• EB - Les participations au Café Thé n° 146 - Un après-midi à la plage...

    Pour ce 146ème Café Thé, je vous at proposé 

    de broder autour de cette photo prise en août 2019, sur la plage centrale, à Arcachon.

    Vous pouviez évoquer un après-midi à la plage,

    ou bien délirer autour de la queue de la baleine (sculpture flottante installée de juin à septembre, et repeinte chaque année avec de nouvelles couleurs).

     

     

    Les consignes étaient : Ecrivez, fabulez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, délirez, faites ce que vous voulez... Faites nous rire ou pleurer...

    Si vous êtes blogueur, ne publiez pas votre texte avant la parution des participations (le 2 juillet 2022)

     

     

    Vous êtes 8 à avoir participé (Jill Bill, Lucky, Jean-Luc, Colette, Rose, Livia, Eglantine et Isabelle-Marie).

     

    et je vous en remercie.

     

     

    Bravo à tous !

     

     

    Voici les 8 participations :

     



    "L'effet baleine" de Jill Bill du blog "Melting-pot" :

     

     

    L'effet baleine...

     

    Ah que, une baleine ici... !?

    Comment se fasse... !?

     

    Certes, le soleil tape fort, mais,

    C'est l'oeuvre du plaisantin, sans doute,

    A qui les châteaux de sable ne suffisent plus !

     

    L'an passé il avait fait peur

    Avec, un requin échoué... !

     

    Moi, je serais toi, je n'irai pas me baigner, mamie !!

     

    Mon p'tit Jonas...

    Une baleine peinturlurée de la sorte

    Ca n'existe pas...

    Sors de tes livres de contes !

     

     

    "La queue de la baleine" de Lucky du blog : "Le blog de Lucky

    Ozz" :

     

    Alors voyez-vous, voilà longtemps que je n'étais pas venu sur cette plage. Et que vois-je en arrivant ? Une baleine les pattes en l'air, pas loin du rivage.

    "Voilà un gros risque d'écrasement pour les petits baigneurs" me dis-je. 
    "Je vais donc prévenir les secours" me redis-je.
    Le poste de secours n'étant pas loin, je me précipite et j'avertis la cantonade (la Cantonade étant le nom de la responsable du poste).
    Elle m'écoute gravement, elle prévient les autres membres du poste et les voilà qui s'affairent à toute vitesse... et en à peine cinq minutes, ils rassemblent des pots de peinture et des pinceaux, ils foncent dans l'eau et se mettent à repeindre la baleine.
    Drôle d'histoire...

     

    "La queue de la baleine" de Jean-Luc du blog :

    "Lindeparsylviejl2" :

     

    Sympathique et bien patiente cette queue de baleine qui n’hésite pas à rester quatre mois la tête sous l’eau pour servir de point de repères aux baigneurs tout en changeant son costume chaque années pour avoir différentes  photos dans son album  d'Arcachon plage.

     

     

    "La queue de la baleine" de Colette du blog : "En toute simplicité" :

     

    Le ciel est tout bleu,  

    jours agréables ;  

    vraiment épatant : 

    La queue d’la baleine,  

    eh bien, elle est là !  

    Plage centrale,  

    celle d’Arcachon. 

    Oui  

    bien là  

    sous nos yeux  

    bien présente  

    à la vue de tous 

    Couleurs de l’Ukraine. 

    Colombe de Paix,  

    feuille d’olivier ;  

    fin de la guerre ? 

    Grand signe d’espoir ! 

     

    "Oh toi l'océan" de Rose du blog : "Golondrina63" :

    Oh toi l'océan 

    Loin de mon Auvergne jolie 

    Œillade 

    À mes souvenirs d'enfance  

    Tu es vivifiant 

    Ton embrun tel un aérosol me titille le nez 

    Oh toi l'océan  

    Tu pars rejoindre l'horizon 

    Sans crier garde 

    M'émerveillant 

    Oh toi l'océan

    Tu t'effaces touchant le ciel  

    Le sable mouillé zigzague sous mes pieds 

    Me chatouillant 

    La salle de jeux à perte de vue 

    Place aux amateurs de coquillages et de crustacés 

    À marée basse

     Les oiseaux font des atterrissages contrôlés 

    Ils repartent le bec gorgé de crustacés 

    Quel spectacle à mes yeux 

    Quand la mer revient 

    Chargée je le suis 

    Ma musette est lourde 

    Ma tête bien remplie 

    Oh toi l'océan  

    Tu as repris ta place 

    Les vagues se faufilant dans les rochers 

    Ourlent le sable

    Dans ma tête

    C'est comme si j'avais un coquillage à l'oreille

     J'entends encore le bruit des vagues.

     

    "Un après-midi à la plage" de Livia du blog : "Livia augustae

     

    Quand j'ouvris les volets ce matin-là je découvris un  ciel tout bleu par-dessus les toits de la ville, les oiseaux chantaient dans les arbres du jardin, papillons et abeilles se délectaient du nectar des fleurs.

