La 4ème de couverture :
Père placide et d'humeur conciliante, voilà Marc parti vers le sud avec sa fille Anne qu'il vient d'enlever à son hôpital psychiatrique pour le week-end. Mais la petite escapade tourne bientôt à la cavale. Anne ne veut plus rentrer, surtout pas à l'asile. Elle veut aller loin, très loin, le plus loin possible. Constellée d'incendies bizarres et semée de cadavres, la drôle d'équipée se transforme vite en un hallucinant road-movie. Avec férocité, avec fragilité aussi, les personnages de Pascal Garnier s'accrochent à leurs rêves naïfs ou dérisoires, en éclopés de la solitude fuyant le réel pour davantage s'y perdre. Ange du mal déguisé en cordon bleu ou en tueur à gages flapi, ce sont décidément des gens comme vous et moi, des monstres candides en proie à leur plus chère folie.
Mon ressenti :
Marc retraité sans histoire achète un chat vieux et gros, que Chloé, sa femme, baptise "Boudu". Tous les 14, chaque mois, il rend visite à Anne, sa fille, internée dans un asile et cette fois il ne la ramène pas.
Laissant tout et achetant un camping-car, il part en voyage avec elle, direction la mer, puis Agen... Ils rencontrent des personnages rocambolesques, cabossés par la vie et sèment des cadavres sur leur passage.
Les personnages ne sont pas attachants : l'une est folle et l'autre l'est presque, mais j'ai lu avec plaisir ce livre à l'humour déjanté.
Un extrait :
- Marc avait toujours aimé le gris, parfait compromis entre le noir et le blanc, déclinable à l'infini. Pourquoi n'existait-il pas de mot faisant office de gris entre le oui et le non ? Quelque chose comme "peut-être", mais en plus subtil.