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J'ai découvert ce trafic en regardant les informations régionales et j'en ai appris plus en lisant le journal Sud-Ouest.

Ré Nature Environnement, association de l'Ile de Ré surveille depuis quelques mois l'étrange ballet de camions qui vont et viennent à travers l'île, chargés à ras bord de pommes de pin. Les collecteurs ratissent les bois à la receherche depignes de pin, les gaulant parfois dans l'arbre. Ils dorment dans leur fourgon et travaillent 7 jours sur 7 avant de repartir vers l'Espagne.

Ils ne ramassent pas les pommes de pin pour leur caractère décoratif ou pour allumer des barbecues mais pour les amandes ou pignons cachés entre les écailles.  Les pignes de pin ramenées en Catalogne, encore fermées, sont ensuite mises à sécher.

Les consommateurs Espagnoms et Portugais raffolent des pignons, et la demande a explosé depuis que des études ont prouvé que les pignons chinois qui composaient jusque-là 80 % de la consommation Européenne sont pollués par des microtoxines susceptibles de provoquer une dysgueusie, maladie qui altère le goût. 

C'est la densité de pins parasols sur l'île de Ré qui a attiré ces "collecteurs".

La cueillette hebdomadaire rétaise est estimée à 25 tonnes. Collecte fructueuse quand le kilo se vend entre 80 et 120 euros.

L'association a porté plainte contre X pour faire cesser ce trafic.

(Source : article de Frédéric Zabalza dans le journal Sud-Ouest)

 

Ne leur dites pas qu'il y a aussi beaucoup de pins parasols autour du Bassin d'Arcachon... Ils pourraient abîmer mes arbres préférés ("Les pins parasols du Cap-Ferret").

Tag(s) : #ile, #pignons, #pin, #retais, #trafic
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