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Pour ce septième jeu, je vous ai proposé d'illustrer cette photo de caddies dans la baie de Calvi (Corse) dont je vous avais déjà parlé (voir "L'énigme Corse" et "L'inspecteur Koka-lumbo et l'énigme Corse") par un texte, un poème, une photo, un dessin, un collage, ce que vous voulez... Vous pouviez évoquer ce qui leur est arrivé ou ce qu'ils vont devenir...

 

chariot2

  

J'ai reçu 14 participations et vous êtes 48 à avoir voté.

Jill Bill et Jean-Marie sont arrivés en tête avec 11 voix chacun, suivis de Quichottine (8 voix) puis de Lady Marianne (7 voix), de Mary et Mamylilou (6 voix chacune), d'Harmonie (5 voix), de Fanfan (4 voix), d'Enriqueta ( 3 voix), de Josette et Lena (2 voix chacune) puis de Fango, Annette et Ecureuil bleu (1 voix chacune). 

Merci à tous eun grand bravo à Jill et Jean-Marie !

 

1ère ex-aequo) Jill Bill du blog "Melting pot" (11 voix) :

 

Jacques !  Au caddy !
Non ce n'est pas un jeu, dit
Car comme à chaque samedi
Ma carte en est toute bleue
Asphyxiée grand dieu
Par les veaux d'or aux doux yeux
Ronronnant tels des chatons
Aux rayons
Des mille et une tentations
Ce voyage hebdomadaire
Cette descente aux affaires
Me donne des crises d'urticaire...
Jacques ! Au caddy !
J'aimerais lui dire que non à ma chérie
Inutile d'insister aujourd'hui
Les chariots en enfilade, soudés
Refusent la chère balade, épuisés
Marre de leur vie d'esclave... Ils se sont enchaînés !

 

1er ex-aequo) Jean-Marie du blog "La traversée de la passion" (11 voix) :

cadd1   

Petite complainte pour pauvres caddies

 

les objets ont une âme comme nous

ils ont donc une mémoire

si vous pensez que je suis fou
ne croyez pas mon histoire

 

chariots abandonnés à calvi près du port

honteux de ce dépot recouvrant leur carcasse
que la mer a laissé comme une ignoble crasse
ils boudent dans leur coin  en maudissant leur sort


car ils ne sont pas faits pour les fonds aquatiques
ils vivent au grand air, transportant des objets
et  parfois un  enfant, des  écrans cathodiques,
de la bouffe à gogo sans le moindre rejet



ô vous humains qui ne respectez guère
ce qui vous a servi
le port est encolère

car vous l’avez Sali

 

une morale à cette histoire

je n’en trouve pas vraiment
ce ne sont que mots  en passant
en vacances c’est la foire
on fait les fous de temps en temps

 

cadd2

 

  

3ème) Quichottine du blog "Voyage en Quichottinie" (8voix) : 

  Fugue en si rêveur

Il leur avait dit "Venez à Calvi, c'est mieux que le maquis."

Heureux mais tremblant devant leur audace, ils avaient quitté leur habituel logis, veillant à ne pas faire de bruit. Il ne fallait surtout pas éveiller les soupçons de ceux qui les croisaient. Ils avançaient avec précaution, tellement près les uns des autres qu'on aurait pu les croire enchaînés, forçats des temps modernes.

Ils étaient nés au même endroit, s'étaient parfois séparés, pour toujours mieux se retrouver. Le temps avait passé, et chaque jour leur apportait son lot de bonnes et de mauvaises surprises.

Certains leur confiaient de petits êtres endormis ou bruyants, d'autres s'appuyaient à eux comme sur une canne... et ils se sentaient alors très utiles, se gonflaient d'importance, brillaient dans les allées comme des médaillés le soir d'une remise de diplômes. D'autres encore les malmenaient, les poussaient entre les voitures, riant de les voir se blesser en s'y cognant. "Quelle honte !" pensaient-ils sans jamais pouvoir se défendre.

Un jour, ils en avaient eu assez.
"Et si l'on prenait le maquis ?"

... C'est ainsi que le long voyage avait commencé. Tous les trois, soudés comme des frères de sang.

L'autre, le compagnon impromptu, libre déjà, avait tellement vécu que plus personne n'aurait su dire d'où il venait.

Calvi ou ailleurs... quelle importance ? Là-bas, ils allaient voir la mer, monter sur de grands voiliers, et voir enfin le "Continent" ailleurs que sur l'enseigne de leur supermarché.

