Le raisin
L' automne cueille la grappe noire
E nième vendange de la vigne
R assemblant ses valets à son pied
A l'aube des brumes de septembre
I mmuable saison en taches lie de vin et ambre
S armenteuse treille aux grains gorgés
I nvite fût de chêne digne
N oble à se remplir la panse de son nectar...
Participation n° 2 :
un rouleur de barriques de Saint-Emilion, le
jour de la Fête du Fleuve.
Participation n° 3 :
"Les raisins de la colère"
Devant un photographe qui le trouvait trop vert, le raisin se laissa aller à une colère noire.
Le but du viticulteur était atteint, la vendange serait bonne et le raisin mûr à souhait.
Ce serait une année d'exception !
Participation n° 4 :
Participation n° 5 :
Saison des vendanges bien belle cette année,
ensoleillée,
De belles grappes gonflées de jus, dorées à souhait
Des grandes "sauterelles jaunes ou bleues" machines qui
enjambent
Les rangées de vignes, et frappent chaque souche
Pour récolter tous ces grains noirs ou blancs
Qui feront une belle cuvée et qui sait
Un formidable millésime ?
Ronde des tracteurs avec leurs bennes emplies à ras-bord
Qu'ils vont déverser sur les quais des chais
Et qui fera le nectar de l'année !
Où sont les vendanges d'antan :
Les charrettes tirées par de forts chevaux
Chargées de comportes en bois
Dans chaque parcelle de vignes les colles de vendangeurs chantants,
riant,
Coupant les grappes, les porteurs de seaux,
Souvenirs d'une époque où le travail était pénible
Courbés sur les souches tout le jour
Mais tellement plus convivial avec le partage du repas le
midi
Près d'un casot, grillade et petit repos mérité
Avant de reprendre jsuqu'au soir.
Participation n° 6 :
Participation n° 7
:
Les raisins envolés
Cette fin d'été de mes sept pieds de
raisins, je vis grossir et rosir quelques grappes
Certes pas autant que l'année passée
pensais-je
Mais déjà je me régalais à l'avance.
Je déchantais en rentrant de vacances.
Que vois-je ? je vous le donne en mille en cent ...plus de raisins
Plus un seul grain à ma vue, seules des grappes nues restent sur les pieds !
Ces coquins les oiseaux ont de leurs becs exercés, ravi ma cueillette et mon envie s'envolant avec les raisins
Participation n° 8 :
L'automne s'embrase d'une douce folie
Les feuilles d'extase, de rouge cramoisi
D'or et de pourpre, toute auréolée de sang
La vigne scintille de mille feux obsédants
Pépites d'espoir de raisins noirs flamboyants!
Sur la vigne d'automne grimpe mon désir
De pulpe de raisins vermeils mûrs à plaisir.
Essaimant la terre d'une douce tiédeur
Dans leurs grappes s'ébattent papillons fugueurs
Avides de leur suc, sensuels, voltigeurs,
Déployant ivres leurs ailes , frou-frou dentelles
Ils inondent la terre d'un tapis d'étincelles
Qui, sous l'ardeur câline du fragile autan
Fait miroiter les feuilles au soleil couchant!
Participation n° 9 :
raisins du souvenir…
Nos vacances allaient du 14 juillet jusqu’en octobre, le premier…
Nous pouvions profiter du début de l’automne, des fêtes qui suivaient un rythme monotone mais qui nous enchantaient.
Leurs jeux nous ravissaient… et surtout les vendanges quand raisins à l’envi volaient ou s’écrasaient sur nos candides gueules d’anges.
Et le malheureux barbouillé qui avait oublié quelque grappe en cueillette acceptait en riant le supplice mouillé. Le jus des raisins collait la
chemisette. Les parents qui râlaient nous lavaient au ruisseau tout en nous reprochant le gaspillage.
Ils n’étaient pas fameux ces raisins ni très beaux, destinés à fournir un vin d’un tout autre âge, à peine plus qu’une piquette qui montait à la tête des
grands qui la buvaient puis bêtement riaient…
Et nous étions contents, assis sur une roche, malgré la rentrée proche et nous moquant un peu des gens qui vendangeaient…