N'hésitez pas à participer, blogueur ou pas, à ce jeu : il suffit d'envoyer un texte amusant (illustré
ou pas d'une photo) à ecureuilbleu33@live.fr, jusqu'au 21 décembre 2009,
J'ai choisi le thème "Délires pour rire" afin de nous réchauffer en cette période peu ensoleillée de pluie et bourrasques. Vous pouvez raconter une blague, un rêve, un conte, une anecdote, une poésie, ce que vous voulez...
Votre texte ne devra pas dépasser 50 lignes en taille 3(12pt).
Il faudra ensuite voter pour le texte qui nous aura le plus fait rire et réchauffé...
Chaque dimanche, je publierai les participations.
Le ou la gagnante pourra choisir parmi : aquarelle, photo ou bracelet.
Voici la participation de Croc du blog "les humeurs de Croc" reçue cette semaine :
Ma grand'tante était porteuse du symptôme gamelles et bûches, et la maladie se déclara lorsqu'elle alla, comme le voulait la coutume dans son village, rendre ses derniers hommages à un papy décédé. Ce brave homme était exposé, couché dans son cercueil, sur la table de la cuisine, comme le voulait la tradition. Ce village étant situé à flanc de colline, les rues sont très pentues, et, on accédait à la cuisine directement depuis la rue. Franchie la porte, il fallait descendre 4 marches. Ma grand'tante rata la première marche, effectua un magnifique vol plané pour aller atterrir à plat ventre sur le monsieur qu'elle allait visiter. La famille ne lui en a jamais voulu du fou-rire général qui éclata dans cette pièce.
Ma grand-mère fut contaminée à son tour lorsque, allant chez sa sœur, à pied, par une belle nuit d'été, avec mon grand-père et moi, ce dernier décida de ne pas prendre la route, mais de couper à travers champs pour raccourcir le trajet. Il nous montre le chemin, je le suis, ma grand-mère m'emboite le pas, ne voit pas le fossé, et tombe dedans. Bien entendu, celui-ci était rempli d'eau. Mon grand-père et moi, n'ayant rien vu, pour cause, nuit noire, fûmes cependant stoppés dans notre cheminement par un hurlement impératif : "Robeeeeeert!" suivi de bruits bizarres. Demi-tour immédiat, pour trouver mamy affalée dans son fossé plein d'eau qui faisait glou-glou, et terrassée par le fou-rire.
Ma mère échappa à la malédiction familiale mais m'a transmis le gène, et mon enfance fut un long défilé de genoux tartinés de mercurochrome.
L'adolescence et le passage à l'âge adulte me firent croire que le sort avait été levé. Mais que nenni!!!
La rechute me frappa de plein fouet, dans la maison que j'habitais avant de déménager pour aller vivre avec Monsieur Croc, il y avait un magnifique escalier ancien, en bois, tournant. Descendant les marches en catastrophe, à peine réveillée, je glisse, et descends tout l'escalier sur le derrière. Me couvrant de ridicule devant celui qui allait devenir l'homme de ma vie, et couvrant ma fesse gauche d'un énorme hématome, qui alimenta les conversations familiales, professionnelles et relationnelles pendant 3 semaines, la fesse en question passant du noir d'orage à toutes les nuances de l'arc-en-ciel, pour finir d'un très joli jaune caca d'oie sur les derniers jours, depuis la hanche jusqu'à la naissance de la cuisse.
Les salutations, durant cette période, étaient originales : "Croc, comment va ta fesse? Quelle couleur aujourd'hui?" Et moi, d'exhiber la couleur du jour, en relevant chastement jupe et un bout du boxer faisant partie de la collection multicolore acquise tout exprès pour les assortir à mon auguste derrière.
Pendant 2 ou 3 ans, rien à signaler.
Puis, il y a deux ans, je me sentais d'humeur allègre, le temps était au beau et je vais aider Monsieur Croc à charger sur la remorque du tracteur tous les ceps de vigne que nous avons arrachés la semaine précédente. Il fait beau, je regarde le ciel, les arbres, je ramasse machinalement, porte tout aussi machinalement jusqu'à la remorque. Mais le cep de vigne que je portais, ce traître, laissa traîner juste devant mon pied une longue branche sur laquelle j'ai marché... Vous connaissez l'effet lacet dénoué? Ben ça m'a fait pareil!!!. Affalée à plat ventre sur l'herbe mouillée, hurlant de rire, incapable de répondre à l'Homme qui s'inquiétait, je visualisais le tableau : une quinquagénaire dodue, en maillot de bain vert fluo, étalée dans l'herbe, tenant à bras-le-corps un pied de vigne chevelu .............
