A Bordeaux, comme ailleurs, des urineurs sauvages arrosent les murs des voies un peu à l'abri des regards, et les riverains de ces ruelles sont excédés par ces odeurs nauséabondes qui les obligent à se boucher le nez en sortant de chez eux, tout comme les piétons qui doivent éviter les flaques sur les trottoirs...
La municipalité de Bordeaux va tester dans une ruelle particulièrement arrosée, rue Cellier, près de la place de la Victoire, des produits hydrophobes.
Cette peinture anti-pipi renvoie vers l'arroseur le liquide dont elle est aspergée. Du coup l'urineur sauvage reçoit sur son pantalon et ses chaussures sa "propre" urine. Cela devait le dissuader de recommencer dans cette rue.
Cette expérience a déjà été tentée dans une ville de Hambourg (Allemagne) et tous apprécient, sauf les fêtards...
Ce type de peinture est onéreux et ne pourra être appliqué partout.
Des toilettes publiques sont présentes en de nombreux lieux et de nouvelles sanisettes ont été installées aux endroits les plus fréquentés.