Je vous ai déjà parlé de Katherine PANCOL, romancière pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration, et de ses deux derniers livres "les yeux jaunes des crocodiles" et "la valse lente des tortues".
En allant faire mes courses ce matin dans une grande surface je suis tombée nez à nez avec son nouveau bébé, soigneusement emballé. Impossible de ne pas l'acheter, d'abord parce qu'il est d'Elle mais aussi à cause du titre "Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi", et encore plus à cause de la 4ème de couverture, que je vous recopie.
Souvent la vie s'amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d'un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident.
Les gens brutaux, le gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails.
Ils veulent du lourd, de l'imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d'un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue...
Et la vie n'est plus jamais triste.
Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi...