Jouannic, mais aussi Bertho qui vient aussi d'Ethel.
Quelques extraits :
- L'ennemi ne perd jamais de copains, alors que l'être humain, oui - quel que soit son bord.
- Demandez à une taupe d'arrêter de creuser des trous et de grimper aux arbres, vous allez au devant de grosses difficultés, et le contraire est valable pour un écureuil.
« EB - Participez au Café Thé n° 132 - Matin ensoleillé...EB - La petite énigme d'avril 2021 - Les poissons... »
Tags : cognard, place, roman, front, jouannic
-
Commentaires
Merci à toi de nous donner tes impressions
Bonne journée Brigitte
-
Mardi 6 Avril 2021 à 19:43
Bonsoir Rose. Tu préfères venir sur ce blog ? Celui sur overblog est plus complet.... Bisous et bonne soirée
-
Le terme maréchal des logis, il y a bien longtemps que je n'avais plus entendu ça, sur son cheval c'est un peu le Lucky Luke de Picardie, et même un petit cliché d'écureuil, lol, bisous JL
-
Mardi 6 Avril 2021 à 19:45
C'était en 1915... Bonne soirée et bisous
-
Mardi 6 Avril 2021 à 20:05
-
Mardi 6 Avril 2021 à 21:08
Bonne soirée JL et bisous
-
Salut,
IL y a eu pas mal de dérapages lors de la première guerre mondiale et on en découvrira encore peut-être.
Le temps frais est de retour.
On attend la pluie.
Bon week-end Pascal
-
Mardi 6 Avril 2021 à 19:46
Sacré Toto ! Bonne soirée
-
Et oui, il y a toujours des rivalités. Comme pour le covid19, les politiques au lieu de s'unir tape à bras raccourcis sur le gouvernement actuel. Ils n'auront pas ma voix. Bises-
Mardi 6 Avril 2021 à 19:57
Je ne fais plus confiance ni aux uns ni aux autres. Bonne soirée et bisous
-
6Françoise BellucoSamedi 3 Avril 2021 à 16:28Super je note pour le demander a ma bibliothèque .
Bon dimanche de Pâques
-
Mardi 6 Avril 2021 à 20:05
Bonsoir Françoise. J'espère que tu vas bien. Bonne soirée et bisous
-
Volà un roman qui plairait surement à mon papa, ex chef de gendarmerie ;)
gros bisous brigitte.
Bon week end de Pâques
christelle
-
Mardi 6 Avril 2021 à 20:06
Oh oui, certainement. Bisous, Christelle
-
Ce livre me plairait bien aussi, je vais voir si je le trouve ici.
Bises du soir
Mireille du sablon
Ajouter un commentaire
J'aime bien l'histoire de la taupe et de l'écureuil... lol ! Un roman qui semble très intéressant, avec cette vieille rivalité entre les différents corps nationaux, qui feraient mieux pourtant de bien s'entendre !
Bisous et bonne journée
Bonsoir Lucky. Ce sont de vieilles rivalités. Bonne soirée et bisous