    Après le repas, j'empoignais donc mon sac de plage et empilais maillots de bain, serviettes, brumisateur, crème solaire, sans oublier le goûter des enfants, des petits gâteaux et un thermos de grenadine fraîche, ainsi que nos deux bouquins.

    Mon mari et moi n'étions pas des adeptes de la grillade au soleil, il ne fallait donc pas oublier les deux indispensables fauteuils de plage ras le sol et surtout le précieux parasol pour lire à l'ombre (je ne les ai pas mis dans mon sac de plage, mais dans le coffre de la voiture).

    Monsieur qui n'aimait pas trop la plage se fit une raison car il fallait sortir les enfants qui commençaient à s'énerver, nous embarquâmes dans la « tuture » comme disaient les petits.

    La route n'était pas très longue pour rejoindre la côte, mais c'était sans compter sur les bouchons – les dang-dang – comme les appelait mon fils, tout le monde avec ce beau temps avait sûrement décidé d'aller à la plage, la chaleur aidant (pas de clim dans la voiture, les enfants ne la supportaient pas) les arrêts nous agaçaient et plus d'une fois le père menaça de faire demi tour si les cris et chamailleries ne cessaient derrière... puisque c'était pour les calmer que nous avions entrepris ce petit périple en ce jour de grande chaleur.

    En arrivant, ce fut l'éblouissement !

    Le ciel semblait immense, il était d'un bleu vaste et profond avec seulement deux petits nuages blancs qui baguenaudaient au loin, tout ce bleu se reflétait dans la mer qui elle aussi avait troqué sa robe grise des mauvais jours pour une jolie robe bleue aux reflets d'argent, le sable nous déroulait son tapis en velours mouvant sous les pieds...

    L'installation fut rapide,  les enfants pressés de se baigner coururent vers l'eau avec leurs bracelets-bouées sur les bras, et nous, nous nous installâmes sous notre parasol.

    La queue jaune et rouge de la baleine retenait les regards, elle se balançait doucement au fil des vaguelettes qui venaient mourir doucement sur la plage en murmurant leur petite chanson des jours-soleil et tous les enfants allaient vers elle pour la toucher, c'était le but de leurs nages un peu malhabile, mes enfants y allèrent comme les autres et bien entendu mon fils, curieux et téméraire voulu grimper dessus, mais voilà... la queue bascula et il tomba dans la mer en poussant des hurlements, il but donc une bonne rasade d'eau salée, en entendant ses cris nous nous levèrent tous les deux comme un seul homme, comme piqué par une guêpe et nous courûmes pour porter secours à notre rejeton, il resta bien sage pendant un petit moment sous le parasol, lové contre maman, puis retourna vers l'eau en promettant de laisser la queue de cette baleine tranquille, il avait sans doute assez bu ?

    Et quand le soleil descendis là-bas à l'horizon, nous pliâmes bagages pour regagner nos pénates, un peu ivres de soleil et d'azur !

    "Plage des galets blancs" d'Eglantine du blog : "Le blog de Rymie" :

     

    Moi qui les collectionne et cherche ces merveilles à chaque fois que je foule une plage,
    Moi qui les caresse, les soupèse, les entrechoque,
    Moi qui m'émerveille toujours du travail de la mer, de son jeu inlassable et patient avec la pierre,
    Moi qui me demande quelle peut bien être l'histoire de ces incroyables cailloux...
    Je crois sans le savoir, je cherche ce Roi des galets ...Aurais-je la chance de le trouver ?! Qui sait...peut-être que, un jour...
     

     

     

    "Un après-midi à l'océan comme les autres... enfin presque" d'Isabelle-Marie du blog : "Isabelle-Marie d'Angèle -Auteure" :

     

    Assis sur sa serviette, il respirait à pleins poumons et s’imprégnait des parfums. Il souriait.

    Lunettes de soleil sur le nez, il se protégeait de ses rayons brulants. D’ailleurs, il les sentait sur sa peau qui s’échauffait peu à peu.

    Elle s’assit près de lui et lui demanda si tout allait bien. Il hocha la tête. Elle lui saisit la main et raconta :

    — Ton océan est bleu marine, il y a peu de rouleaux. C’est une journée calme.

    Elle s’interrompit. Épaule contre épaule, elle se rendit compte qu’il avait besoin de protection solaire.

    — Je vais te tartiner mon chéri, je vois que tu rougis par endroit. Tu ne veux pas enfiler un tee-shirt ?

    Il fit non de la tête, alors elle prit le tube et commença à lui mettre la crème sur les épaules. Elle en profita pour le respirer. Il lui saisit la main et l’embrassa. Elle continua :

    — Quelques parasols sont ouverts, mais il y en a peu. La plage n’est pas bondée. Le ciel a la couleur de l’eau et quelques nuages s’effilochent au loin. Plus loin, comme tu le sais, j’aperçois l’écume que font les rouleaux. Tu te souviens ?

