Il y a longtemps que je ne m'étais pas réveillée au milieu d'un joli rêve...
Cette nuit il a fait chaud et je me suis réveillée plusieurs fois, comme chaque nuit...
Et chaque fois je regarde le réveil pour savoir combien il me reste à dormir...
Je me suis réveillée vers 6h15 : c'était bientôt l'heure de me lever. Quand je travaillais je mettais mon réveil sur 6h33, mais je ne travaille plus et je reste une demi-heure de plus au lit.
Là je me suis rendormie. C'était l'été je marchais dans une rue pour rejoindre ma voiture avec un bébé dans les bras qui n'était pas le mien. Quelqu'un venait de me le confier pour que je m'en occupe.
C'était un joli bébé aux traits fins, avec un léger duvet de cheveux sur le crâne. Il était enveloppé dans des linges blancs (MR : des linges blancs ? De nos jours elle aurait dû porter un body ou une grenouillère !) et entouré de lianes portant des fruits, comme ficelé dedans.
Un couple de personnes âgées (MR : plus que moi ?) arrivait en face, a admiré le bébé, observé les lianes.
- Mais c'est du raisin blanc ! a dit la dame en détachant des grains et commençant à les manger, bientôt imitée par son mari, puis par moi.
Ce raisin était une pure merveille, du muscat d'alexandrie, sucré à point.
La dame a dit : "Je prends le raisin. Vous n'allez rien en faire..."
Elle a détortillé soigneusement les lianes de la jolie petite fille qui souriait (MR : comment tu sais que c'était une petite fille ?) et est partie, bras dessus bras dessous avec son mari, me laissant 3 grains dans les mains : l'un pourri et 2 minuscules. Adieu, le muscat d'Alexandrie.
Qu'allais je faire du bébé ? Ma première idée a été de l'emmener chez un médecin pour vérifier qu'elle allait bien, et puis de m'en occuper comme l'on me l'avait demandé (MR : Mais qui ? Impossible de m'en rappeler). Je m'imaginais bien recommencer à pouponner, à bientôt 62 ans...
Nous étions seules dans la rue et je me demandais comment j'allais la transporter jusque chez le médecin dans ma voiture. Je n'ai pas de siège auto... (MR : Et pourtant Alice, ma petite-fille de 4 ans, m'a déjà conseillé d'en acheter un, pour son cousin Alban et elle). Une boite dans mon coffre ferait peut-être l'affaire, si j'arrivais à la coincer avec des vêtements...
Et c'est là que le bébé s'est mis à parler. Elle a commencé à gazouiller (MR : si jeune ?) et puis s'est mise à parler...
Mais je me suis réveillée !
Je ne saurais jamais si elle allait me raconter son histoire, ou me demander de la protéger !
MR : Tu lis trop, ma fille !
MR = mes réflexions
pris sur le site : http://chrystaline.canalblog.com