Le plus beau des voyages... |
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Pour ce 40ème Café Thé, je vous ai proposé de nous raconter votre plus beau voyage, ou le voyage qui vous a le plus marqué(e), en texte ou en photo.
Les consignes : Ecrivez, rimez, dessinez, brodez, scrappez, chantez, voyagez, délirez, faites ce que vous voulez... Illustrez à votre manière ce thème du voyage...
Vous êtes 7 à avoir participé.
Il s'agit maintenant de voter pour vos 2 participations préférées jusqu'au 16 juin 2013 en utilisant le module de vote en haut à gauche.
Participation n° 1 :
A l'aventure... mais pas trop !
Sans but précis et après une préparation quasi inexistante, je décide de partir sur une route menant à l’océan. J’enfile mes grosses bonnes chaussures de marches, j’arrime solidement mon sac à dos sur mes épaules, j’accroche mon plus beau sourire à mes lèvres et me voilà partie pour renouer avec le voyage en stop que je n’ai plus pratiqué depuis les années… heu… enfin il y a longtemps ! Pas une voiture n’accepte de répondre à mon pouce levé. Pourtant j’y crois vraiment pendant un instant lorsqu’une mercédes dernier cri s’arrête à vingt mètres de moi. Je me précipite, le chauffeur descend, ouvre la portière arrière sur un caniche royal blanc pomponné et enrubanné, afin de lui permettre de faire ses besoins, puis repars sans un mot ni un regard. Il faut bien que je m’y fasse ! Ma première journée est un fiasco ! J’ai fait trente kilomètres et je suis rincée ! Je m’installe dans le premier camping que je trouve, monte ma tente, prend une douche, avale les gâteaux que j’ai acheté cet après-midi et le moral dans les chaussettes, tombe dans les bras de Morphée.
Je me réveille en forme, prête à affronter des montagnes ! Je ne sais absolument pas pourquoi, mais j’ai le pressentiment qu’aujourd’hui ça va marcher !… C’est pas une bonne raison ça ???!!! Je repars sur la route avec plaisir. Après dix kilomètres et malgré au moins un millier de véhicule qui m'ont dépassés, je vois au loin une voiture. J’en suis sûre c’est la bonne, je le sens ! C’est une 2CV Rouge, encore à la mode des phares ronds avec une capote noire ! La même que celle de mes vingt ans ! Ce ne peut-être que celle là qui me mènera jusqu’à la mer ! Un coup de frein. J’ouvre la portière. Le jeune homme qui m’invite à m’asseoir me demande où je vais. « Comme vous mais de préférence à la mer ». Parfait justement j’y vais me dit-il nous y serons dans l’après-midi. Il part passer ses vacances à La Turballe. Ses vêtements sont quelques peu démodés, un pantalon pattes «d’éph», une chemise bariolée ouverte sur une longue chaîne agrémentée d’un gros médaillon, des boots à talonnettes. En voyant mon petit sourire en coin, il m’explique qu’il va retrouver des amis adeptes des années 70. Ils se réunissent tous les ans à Piriac pour « le festival des seventies ».
Notre voyage se poursuit au son des Martin Circus qui s’éclatent au Sénégal à poil sous la lune, du Big Bazar et de sa Belle Histoire, du seul tube de Patrick Hernandez, de Aux bonheur des Dames et de bien d’autres artistes de cette période.
Nous passons sur le pont de Saint Nazaire avec ses magnifiques haubans. La Loire est toujours magnifique à cet endroit et les chantiers en ébullitions sont toujours un plaisir à traverser.
Nous approchons du but mais avant d’arriver à bon port, je lui fais écouter sur mon MP3 « Hijo de la Luna » le premier titre en français de Mecano. Il me rend l’appareil en me disant : cela me fait penser à une phrase d’Alphonse Allais : « La lune est pleine et on ne sait pas qui l’a mise dans cet état ». Nos routes se sont séparées sur cette belle évocation qui reste une énigme.
Participation n° 2 :
Voy'âge
Heureux qui comme Ulysse
A fait de beaux voyages
A vu maints paysages
Des plages lisses
Aux vertes forêts
Des blanches montagnes
Aux multicolores campagnes
Au loin de son parquet....
Mon voyage à moi
Le plus simplement
C'est à ton bras
Que je descends
La rivière des ans
Avec pour décor
Nos enfants et leurs enfants
Et si la mort
Veut bien nous oublier
Peut-être des arrières
A notre canne accrochés
Fleurs de printemps à nos hivers...
Participation n° 3 :
Participation n° 4 :
PAYSAGE
On peut rêver !
Mon plus beau voyage
Est celui que je fais toujours
En remontant le temps,
Yeux clos…
Sur des eaux émeraude,
Les roches se prélassent.
La mer, en tendres caresses,
Les baigne en chuchotant.
Des oiseaux de mer, parfois,
Se posent tout en haut,
Repos, pour déguster leur pèche.
Il fait soleil, il fait bleu,
Le zéphyr, balance les cocotiers,
En une houle cadencée et douce.
Tout est serein,
On peut rêver !
Participation n° 5 :
le plus beau des voyages c'est
au creux d'un édredon moelleux
le ventre comme enfoncé dans la douceur du sable
sur des chants d'oiseaux une fenêtre entrouverte et sur la vie alentours,langoureux,
ce voyage à travers un livre à peine défloré
en suivre les sentiers
découvrir ses parfums, les humer
en goûter les saveurs page après page
car le plus beau des voyages
c'est le livre
qui m'enivre
m'emporte comme une vague
me laisse pantoise échouée
sur la plage des peut être....
Participation n° 6 :
Au cœur de la Castille
dernier matin d’octobre à St Paul du Grand Mas
voitures au départ pour un très beau voyage
vers Madrid et Tolède à l’Histoire sauvage
où Le Greco peignit l’enterrement d’Orgaz
où l'esprit se perdit où dans la cathédrale
nous vîmes des trésors l'héroïque Alcazar
des frères ennemis témoin du cauchemar
des palais des tombeaux et les noms sur la dalle
des Rois et des guerriers de Castille l’Infant...
des musées la statue d’un prince triomphant
et des hommes cruels assoiffés de revanche
il y a tant de beauté qui enchante Madrid
puis l'Université les cigognes au nid
réchauffant à grand bruit leur robe noire et blanche
sur les toits au soleil d’Alcala d’Hénarès.
dans les rues où l’on voit l'ombre de Cervantès.
Ségovie, l’Escorial, la beauté de l'Espagne
et la Vallée des Morts au creux de la montagne.
mausolée de granit qui raconte l'horreur...
de ce pays cruel mais c'est aussi son coeur
en dix jours on ne peut qu'effleurer son Histoire
sa vie est un secret, son âme est de grandeur
il y a pour cette Espagne au fond de la mémoire
de notre vieille Europe des traits qui nous font peur
mais forcent l’intérêt pour son ancienne gloire
elle a bien trop aimé la conquête de l'or
de peuples insoumis de la nouvelle terre
qu'elle n'a su garder et ce fut la galère
les richesses enfuies fière dans sa misère
dans le si vieux pays comme s'il était mort
renaîtra-t-il un jour et de quelle manière…
Participation n° 7 :