Cette semaine, le thème du "Casse-tête de la semaine" chez Lajemy est "le camping".
Ma première expérience en camping date de 30 ans. J'étais partie au Portugal et en Espagne pour 15 jours avec un copain de fac. Avant de partir j'avais commandé une tente assez grande à la Camif, avec une chambre et une pièce, acheté : réchaud, sac de couchage, table, chaises, etc... Je n'avais jamais fait de camping seule, même si j'avais passé pas mal de vacances dans la caravane de mes parents sur le terrain de mes grands-parents au bord du Bassin d'Arcachon.
Je faisais confiance à mon ami pour les détails techniques.
Partis d'Agen, nous avons passé la première nuit en Espagne, pas dans un parking car nous n'en n'avons pas trouvé mais dans la voiture.
La seconde nuit nous sommes arrivés au Portugal où nous avons trouvé un camping et là les problèmes ont commencé.
Comment monter cette fichue tente ? Je me souviens du grand sac bleu ressemblant à un punching-ball avec la partie toile à l'intérieur et les nombreux tubes tous pareils.
Mon ami n'avait jamais campé non plus. Le sol était dur et nous n'arrivions pas à planter les tubes de l'armature. Mais les Portugais sont sympas et parlent bien le Français. Un campeur qui nous regardait en souriant est venu nous aider, et nous avons fini par monter cette fichue tente avec lui.
Nous tenions debout sous la tente, mais c'était à chaque fois long à démonter et remonter, même quand nous avons été plus rodés.
L'année d'après, toujours avec cette tente nous sommes partis camper en Yougoslavie.
Nous étions devenus plus experts mais les campings étaient beaucoup moins agréables en Yougoslavie. Je me souviens d'un camping où nous souhaitions acheter de quoi manger dans la modeste boutique. Impossible de se comprendre avec la vendeuse et interdiction d'entrer dans la boutique. Il fallait se faire comprendre du seuil en montrant du doigt ce que l'on voulait. Je voulais 4 tranches de jambon et lui ai montré le jambon en ouvrant 4 doigts. Elle a commencé à nous couper des tranches et des tranches à n'en plus finir comme si elle avait compris 400 grammes ou 4 kilos ! Quand j'ai réussi à lui faire comprendre de s'arrêter il y avait déjà une dizaine de tranches coupées. Pour le dessert je me rappelle la bûche au chocolat que j'avais choisie et qui se révéla être ni chocolat ni comestible ! J'exagère : c'était seulement très bourratif...
Une nuit le vent s'est levé. L'orage a commencé à gronder et la pluie à tomber. Le vent faisait plier les tubes. Nous avons tout plié et nous sommes réfugiés dans les sanitaires, comme la plupart des autres campeurs...
Mes fils ont des tentes qui se déplient en 5 secondes. Véridique : ils m'ont montré !
Par contre c'est plus long à replier !
