Lorsque j'ai été hospitalisée mon frère est venu me voir et m'a offert un livre dont je n'avais jamais entendu parler : "L'oiseau du Bon Dieu" de James Mc Bride.
Infos pratiques : 438 pages, prix : 24,80 €
La 4ème de couverture : En 1856, Henry Shackleford, douze ans, traîne avec insouciance sa condition de jeune esclave noir. Jusqu'à ce que le légendaire abolitionniste John Brown débarque en ville avec sa bande de renégats. Henry se retrouve alors libéré malgré lui et embarqué à la suite de ce chef illuminé qui le prend pour une fille. Affublé d'une robe et d'un bonnet, le jeune garçon sera brinquebalé des forêts où campent les révoltés aux salons des philanthropes en passant par les bordels de l'Ouest, traversant quelques-unes des heures les plus marquantes du XIXe siècle américain.
Dans cette épopée romanesque inventive et désopilante, récompensée par le prestigieux National Book Award en 2013, James McBride revisite avec un humour féroce et une verve truculente l'Histoire de son pays et de l'un de ses héros les plus méconnus.
Mon ressenti : J'ai beaucoup aimé les personnages principaux de ce roman : Le narrateur, Henry surnommé : "L'échalote" et "Le Vieux", John Brown, illuminé, prêt à tout pour sortir les noirs de l'esclavage, même si c'est malgré eux.
L'auteur nous fait découvrir une partie de l'Histoire Américaine à travers l'oeil d'un jeune garçon noir qui n'a aucune envie de se battre, même pour sa liberté, et qui s'attache au Vieux, au fil des jours et des kilomètres parcourus à ses côtés.
C'est original, divertissant et "profondément humain" comme le souligne le Washington Post. John Brown (1800-1859) a vraiment été un abolitionniste qui a combattu pour libérer les noirs de l'esclavage et a été pendu 2 ans avant que débute la Guerre de Sécession