Mais, à la fin du voyage, à quelques mètres de la jetée, ils s'étaient arrêtés, soudain conscients de leur impuissance.

"Et maintenant, toi qui sais tout... Comment fait-on pour le franchir, ce parapet ?"
Le compagnon d'un jour n'avait pas su leur répondre.

Dans le port de Calvi, comme une armée de lanciers, les voiliers leur barraient à jamais le passage.

 

 

4ème) Lady Marianne du blog "Ma chienne de vie" (7 voix) :

 Caddies à Calvi

Qui ne connaît pas les caddies de Calvi n'y connaît rien à la vie 

Calvi et ses caddies
c'est comme les calissons d'Aix
ou la choucroute de Strasbourg
Les caddies de Calvi ravissent grands et petits
Certains voudraient l'insérer au blason de la cité
tant il est estimé
d'autres prétendent qu'il dénature dame nature
non ils sont sages et se fondent dans le paysage
Les caddies de Calvi je les envie
Ils trônent aux abords des magasins d'un air serein
ou longent la plage en guise de pha
re
Où il y a un caddie il y a de la vie
Multitâche sans relâche il supporte sans rechigner
nos diverses activités
- planche de surf
- bébé fatigué
- Pique nique improvisé
- serviettes au vent qu'on étend
Ami des plus démunis , il leur sert de bagagerie
Si le caddie n'existait pas
Il faudrait l'inventer
mais Calvi n'est pas Capri et ce n'est pas fini

 

5ème ex-aequo) Mary du blog "Le bonheur quand même" (6 voix) :
ronde  
Pour résoudre le mystère des caddies de la place de Calvi

et lui rendre son visage joli, aidée par l'humour mon ami

j'ai trouvé la solution en la ronde des caddies 

 

5ème ex-aequo) Mamylilou du blog "Rêveries" (6 voix)  :

Le nez écrasé
Derrière contre derrière
Caddies de calvi

Une pièce dans la fente
Curieusement ils avancent

 

7ème) Harmonie (5 voix) : 

Les caddies de Calvi  Ou la vie de caddie.

 

On est là enchaîné les uns aux autres. Je m'ennuie....

On passe nos jours à attendre,

tout ça pour se faire tripoter par des mains plus ou moins moites, plus ou moins sales.

Puis on nous charge comme des ânes,

et les enfants qui trépignent, en nous cassant les reins

et si j'ai le malheur e boîter d'un roue,

là ça fuse de tos côtés.

 

Non, ce n'est vraiment pas une vie !

 

Et puis mon voisin d'à côté,

il dégage une forte odeur de pied !

Arghhh !!!!

Il a du recevoir une dose exagéré de fromage !!!

 

Chut, une cliente, pourvue qu'elle me prenne

car là c'est décidé

je prend mes jambes à mon cou

et à tir d'ailes, de roues quoi, je rejoins la méditerranée.

Il paraît qu'elle est pas loin !

 

Là où la mer et le soleil ne font qu'un.

Finir mes jours paisibles à rouiller au soleil.

L'extase !!!

 

 

8ème) Fanfan du blog "Journal d'une retraitée heureuse en Corse"(4 voix) :

A Calvi, il y avait des caddies

Qui aimaient les Smarties.

Avouez que c'est terrible

D'être gourmands et sensibles

A ces petites boules comestibles!

 

Roulant dans le rayon friandises

L'un d'eux en piqua une crise!

Las de jamais en manger une seule

Il décida d'aller au casse-gueule.

Mais , surtout pas ,tout seul.

 

Il Convainquit quelques caddies

De voler tous les Smarties

La nuit dans la grande surface

- » Surtout , pas de volte-face

Et ensuite ,le port en on se casse! »

 

Hélas ,aucun bateau ne les prit à bord

Car ils n'avaient pas de passeport

Le soleil a fondu les Smarties

Et tout tremblant les pauvres caddies

Désespèrent de quitter Calvi! 

