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EB - "La campagne n'est pas un jardin" de Stéphane Fière...
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.
Merci à Babelio et aux éditions "Phébus" qui m'ont permis de découvrir ce roman de Stéphane Fière.
Informations pratiques : Paru en juillet 2019 aux éditions "Phébus". 357 pages. 20 €
La 4ème de couverture :
Rien n’est immuable. Même pas Dorlange, un village enclavé au centre de la France. Depuis quelques années, des néo-ruraux s’y sont installés à la recherche d’un rencontre charnelle avec la terre, d’une existence digne et sans artifice ! Mais pour les agriculteurs d’origine, ces citadins sans attaches et sans souvenirs sont surtout des intrus, flanflans, pioupious et autres cassosses. La coexistence n’est pas toujours facile. Un évènement met le feu aux poudres : l’obligation d’accueillir des demandeurs d’asile syriens dans le village.
Antoine, reporter pour L’Écho du Temps, se fait le chroniqueur des luttes entre les deux partis. D’un côté, le maire et ses guerriers en charentaises et pulls tricotés maison, qui crient à la colonisation de leurs territoires. De l’autre, les anciens urbains, bobobéats, qui brandissent leur idéal de solidarité.Mon ressenti :
J'ai failli abandonner au bout de la 40ème page, agacée par des phrases interminables s'étalant sur une demi-page ou plus.
J'ai continué cette découverte de Dorlange, village de montagne, avec des habitants natifs du village, les AOC, et des néo-ruraux, venus là pour se ressourcer, les "flanflans".
La préfecture leur impose de recevoir des réfugiés Syriens et le village se divise, certains souhaitant préparer leur arrivée et d'autres prêts à tout pour l'empêcher.
Le héros du roman, Antoine est à la frontière entre les natifs du village et les néo-ruraux : né à Dorlange mais ayant vécu longtemps aux Etats-Unis avant d'y revenir..
Journaliste et membre du Conseil Municipal, il échange des informations top-défense avec la Secrétaire générale de la Préfecture.
Il y a beaucoup de personnages, pas suffisamment brossés pour que je me sois attachée à eux. Ils sont caricaturaux : chirurgien coureur de jupons, artiste peintre, créatrice du Studio de l'Immanence et du soin de Soi, formatrice en "yogasme", écrivain-ermite, gérants de g^tes misant tout sur les réseaux sociaux Chinois...
Le fiasco de l'intégration de ces immigrants est en filigrane dans le roman, comme survolée. Nous n' apprendrons pas grand chose sur eux, leurs raisons de venir en France...
Beaucoup de sujets d'actualité sont abordés dans ce roman : le retour à la nature, la montée de l'extrême droite, l'immigration, le racisme, les réseaux sociaux, les manipulations des politiques, le bénévolat.
Il y a aussi une histoire d'amour entre Antoine et Camille, mariée et maman de 3 filles, traductrice pour les Syriens.
Il me semble qu'il y a trop de sujets abordés, trop de personnages, trop de superficialité.
Mais le style est original, ce qui sauve le roman.
Tags : village, roman, ruraux, stephane, sans
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Commentaires
hou la tes critiques ne me donnent pas l'envie de trouver le temps pour ce livre..
bisou bisous
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...à ne pas découvrir alors....
Bises de Mireille du sablon