L'auteur Herman Koch est Néerlandais. "Le dîner" a été elu Livre de l'année en 2011 aux Pays bas. ce roman a été traduit dans une quinzaine de langues.
La 4ème de couverture :
Deux frères se donnent rendez-vous avec leur épouse dans un restaurant branché d'Amsterdam.
Hors-d'œuvre : le maître d'hôtel s'affaire.
Plat principal : on parle de tout, des films à l'affiche, des vacances en Dordogne.
Dessert : piques et banalités. On évite soigneusement le véritable enjeu de ce dîner à huis clos : leurs fils respectifs ont commis un acte d'une violence inouïe.
Jusqu'au couperet de l'addition...
Mon ressenti :
J'ai acheté ce livre dans la collection 10-18 pour son titre qui m'a rappelé la chanson de Benabar que je trouve très drôle.
Le seul point commun avec la chanson de Benabar, c'est que Paul, le narrateur n'a n'a aucune envie d'assister à ce dîner.
Nous comprenons tout de suite que Paul déteste son frère Serge, homme politique qui devrait devenir premier ministre de Hollande dans les prochaines semaines et n'apprécie guère sa belle-soeur, Babette.
Peu à peu l'on se rend compte que Paul est "spécial". L'horreur grandit au cours du dîner.
Ce roman pose une question : "Jusqu'où irions-nous pour préserver nos enfants ?", et rappelle des faits-divers qui ont eu lieu ces dernières années.
Le cynisme des adolescents et de leurs parents m'a glacée. La violence de Paul, la complaisance de Claire et son esprit calculateur, sans pitié, m'a effrayée.
Ce livre est bien écrit. Je l'ai lu en quelques jours mais il m'a laissée mal à l'aise.
Tous les personnages, les principaux mais aussi leurs enfants, le maître d'hôtel, le gérant du restaurant sont déplaisants.