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Un quotidien russe, City Reporter, a décidé début décembre de ne publier que des bonnes nouvelles sur son site internet.

"Vous avez l’impression d’être noyés sous les mauvaises nouvelles? Vous n’avez plus envie de regarder les informations le matin? Pour vous les bonnes nouvelles ne sont plus qu’un mythe? Nous vous prouverons le contraire demain!» avait promis le City Reporter à ses lecteurs.

L'édition pleine d'optimisme annonçait : «Aucune perturbation sur les routes aujourd’hui malgré les chutes de neige» ou encore : «La construction du passage sous-terrain sera bien achevée pour la fête de la Victoire»

Mais deux tiers des lecteurs ont boudé cette édition spéciale, et dès le lendemain le City Reporter a abandonné cette ligne éditoriale et a ouvert son journal sur un accident de voiture et une explosion de canalisations.

En France, au mois de janvier le journal "La Croix" diffusait un sondage indiquant que 71 % des personnes interrogées voulaient plus de bonnes nouvelles dans les médias. Mais régulièrement des sites d'informations suivant cette ligne éditoriale se sont cassés les dents sur le projet. Newzitiv par exemple, lancé en 2011 n'a tent qu'un an avant de fermer boutique.

Selon de nombreuses études scientifiques, c'est notre cerveau qui serait programmé pour ne s'intéresser qu'aux mauvaises nouvelles. Joël de Rosnay explique dans La Tribune : "Les êtres vivants (humains, animaux) qui se souviendront des mauvaises expériences et de la mani-re d'échapper à toutes sortes de périls auront de meilleures chances d'échapper à la mort. Le Professeur Rick Hanson explique "Nous cherchons constamment des informations négatives pour surréagir, et puis nous stokons ces réactions dans la structure du cerveau. Par exemple, on apprend plus vite de la douleur  que du plaisir, et les interactions négatives ont plus d'impact". C'est donc le public qui pousserait les médias à diffuser des mauvaises nouvelles et non l'inverse.

 

Pour ma part, ce sont les bonnes nouvelles qui me font vibrer, me donnent de l'espoir et envie de les partager.

Alors tant pis si mon blog ne décolle jamais vraiment, je continue à écrire ce qui me plait ! Le bel article de Christian Seguin du journal Sud-Ouest en mai "La messagère de l'anticrise" ne m'a pas amené de nouveaux lecteurs, mais m'a incitée à poursuivre le chemin sur "les petites routes du bonheur...

Tag(s) : #bonnes, #journal, #mauvaises, #nouvelles, #publier
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