Le problème est que j'espère bien vivre encore 20 ans............. j'ai donc en perspective encore une belle collection de vols planés et gamellages en tous genres
(Image prise sur le net)
J'ai choisi le thème "Délires pour rire" afin de nous réchauffer en cette période peu ensoleillée de pluie et bourrasques. Vous pouvez raconter une blague, un rêve, un conte, une anecdote, une poésie, ce que vous voulez...
Votre texte ne devra pas dépasser 50 lignes en taille 3(12pt).
Il faudra ensuite voter pour le texte qui nous aura le plus fait rire et réchauffé...
Chaque dimanche, je publierai les participations.
Le ou la gagnante pourra choisir parmi : aquarelle, photo ou bracelet.
Voici la participation de Croc du blog "les humeurs de Croc" reçue cette semaine :
Ma grand'tante était porteuse du symptôme gamelles et bûches, et la maladie se déclara lorsqu'elle alla, comme le voulait la coutume dans son village, rendre ses derniers hommages à un papy décédé. Ce brave homme était exposé, couché dans son cercueil, sur la table de la cuisine, comme le voulait la tradition. Ce village étant situé à flanc de colline, les rues sont très pentues, et, on accédait à la cuisine directement depuis la rue. Franchie la porte, il fallait descendre 4 marches. Ma grand'tante rata la première marche, effectua un magnifique vol plané pour aller atterrir à plat ventre sur le monsieur qu'elle allait visiter. La famille ne lui en a jamais voulu du fou-rire général qui éclata dans cette pièce.
Ma grand-mère fut contaminée à son tour lorsque, allant chez sa sœur, à pied, par une belle nuit d'été, avec mon grand-père et moi, ce dernier décida de ne pas prendre la route, mais de couper à travers champs pour raccourcir le trajet. Il nous montre le chemin, je le suis, ma grand-mère m'emboite le pas, ne voit pas le fossé, et tombe dedans. Bien entendu, celui-ci était rempli d'eau. Mon grand-père et moi, n'ayant rien vu, pour cause, nuit noire, fûmes cependant stoppés dans notre cheminement par un hurlement impératif : "Robeeeeeert!" suivi de bruits bizarres. Demi-tour immédiat, pour trouver mamy affalée dans son fossé plein d'eau qui faisait glou-glou, et terrassée par le fou-rire.
Ma mère échappa à la malédiction familiale mais m'a transmis le gène, et mon enfance fut un long défilé de genoux tartinés de mercurochrome.
L'adolescence et le passage à l'âge adulte me firent croire que le sort avait été levé. Mais que nenni!!!
La rechute me frappa de plein fouet, dans la maison que j'habitais avant de déménager pour aller vivre avec Monsieur Croc, il y avait un magnifique escalier ancien, en bois, tournant. Descendant les marches en catastrophe, à peine réveillée, je glisse, et descends tout l'escalier sur le derrière. Me couvrant de ridicule devant celui qui allait devenir l'homme de ma vie, et couvrant ma fesse gauche d'un énorme hématome, qui alimenta les conversations familiales, professionnelles et relationnelles pendant 3 semaines, la fesse en question passant du noir d'orage à toutes les nuances de l'arc-en-ciel, pour finir d'un très joli jaune caca d'oie sur les derniers jours, depuis la hanche jusqu'à la naissance de la cuisse.
Les salutations, durant cette période, étaient originales : "Croc, comment va ta fesse? Quelle couleur aujourd'hui?" Et moi, d'exhiber la couleur du jour, en relevant chastement jupe et un bout du boxer faisant partie de la collection multicolore acquise tout exprès pour les assortir à mon auguste derrière.
Pendant 2 ou 3 ans, rien à signaler.
Puis, il y a deux ans, je me sentais d'humeur allègre, le temps était au beau et je vais aider Monsieur Croc à charger sur la remorque du tracteur tous les ceps de vigne que nous avons arrachés la semaine précédente. Il fait beau, je regarde le ciel, les arbres, je ramasse machinalement, porte tout aussi machinalement jusqu'à la remorque. Mais le cep de vigne que je portais, ce traître, laissa traîner juste devant mon pied une longue branche sur laquelle j'ai marché... Vous connaissez l'effet lacet dénoué? Ben ça m'a fait pareil!!!. Affalée à plat ventre sur l'herbe mouillée, hurlant de rire, incapable de répondre à l'Homme qui s'inquiétait, je visualisais le tableau : une quinquagénaire dodue, en maillot de bain vert fluo, étalée dans l'herbe, tenant à bras-le-corps un pied de vigne chevelu .............
Le problème est que j'espère bien vivre encore 20 ans............. j'ai donc en perspective encore une belle collection de vols planés et gamellages en tous genres
(Image prise sur le net)
