Quand je suis partie travailler ce matin une pluie verglaçante commençait à tomber. Il était 7h30. Je suis
arrivée sans encombres mais quelques minutes plus tard la pluie a redoublé de volume et les routes ont commencé à glisser. La neige s'est mise à tomber à gros flocons. Le tramway est tombé en
panne, les rails étant bloqués par la neige. Les bus se sont arrêtés là où ils étaient, certains au beau milieu de la rue.
Les voitures ont commencé à glisser et les accrochages se sont multipliés.
Le pont d'Aquitaine a été fermé engorgeant très vite la ville de Bordeaux et sa proche banlieue.

(Source Sud-Ouest)
Mes collègues ont mis de 2 à 3 heures pour parcourir 5 ou 6 kms que ce soit en ville ou sur la rocade.
Chacun racontait les difficultés rencontrées ou les accrochages auxquels il avait assistés en venant : une voiture venue s'emboutir contre un camion, une autre coincée contre un trottoir...
"Et toi, tu n'as pas glissé ? demanda quelqu'un à un jeune collègue.
- Non. Je viens du Nord et je suis habitué à circuler sur la neige, répondit celui-ci. Il ne faut jamais freiner... Je n'ai pas glissé en venant... J'allais passer par la rocade mais j'ai vu une voiture qui ne pouvait pas freiner et s'encastrait dans la précédente. Alors je suis passé par les petites routes, Bruges et le Bouscat.
J'ai sauvé la mise à une jeune fille qui pleurait. Il y a des "gendarmes couchés" un peu hauts à l'entrée de Bruges. Devant moi une jeune fille dans une vieille panda, un ancien modèle, 1 cheval. J'avais laissé 5 mètres entre sa voiture et la mienne. Elle a essayé de franchir le dos d'âne mais ça glissait et elle est repartie en arrière, une fois, deux fois, trois fois. La troisième elle s'est rapprochée de ma voiture. Alors je suis descendu et j'ai tapé à sa vitre. Elle pleurait à chaudes larmes...
"J'avais rendez vous à Bordeaux lac à 9h00 et il est déjà 9h30 ! Je n'y arriverai jamais !", lui dit-elle.
- Arrêtez vous sur le côté et téléphonez à la personne avec qui vous aviez rendez vous : elle comprendra car tout le monde aura du retard aujourd'hui !, conseilla mon charmant collègue. Pendant ce temps je passerai votre voiture de l'autre côté du dos d'âne et je l'arrêterai sur le côté, pour que vous la repreniez. Je vais aussi au Lac et vous n'avez qu'à me suivre. Je vous ferai signe s'il y a des plaques de verglas pour que vous passiez en première..."
"Je l'ai laissée à son rendez vous, saine et sauve, et elle avait retrouvé le sourire..."
Comme quoi il existe encore des jeunes hommes prêts à aider leur prochain...
Les voitures ont commencé à glisser et les accrochages se sont multipliés.
Le pont d'Aquitaine a été fermé engorgeant très vite la ville de Bordeaux et sa proche banlieue.

(Source Sud-Ouest)
Mes collègues ont mis de 2 à 3 heures pour parcourir 5 ou 6 kms que ce soit en ville ou sur la rocade.
Chacun racontait les difficultés rencontrées ou les accrochages auxquels il avait assistés en venant : une voiture venue s'emboutir contre un camion, une autre coincée contre un trottoir...
"Et toi, tu n'as pas glissé ? demanda quelqu'un à un jeune collègue.
- Non. Je viens du Nord et je suis habitué à circuler sur la neige, répondit celui-ci. Il ne faut jamais freiner... Je n'ai pas glissé en venant... J'allais passer par la rocade mais j'ai vu une voiture qui ne pouvait pas freiner et s'encastrait dans la précédente. Alors je suis passé par les petites routes, Bruges et le Bouscat.
J'ai sauvé la mise à une jeune fille qui pleurait. Il y a des "gendarmes couchés" un peu hauts à l'entrée de Bruges. Devant moi une jeune fille dans une vieille panda, un ancien modèle, 1 cheval. J'avais laissé 5 mètres entre sa voiture et la mienne. Elle a essayé de franchir le dos d'âne mais ça glissait et elle est repartie en arrière, une fois, deux fois, trois fois. La troisième elle s'est rapprochée de ma voiture. Alors je suis descendu et j'ai tapé à sa vitre. Elle pleurait à chaudes larmes...
"J'avais rendez vous à Bordeaux lac à 9h00 et il est déjà 9h30 ! Je n'y arriverai jamais !", lui dit-elle.
- Arrêtez vous sur le côté et téléphonez à la personne avec qui vous aviez rendez vous : elle comprendra car tout le monde aura du retard aujourd'hui !, conseilla mon charmant collègue. Pendant ce temps je passerai votre voiture de l'autre côté du dos d'âne et je l'arrêterai sur le côté, pour que vous la repreniez. Je vais aussi au Lac et vous n'avez qu'à me suivre. Je vous ferai signe s'il y a des plaques de verglas pour que vous passiez en première..."
"Je l'ai laissée à son rendez vous, saine et sauve, et elle avait retrouvé le sourire..."
Comme quoi il existe encore des jeunes hommes prêts à aider leur prochain...