EB - Films vus en août 2024...

10 Septembre 2024

En août 2024, j'ai regardé 2 films sur la médiathèque numérique proposée gratuitement par les bibliothèques de Gironde : "Bonnard : Pierre et Marthe" et "La zone d'intérêt".

- "Bonnard : Pierre et Marthe", film de Martin Provost, avec Cécile de France, Vincent Macaigne, Stacy Martin, sorti en janvier 2024. Durée : 2h02.

Résumé :

Pierre Bonnard ne serait pas le peintre que tout le monde connaît sans l’énigmatique Marthe qui occupe à elle seule presque un tiers de son œuvre…

Mon ressenti :

Martin Provost retrace l'espace d'un demi-siècle la passion tourmentée entre le peintre Pierre Bonnard (Vincent Macaigne) et sa muse, Marthe de Méligny (Cécile de France). Il l'a rencontrée dans la rue en 1893 et refuse de la présenter à sa famille. Il finira par l’épousee en 1925. Elle prétendait être une aristocrate italienne orpheline mais était en fait issue d’une modeste famille du Berry qu’elle cachait par honte de classe.

Elle fut la muse de Bonnard qui la peindra nue dans grand nombre de ses toiles. Elle était malade des bronches et voulait un enfant et Pierre n'en voulait pas. Elle s'apercevra que son mari a pris Renée, une jeune modèle, comme maîtresse.

Et elle va se mettre à peindre lorsqu'il partira à Rome avec Renée.

Bonnard croise d'autres peintres célèbres, mais le film raconte plus ses amours avec Marthe que ses relations avec l'art.

Les deux acteurs principaux jouent bien, mais c'est un peu long et moins passionnant que "Séraphine", film du même réalisateur avec Yolande Moreau.

Ma note : 3/5 (Note moyenne spectateurs : 3,4/5, note moyenne presse : 2,8/5).

- "La zone d'intérêt", film de Jonathan Glazer, sorti en janvier 2024, avec Christian Friedel,Sandra Hüller, Johann Karthaus. Durée : 1h45.

Résumé :

Le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp.

Mon ressenti :

Ce film est une adaptation du roman éponyme de Martin Amis, lu en 2017. Il a obtenu le Grand Prix du Jury au dernier Festival de Cannes.

Le titre du livre (et du film) vient de l’expression « zone d’intérêt » utilisée par les SS pour décrire le périmètre de quarante km² entourant le camp d’Auschwitz. Dans cette zone protégée vivaient notamment les soldats allemands chargés de la police du camp

Jonathan Glazer raconte la vie quotidienne du commandant du camp de concentration d’Auschwitz, Rudolf Höss, et de sa famille, sa femme Hedwig et leurs 5 enfants,sans jamais montrer le camp dont on ne voit que les barbelés, un baraquement et une cheminée.

La caméra reste d’un seul côté du mur, et l'on assiste au quotidien de la famille Höss, dans l’indifférence de l’horreur qui l’entoure. Seule la fumée vient par moment troubler la quiétude des lieux. Ils ont un superbe jardin, une belle piscine, des domestiques, vont se baigner dans la rivière. Des officiers du camp viennent fêter l'anniversaire de Rudolf.

L'épouse, Hedwig, est glaciale, acceptant sans vergogne le vison apporté par son époux, ne pose aucune question, et ne veut pas quitter la maison, lorsque Rudolf est envoyé ailleurs. La proximité du camp, bruits et odeurs ne semble pas la gêner. Elle est odieuse avec les domestiques.

Le roman m'avait paru glaçant. Le film l'est aussi. Les deux m'ont laissée un avis mitigé.

Ma note : 3,5/5 (Note moyenne spectateurs : 3,8/5, note moyenne presse : 4,1/5).,,

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