Pour ce 25ème jeu Café Thé, je vous ai proposé d'illustrer la photo suivante à votre manière : photo, scrap, texte, poème, conseils, blagues, dessin... Il s'agit d'un jouet en plastique, un porteur, abandonné sur la plage du Grand Crohot au bord de l'Océan Atlantique, face à la mer...
Vous êtes 8 à avoir participé et 60 à avoir voté.
Merci à vous tous !
Vos votes ont désigné comme gagnante Solange avec 14 voix, devant Jill Bill (12 voix), Marie et Harmonie (11 voix chacune), Brigitte (10 voix), Lady Marianne (9 voix), Punch frappé (8 voix) et Chantal (5 voix).
1ère) Solange du blog "Le blogue de Grand-Mère" :
Le porteur et la mer
Je suis né en 1980. Avec quelques-uns de mes frères, je me suis retrouvé dans un grand magasin de jouets. Un jour, un petit garçon est venu s’asseoir sur moi et son papa décida de m’amener avec eux.
J’ai fait la joie du petit garçon et de sa sœur quelques bonnes années. Puis on me rangea durant très longtemps, pensant que je serais utile un jour.
Vingt ans plus tard, par un beau dimanche d’été, on me présenta à un nouveau petit garçon. J’eus encore quelques bonnes années, on m’amena même à la mer.
Alors, ce furent les courses sans fin sur le sable lequel s’infiltra dans les engrenages et me fit perdre mes roues.
Comme je chambranlais de partout, on me laissa ici. Maintenant, j’attends les grandes marées pour un dernier grand voyage.
2ème) Jill Bill du blog "Melting-pot" :
Le rêve de Gentil
Il voulait voir la mer
L'enfant des HLM sans fortune
Il quitta sans mot dire sa mère
Par une nuit de pleine Lune
La dame ivoirine guida Gentil
Avant que Râ ne se lève
Par les chemins endormis
Les hommes tout à leur rêves...
Il voulait voir les bateaux
L'enfant des HLM de pauvreté
Ceux qui vont sur l'eau
O loin la baleine pêcher...
Et trottant tel un pèlerin
Haut comme trois pommes
A l'aube il arriva enfin
Sur une plage que l'on nomme
Le Grand Crohot, autrement beau que son ru,
Face à l'Océan Atlantique
Il abandonna alors tout fourbu
Son coursier de plastique...
Debout Gentil
Il est l'heure lui dit une voix douce
Penchée au blanc petit lit
L'enfant qui suçait son pouce
S'éveilla tout étonné
De voir sa mère et non la mer
Il avait donc rêvé
Comme les grands... Que la vie est amère !
3ème ex-aequo) Marie du blog "Khanel3" :
3ème ex-aequo) Harmonie du blog "Harmonie37":
Face à face avec la mer
Dans la vague je me regarde
Dans un souvenir amer
Je me perds, je m’égare.
Qui de lui ou de moi
A perdu l'élan de l'émoi
Comme un bateau échoué
Je suis resté sur le quai.
La grande vague m'emportera
En d'autres paysages me portera,
D'autres amours à rencontrer,
Mais jamais je ne t'oublierai.
Mettre la grande voile
Pour chasser les étoiles
Je me soulerai d'une lueur d'espoir
Et de ces pleurs ne plus rien voir.
5ème) Brigitte - Ecureuil bleu :
Le porteur qui voulait voir la mer
Abandonné dans un garage après avoir beaucoup servi
Fatigué de ne plus être utilisé,
Il a décidé de réaliser son rêve : voir la mer !
Les enfants qui l'avaient chevauché
pendant leurs tendres années
parlaient entre eux de l'océan et des vagues.
Alors il a pris son courage à deux mains
et une nuit où le garage n'était pas fermé
il a roulé roulé en direction de la mer,
Tellement roulé
que ses petites roues de caoutchouc se sont détachées,
mais il a continué continué...
Arrivé au bord de l'eau
face à la mer, il s'est installé.
La mer a commencé à le lécher
et puis il s'est senti flotter, ballotter.
La mer l'a emporté.
De porteur il était devenu bateau
et naviguait fièrement sur les flots.
Mais la mer sur le sable l'a reposé.
C'était une grande marée
et depuis il attend,
espérant à nouveau naviguer...
6ème) Lady Marianne du blog "Chienne de vie" :
les vagues ont ramené ce porteur " bébé "
il y avait tant joué
et tant pleuré lorsqu'il ne l'a pas retrouvé
mais le dieu des mers - Neptune a entendu ses pleurs
par les vagues déferlées
il a fait tanguer et re tanguer le jouet tant aimé
si bien que sur la plage abandonné !!
bébé va retrouver son jouet adoré !
peu importe qu'il soit abimé !
papa va le réparer
7ème) "Punch frappé" :
L'enfant barbotait sur son petit portant, soudain l'eau de la mer lui lècha les pieds et soudain une queue lui poussa sur les jambes. A la marée descendante, il ne restait plus sur la plage que le petit portant. Car l'enfant était parait-il fille de sirène. ..
8ème) Chantal du blog "Liviae augustae" :
UN « BITONIAU » SUR LE SABLE !
Chouette ! Il y a quelque chose sur le sable !
Je vais pouvoir m’amuser un peu.
Mais en m’approchant…
Flûte ! Il manque les roues !
Comment rouler avec ce truc, enfin, ce machin,
Zut ! Je ne sais pas ce que c’est !
Peut-être, que sur l’eau…
Je flotterai, et je pourrai voguer, loin très loin !
Pourquoi diable ont-ils laissé cette chose ici ?
Encore une tête en l’air !
Il faut absolument que je trouve le nom de ce bidule !
Si je le trouve, eh ben, je pourrais m’en servir !