    Il lui pressa la main. Elle vit deux larmes couler sur sa joue. Elle les essuya délicatement.

    — Tu veux rentrer ? Si c’est trop douloureux, nous reviendrons plus tard.

    Il fit non de la tête. Elle continua.

    — Il y a une baleine.

    Il sursauta. Elle aimerait tant qu’il réagisse par la parole, il se tourna vers elle et elle comprit qu’il avait peur. Elle le rassura par un rire.

    — C’est une sculpture ! Elle est multicolore.

    Il s’apaisa immédiatement et un sourire fleurit sur ses lèvres. De sa main, il ébouriffa ses cheveux et la prit par les épaules. Elle se rappela que lorsqu’elle lui faisait des blagues, il faisait la même chose et ça se terminait souvent par une cavalcade vers l’océan, il la saisissait dans ses bras, courait avec elle et la jetait dans l’eau. Aujourd’hui, elle devra se contenter de ses bras autour d’elle.

    — Voilà, c’est tout ! Il n’y a pas grande animation.

    Elle se blottit contre lui et se souvint.

    Il était un surfeur renommé. Les vagues ne lui faisaient pas peur et il les bravait les unes après les autres. Surfer sous les rouleaux, c’était sa passion. Mais un jour, ce fut l’accident. Il eut de la chance dans son malheur, seuls ses yeux furent touchés, le condamnant à imaginer ce qu’il aimait plus que tout. La parole s’était aussi fait la malle. Pourtant les médecins l’affirmaient, c’était lui qui bloquait les mots qui, ils en étaient certains ne demandaient qu’à sortir.

    Alors, chaque jour, elle l’emmenait sur la plage et lui racontait ce qu’elle voyait. Elle était ses yeux et par ses blagues, elle espérait toujours le faire réagir. Encore aujourd’hui, elle n’avait pas réussi.

    Soudain, un cri. Il tendit l’oreille. Il lui pressa la main pour qu’elle parle. Elle chercha la cause de cette angoisse. Ils se levèrent en même temps, elle, elle mit sa main en visière pour scruter l’eau. Elle comprit aussitôt. Un gamin dérivait, sa planche près de lui. Il avait dû s’assommer en tombant. C’était la marée descendante, irrémédiablement, il s’éloignerait de la rive. Elle expliqua rapidement la situation. Il lui prit le bras et l’entraina. Elle tenta de le retenir, mais il la tirait de plus en plus fort. Elle comprit qu’il voulait aller le chercher. Il n’y avait pas de sauveteurs en vue. Alors il cracha ses mots d’une voix éraillée qui n’avait pas parlé depuis de longs mois.

    — Guide-moi, je vais y arriver. Je connais l’océan comme ma poche.

    Alors, elle fut ses yeux. Lorsque l’eau vint lécher ses chevilles, il se sentit revivre. Elle cria pour le guider, il plongea dans le rouleau, s’il n’y avait pas eu danger, il aurait éclaté de rire de bonheur. Aussi bonne nageuse que lui, elle le suivait et lui parlait de plus en fort pour couvrir le bruit des vagues.

    — Là, attrape la planche.

    C’est elle qui saisit la main du gamin. C’est lui qui le ramena sur la plage devant la foule amassée qui applaudissait.

    Il remit ses lunettes qui avaient glissé, mais étaient restées attachées à son tour de cou. Il reçut dans ses bras une maman reconnaissante. Les pompiers s’occupèrent du garçon qui ne présentait rien de grave.

    Il se sentit happé par l’épaule.

    — Je vous remercie.

    Il sourit et lâcha ces mots :

    — C’est moi qui vous remercie.

    Elle ne comprit pas sa réponse.

    Il saisit la main de sa compagne et sans se retourner, s’éloignèrent.

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 1er Juillet 2022 à 09:17

    Eh ben, la queue de ta baleine a inspiré du monde ! yes Bravo à toutes z'et tous !

    Bisous et bonne journée

      • Dimanche 3 Juillet 2022 à 20:19

        Bravo à toi et bonne soirée ! Bisous

    2
    Vendredi 1er Juillet 2022 à 11:02

    Bravo à tous ces participants bien inspirés par la queue de ta baleine

    Bisous Brigitte

    3
    Vendredi 1er Juillet 2022 à 14:26
    Formidables tes participants. Bravo à eux pour leur beau talent
      • Dimanche 3 Juillet 2022 à 20:25

        Merci pour eux, Sedna et bonne soirée

    4
    Vendredi 1er Juillet 2022 à 16:26
    De jolies participations. La mer bleue nous inspire et nous aussi aimons les galets. Bises
    5
    Vendredi 1er Juillet 2022 à 19:27

    Quelle imagination,quel talent, j'ai bien apprécié de lire tous ces textes!

    Bises du soir

    Mireille du sablon

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