J'avais lu de bonnes critiques de ce roman sur plusieurs blogs il y a quelques mois, et puis j'ai appris il y a quelques semaines l'existence d'une suite : "Les bottes suédoises".
La 4ème de couverture :
A soixante-six ans, Fredrik Welin vit reclus depuis une décennie sur une île de la Baltique avec pour seule compagnie un chat et un chien et pour seules visites celles du facteur de l’archipel. Depuis qu’une tragique erreur a brisé sa carrière de chirurgien, il s’est isolé des hommes. Pour se prouver qu’il est encore en vie, il creuse un trou dans la glace et s’y immerge chaque matin. Au solstice d’hiver, cette routine est interrompue par l’intrusion d’Harriet, la femme qu’il a aimée et abandonnée quarante ans plus tôt. Fredrik ne le sait pas encore, mais sa vie vient juste de recommencer.
Le temps de deux solstices d’hiver et d’un superbe solstice d’été, dans un espace compris entre une maison, une île, une forêt, une caravane, Mankell nous révèle une facette peu connue de son talent avec ce récit sobre, intime, vibrant, sur les hommes et les femmes, la solitude et la peur, l’amour et la rédemption.
Mon ressenti :
Fredrik, le narrateur, est un vieil homme grincheux. Autrefois chirurgien, il vit en ermite sur un archipel perdu, ravitaillé par un bateau qui passe tous les deux ou trois jours.
Seul avec son vieux chien et une vieille chatte, il se sent fini, jusqu'à l'arrivée d'Harriet, une femme qu'il a aimée et abandonnée il y a 40 ans.
Cette arrivée pittoresque va bouleverser sa vie.
Les personnages sont peu nombreux et tous originaux.
J'ai apprécié la découverte de ces îles au bout du monde, et la transformation de Fredrik qui s'humanise peu à peu.