Ce livre m'a été prêté par mon amie Cathycat du blog "La new cathzette".
Informations pratiques : paru en 2015. 252 pages. Premier roman d'Aurélie Valognes, paru en autoédition
La 4ème de couverture :
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie ... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !
Mon ressenti :
Ferdinand a poussé "Mémé dans les orties", ou plutôt sa femme dans les bras du facteur.
Depuis, il vit seul dans un immeuble et est aussi odieux que Madame Suarez la concierge de la résidence. Quand sa chienne Daisy disparaît, le vieil homme n'a plus de raison de vivre. Jusqu'à ce que Juliette, une fillette, s'invite chez lui.
Ce roman, court, qui se lit bien, m'a rappelé la concierge et la fillette de "La grâce du hérisson" de Muriel Barbery, et aussi quelques personnages de Barbara Constantine, ainsi que de nombreux films où des vieux grincheux et odieux finissent par s'humaniser au contact d'enfants ou d'adolescents ("Gran Torino", "Mr Ove", "Le papillon", etc...)
J'ai apprécié la description des personnages : Béatrice, octogénaire délicieuse et Ferdinand vraiment méchant. La fillette m'a semblé bien trop mûre et libre pour son âge.
C'est effectivement "drôle, rafraîchissant" et "bon pour le moral".
Un extrait :
- "Son antipathie est devenue une seconde nature, un art de vivre, de survivre même. Oui, survivre, car Ferdinand accepte mal de vieillir. Solitude, déchéance du corps : tout cela le tue à petit feu. La seule activité que Ferdinand ait trouvée pour tromper l'ennui : être méchant, histoire de ne manquer à personne une fois parti."