Vous savez que j'aime bien vous parler de voyages, les miens et ceux des objets ("Le frigo voyageur", "Le nouveau voyage du frigo").
Hier j'avais pris un jour de congé et j'ai été bien inspirée : non seulement le temps a été superbe toute la journée mais j'ai eu avec moi mon fils cadet et sa copine.
En allant faire quelques courses au Leclerc voisin je suis tombée en arrêt (presque en amour) avec un superbe olivier dans un pot immense soldé à 99 euros. Je l'aurais acheté illico mais comment le transporter ?
J'ai demandé à un jeune vendeur s'il pouvait m'être livré. Il m'a répondu "non".
- Mais alors comment le transporter ?
- Dans une remorque. On peut vous aider à le monter dans la remorque car c'est très lourd... 100 kilos...
Je l'ai remercié et je suis partie.
Quand Aurélien et Céline sont arrivés, je leur ai parlé de l'olivier "Ce serait bien si vous trouviez une idée pour le transporter..."
Il était 12h30 et je les ai invités au restaurant "Tamaris" à Andernos, près de la jetée. Il faisait chaud. Nous avons déjeuné en terrasse et c'était délicieux.
J'ai pris : carpaccio de crabe aux avocats, blanc de seiches à la plancha et canelés à la Bordelaise.
De notre table nous avons assisté à la montée de la marée...
Après le repas, je les ai emmenés à la jardinerie en espérant que l'olivier n'aurait pas encore été vendu.
J'ai alors aperçu un chariot de jardinerie.
"Crois tu que nous pourrions le ramener sur le chariot jusqu'à la maison ? demandai-je à ma prunelle
- Ca a l'air lourd, m'a répondu Aurélien. Au moins 20 à 20 kilos..."
Je n'ai rien dit.
Il a essayé de bouger le pot mais c'était très lourd.
Lui : Je croyais le pot moins gros et le tronc plus épais
Moi : On va demander de l'aide...
Je suis allée voir la caissière et lui ai demandé si je pouvais emprunter un chariot pour aller jusque chez moi.
- Non, c'est interdit de sortir les chariots du parking.
- J'habite à 500 mètres et je vous ramènerai le chariot aussitôt.
Elle a accepté. J'ai payé l'olivier en lui demandant si son jeune collègue pouvait venir nous aider à charger l'olivier sur le ,chariot, mais quand je suis sortie mon fils et Céline avaient déjà monté l'olivier sur le chariot.
Deux dames très intéressées par un palmier aussi imposant que mon olivier nous ont demandé comment nous comptions le ramener.
- Par la piste cyclable, ai-je répondu. J'habite quelques rues plus loin.
- Zut, nous on habite à Audenge (à une vingtaine de kms du magasin)...
- La piste cyclable va jusque là-bas, a plaisanté mon fils...
Céline a ramené sa voiture à la maison tandis qu'Aurélien et moi transportions le mastodonte sur la piste cyclable . Un peu secoué dans le chariot, l'olivier a perdu toutes ses feuilles mortes sur le trajet.
Nous avons beaucoup ri. Pour éviter que le chariot ne sorte de la piste il fallait pousser ou tirer sur les côtés... Céline nous a rejoints à mi-chemin.
Arrivés à la maison, nous nous sommes mis d'accord pour l'installer sur la terrasse, en plein soleil.
- Il t'en faudra un autre pour mettre de l'autre côté, a plaisanté mon fiston.
Je suis allée chercher un petit olivier acheté l'an dernier : "Ca fera l'affaire !".
J'ai ramené le chariot vide par la piste cyclable jusqu'à la jardinerie, avant de rentrer à pied et en sueur.
De la fenêtre de ma chambre j'ai maintenant à ma gauche la glycine qui embaume et à ma droite l'olivier.
Quelle belle journée !