Merci Boris Vian,
Merci pour ces livres que tu as écris et que j'ai dévorés entre 14 et 17 ans. Sans eux je n'aurais pas gardé mon âme d'enfant ni cette envie folle d'écrire qui me tenaille.
J'avais 2 ans 1/2 quand tu es mort et pourtant tu as influencé ma vie toute entière.
De "L'écume des jours" dont la lecture était obligatoire au lycée, je suis passée à "L'automne à Pékin", puis "L'herbe rouge", "L'arrache-coeur", "Les fourmis", "Trouble dans les Andains",
"Vercoquin et le plancton", "J'irai cracher sur vos tombes", "Je voudrais pas crever"... Le professeur Mangemanche, le Major, Angel, Colin et Chloé, Amadis Dudu ont été les compagnons de mon
adolescence.
Le bouquin qui a le plus influencé ma vie c'est "L'arrache-coeur" : Clémentine et ses enfants : Joël, Noël et Citroën, qu'elle enferme pour mieux les protéger.
Dans ce bouquin il y a une petite phrase que j'adore, concernant Citroën : "Il sourit à son tour, d'un sourire timide comme un écureuil
bleu". J'étais très timide à l'époque, comme cet écureuil bleu et je me suis sentie concernée, comme si cette phrase avait été écrite pour moi.
Depuis l'écureuil est mon animal préféré, ainsi que la couleur bleue. A 14 ans j'avais un vélo 1900, col de cygne et freins anglais. Je l'ai peint en bleu et l'ai baptisé "L'écureuil bleu". Ce
vélo traîne dans mon garage aujourd'hui et le nom est toujours inscrit sur le garde boue arrière.
Je ne suis plus aussi timide mais je me sens toujours dans la peau de cet écureuil bleu, pseudo que j'ai choisi sur ma messagerie et je "blogue" pour satisfaire mon besoin d'écrire.
Merci de l'écureuil bleu
Ecureuil offert par Mélancolie, mon aminaute du Québec