 

 

9ème - Enriqueta du blog "Les mots offerts comme destination de voyage" (3 voix) :

Comme un cadi à Calvi
Pas aigri et pas fourbi
J'ai plus d'grisbi, c'est tant pis!
Mais j'suis vernie, ah! ça oui!
Du Mardi jusqu'au Lundi
J'ai pas d'grigri, pas d'appui
Pas d'amis chez les nantis
Mais j'ai titi mon chéri
Comme un cadi à Calvi
J'suis sans souci, bien, pardi!
J'suis ravie avec mon Phiphi
La vie sourie j'dis merci
Du Mardi jusqu'au Lundi
Sans ennuis et sans dénis
Je me lance des défis
Pour gagner quelques paris
Mais les rimes en i, merci!
C'est comme d'choper un taxi
En pleine nuit sous la pluie
Comme un cadi à Calvi
 

  

10 ème ex-aequo) Josette (2 voix) :

 VISITE DE CALVI EN CADDIE

     

Je le poussais et partis
La citadelle,je la vis
d'y aller, j'entrepris.
Du tour des murs, je fis
La route en pente, je gravis
Chez Tao, un arrêt je fis
Depuis les remparts,je vis
La magnifique baie qui m' éblouie
par ses couleurs et ses odeurs fleuris.
De tout cela, mon caddie fut remplie
Heureuse et légère, je redescendis
A sa place,le caddie je remis,
son contenu dans mes souvenirs fut mis 

Pour toujours,j'en suis ravie.

 

10ème ex-aequo) Lena du blog "Pour Anna" (2 voix) :

La mariée avait les cheveux bleus

et le voile au vent

ils avaient décidés

une sortie

punkie

de la mairie

arrimés

à des caddies bariolés

les chevaliers servant

navigant avec les pavés

Comme un pied de nez

à la tradition

un brin de folie

dans une cérémonie

bien orchestrée

dévalé les rues

jusqu'au restaurant

 

la mariée avait les cheveux bleus

et le voile au vent

agrippés

à leur carosse

ils se serraient

l'un contre l'autre

Et dans les hauteurs

de carvi.....

Eclatants

Et émoustillés

par l'étonnement

de cet embarquement....

 

 
12ème ex-aequo) Annette du blog "Créazinzin" (1 voix) :
Les caddies de Calvi,
c'est l'envie qui me prend
de jeter dans la baie
tout le mal qu'on nous fait;
 
Les caddies de Calvi,
c'est l'acier qui pourrit
c'est l'argent qui salit
les beautés de la vie;
 
Les caddies de Calvi,
c'est les hommes et le fric
c'est les fausses envies
vers lesquelles ils nous jettent;
 
Les caddies de Calvi,
c'est nous
et ces petits bonheurs
que l'on ne sait plus voir;
 
Les caddies de Calvi,
c'est relever la tête,
pour voir le ciel tout bleu,
la ville et ses atours,
 
les caddies de Calvi,
c'est se dire tous les jours:
si je fais un seul geste pour
sauver juste un peu
du bonheur qui existe,
y aura plus que Calvi
sur les autres photos... 

 

 

12ème ex-aequo) Fango du blog "Moi et Cie" (1 voix) :

ombre  

 

12ème ex-aequo) Ecureuil bleu (1 voix) :

- Ah ma belle, comme je suis heureux de pouvoir me coller contre toi ! J'ai eu si peur quand les ados nous ont jeté à la mer ! Ils avaient bu et fumé et ils 'amusaient avec nous. Les filles étaient montées dans les chariots et les garçons poussaient, d'abord sur le parking du super marché, puis sur la route...

- Oh oui. Je me souviens de leurs rires ! Sales gamins ! Le plus petit a hurlé : "On les fiche à l'eau pour voir s'ils savent nager ?"

- Un par un ils nous ont jeté dans le port de Calvi, au fond là où c'est le plus profond. C'était la nuit et personne ne les en a empêché !

- Nous avons coulé tout de suite et ils sont partis en rigolant de plus belle.

Les poissons sont venus nous rendre visite mais comment communiquer avec eux ? Puis des vers et des coquillages sont venus nous caresser et s'accrocher à nous. Des algues se sont faufilées. Nous avons fait ami-ami avec les occupants de la baie.

365 jours nous sommes restés les otages de la mer. Personne n' a signalé notre disparition, personne ne nous a cherchés !

- Puis la mairie a décidé de nettoyer le port et les plongeurs nous ont enfin trouvés et sortis de là. Mais au lieu de nous ramener au super marché d'où nous venions, ils nous ont une nouvelle fois enchaînés et abandonnés ! Les coquillages sont restés collés à nos flancs, amis fidèles. Personne ne nous regarde. Nous ne servons plus à rien. Retraite forcée, face à la mer et la jolie citadelle de Calvi.

- Si j'ai un dernier voeu à faire, j'aimerais bien aller la visiter ! Que quelqu'un nous pousse jusqu'en en haut... Mais avant ils faudrait que quelqu'un nous détache et nous nettoie...

 

Bravo à tous et toutes !

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Tag(s) : #aequo, #blog, #caddie, #calvi, #voix
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