"En mai, fais ce qu'il te plait !" de Renée du blog : "Envie de" :

"Carpe diem" de Livia du blog : "Livia augustae" 

« Carpe Diem »

« Cueille le jour présent sans te soucier du lendemain »

(Horace)

En l'an de grâce 1995, nous avions décidé, comme le conseille Horace, de cueillir le jour présent et d'aller à Rome la ville éternelle, passer trois belles semaines à Rome avec un couple d'amis.

Et comme le dit Alphonse Allais ... « Lorsqu'on a franchi les bornes, il n'y a plus de limites ».

Partis d'Orléans –  ville où mon mari était en poste à l'époque – nous avons retrouvé nos amis à Nantes et traversé la France pour rejoindre ensemble l'Italie, vers le but de ce petit voyage : Rome la ville éternelle.

Arrivés à Rome le soir nous avons été éblouis, la ville étincelait sous le soleil déclinant, les maisons étaient teintées d'or par Apollon dieu du soleil chez les romains, qui lançait ses derniers feux tandis que le ciel restait d'un bleu profond...

Bien que fatigués par le voyage en voiture jusqu'à Rome, comme nous avions un petit creux, nous sommes parti en quête d'une trattoria.

A l'hôtel ils nous en avaient signalé une pas très loin, sur la Piazza Navona, elle était grouillante de monde quand nous arrivâmes, aucune table  vide en vue, après une bonne demie heure d'attente, le « maggiordomo » (maître d'hôtel) nous conduisit à une table en terrasse, heureusement car nous avions des fourmis dans les jambes.

Après avoie grignoté les gressins que l'on nous avait apportés, l'attente a recommencée... interminablement. Puis le cameriere (le serveur) vint enfin prendre notre commande, il parlait à peu près le français, nous lui dirent que nous venions d'arrivés de France et que nous étions très fatigués, comme il trouvait les français «molto gentile » (très sympathique) il nous servit subito (de suite).

Nous avons goûté dès ce soir-là, aux pizzas et aux pâtes à l'italienne,  je n'avais jamais trouvé des pâtes et des pizzas  aussi délicieuses, le tout accompagné d'un chianti non moins délicieux, au dessert nous avons choisi « uno gelato  caffé» (glace au café), tandis que des joueurs de guitare nous donnaient la sérénade, ce fut –  malgré l'attente –, un premier contact agréable.

La nuit était complètement tombée, quand nous rentrâmes à l'hôtel, le ciel était piqueté d'étoiles et une énorme lune inondait le ciel de Rome, fatigués par la journée de voyage, nous nous sommes mis au lit sans demander notre reste.

Dès le lendemain, après une délicieuse « Prima collazione » (petit déjeuner), qui comprenait « uno latte macchiato »  (café crème),  des toasts, beurre et confiture, accompagné d'un « succo di frutta » ( jus de fruit) et après un passage sous la douche, nous sommes parti à la découverte de Rome.

Notre première visite fut pour le Colisée, là aussi il fallut patienter avant d'y entrer, mais une fois à l'intérieur, nous avons été ravis de découvrir ce fameux édifice qui porte bien son nom, car cet amphithéâtre Flavien, est colossale.

Rome étant remplie de vestiges laissés par les romains, nous avons, au fil des jours visité d'autres monuments romains, dont le Forum, qui était le cœur de la Rome antique, on peut encore voir les ruines du temple des Dioscures, les visites étaient entrecoupées, de sympathiques petits repas dans les trattorias rencontrées le long de nos chemins...

Nous avons, comme beaucoup de touristes, mis quelques pièces dans la magnifique Fontaine de Trévi, (les pièces qui y sont jetées, servent à entretenir la fontaine).

Les derniers jours furent consacrés à l'art : visite de la Chapelle Sixtine et ses magnifiques plafonds peints par Michel Ange,  visite des  Musées du Vatican et du Capitolin : peintures, statues... de l'art à l'état pur.

Nous sommes revenus comblés de Rome, avec une seule idée en tête... y revenir un jour !

Hélas ! À mon grand dam, nous n'y sommes jamais retournés !

"Complicité, heureux hasard" de Colette du blog : "En toute simplicité" :

Complicité, heureux hasard

.

Dès qu’arrivaient les jours chauds,

Les jours chauds de mai …

Ô harengs,

Qui voyagez par bancs, boucanés,

Je vous revois !

Souvenirs de mon père sur le banc.

Votre senteur aimante,

Sans hésiter, je vous goûtais.

.

Un peu indécise parfois

Car, ma mère ne vous aimait !

De me trouver là,

Quand le marchand passait,

De la Providence le sobriquet

Car, imprévu, que ce moment de la journée.

Complicité, heureux hasard !

Dès qu’arrivaient les jours chauds de mai …

"En ce beau mois de mai 2023..." de Rose du blog : "Golondrina63" :

(Vous pouvez cliquer sur la photo pour l'agrandir et mieux lire)