J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération "Masse critique privilégiée", organisée par Babelio.
Merci à Babelio et aux éditions Paulsen qui m'ont permis de découvrir ce roman.

Informations pratiques : roman de François Suchel, pilote de ligne à Air France, photographe, aventurier et romancier ("Sous les ailes de l'hippocampe", "6 minutes 23 séparent l'enfer du paradis"), paru aux éditions Pulsen en février 2018. 187 pages
La 4ème de couverture :
Une douce journée d'automne. Un petit avion de tourisme avec six personnes à bord : le pilote, sa nouvelle compagne, une hôtesse de l'air en plein divorce et ses parents, le co-pilote et son neveu. Un pique-nique sur les plages corses, puis le vol retour vers Cannes quand soudain, dans le golfe de Porto, le cauchemar : une panne moteur. En dessous, la mer est démontée.
Fort de son expérience de pilote, François Suchel raconte avec réalisme ce fait divers survenu en octobre 2009. Dans un style fluide où pointe l'urgence de la situation, il livre le regard successif des protagonistes de l'accident : naufragés, contrôleurs aériens, pilotes de la sécurité civile, sauveteurs-plongeurs, journalistes, et décrit la lutte pour survivre en mer alors que tout espoir, à terre, semble perdu. Prononcé au seuil du désespoir, le serment de Piana sera-t-il tenu ?
Mon ressenti :
Ce roman reprend un fait divers survenu en octobre 2009, avec un réalisme, une intensité qui m'ont fait vibrer et empêchée de le lâcher tant que je n'ai pas connu le dénouement.
Par une belle journée d'automne, 6 personnes embarquent dans un petit avion de tourisme, à l'aéroclub d'Antibes pour aller passer la journée en Corse : Jehan et Constant, les deux pilotes accompagnés de Gregory, le neveu du premier, d'Aurore (sa nouvelle compagne) et ses parents, Lucien et Arlette, pour le second.
A terre les secours veillent et s'activent à chaque appel de détresse.
C'est un roman choral qui nous permet de nous imprégner du point de vue et des pensées de chaque protagoniste, de sa façon d'aborder le cauchemar et de survivre ou d'organiser les secours..
C'est un bel hommage à tous les sauveteurs.
J'ai nagé avec Johan, suis descendue au bout du filin avec les sauveteurs plongeurs, ai organisé les secours avec les contrôleurs aériens.
J'ai eu peur et froid, et j'ai pleuré.
Un extrait :
- L'automne est vraiment la plus belle des saisons sur la Côte d'Azur. Alors qu'ailleurs les premières brumes matinales annoncent déjà l'hiver, on rejoue ici la partition estivale avec des senteurs plus fines, des températures plus douces, des lumières plus pures.