Ce sont les bonnes critiques lues et entendues sur sur les romans de Grégoire Delacourt qui m’ont incitée à acheter « La liste de mes envies » et «La première chose qu'on regarde" , ses deux derniers romans il y a quelques mois. Je les avais rangés avec mes autres livres à lire, et puis une collègue m’a reparlé de « La liste de mes envies ».
Je l’ai sorti de la pile et lu en deux soirées. Je suis entrée tout de suite dans le personnage de Jocelyne la narratrice, mercière à Arras, blogueuse et amoureuse de son mari, Jocelyn.
La première soirée j’ai lu la partie « Amour » du livre et la seconde soirée la partie « Non amour ». J’ai adoré et eu plusieurs fois les larmes aux yeux.
Mon ressenti :
Jocelyne est une belle personne, un peu comme Joséphine dans « Les yeux jaunes des crocodiles ».
En devenant Jocelyne on découvre le monde qui l’entoure : son mari Jo , buveur invétéré de bières sans alcool, ses enfants : Nadine et Romain avec qui elle a du mal à communiquer, le petit ange qu’elle a perdu à la naissance, ses amies, les jumelles. Une chance inouïe : gagner 18 millions au loto va devenir une malchance pour elle. Elle dresse inlassablement la liste de ses envies qui n’en sont pas.
Des choses dont elle peut se passer sans problème. Elle a surtout envie d’amour, de tendresse, de « mots jolis, vous savez, ces idioties qui font chavirer le cœur des filles… », de ces caresses de l’âme (à moins que ce ne soit moi qui en ait envie…)
J’ai adoré sa relation avec son père, et les vies qu’elle lui invente sans se lasser, toutes les six minutes. J’espère qu’elle finira par aimer son Vittorio Gassman.
C'est une belle invitation à réfléchir sur les choses qui sont essentielles pour nous, la place de l'argent dans notre vie, ce que l'on est prêt à accepter par amour, comment l'on peut embellir la vie de ses proches...
Si Jocelyne pouvait m'expliquer aussi comment elle a réussi à avoir 11000 visites par jour sur son blog...
Un extrait : « Je possédais ce que l’argent ne pouvait pas acheter mais juste détruire. Le bonheur. Mon bonheur en tout cas, le mien. Avec ses défauts. Ses banalités . Ses petitesses. Mais le mien. Immense. Flamboyant. Unique. »