Vous connaissez tous la fable de Jean de La Fontaine "Le lièvre et la tortue"...
Ne vous êtes vous jamais demandé pourquoi ce grand benêt de lièvre se fait coiffer sur le poteau par la tortue ?
Moi, si. Le lièvre a eu beau traîner, s'arrêter en route, batifoler à droite à gauche, faire une sieste à l'ombre, je ne vois vraiment pas comment Dame tortue qui avance à petits pas -quand elle avance- a pu être plus rapide.
J'ai compris dimanche en préparant du lapin à la moutarde.
J'avais acheté deux cuisses de lapin et lorsque j'ai ouvert la barquette pré-emballée j'ai été très surprise de découvrir ces deux cuisses de taille très différente.
Le lapin à qui elles appartenaient devait pour le moins claudiquer, ou peut-être même être obligé de se traîner, ce qui peut expliquer en partie la victoire de Dame Tortue, rajouté à sa fâcheuse tendance à papillonner...
Trêve de plaisanterie. Après le scandale honteux de la viande de cheval remplaçant la viande de boeuf, pour des histoires de gros sous, je me demande si je ne vais pas écrire à l'entreprise produisant ces barquettes, Le Gaulois, pour leur demander de faire plus attention à la composition de leurs barquettes. Comme Popeck dans son sketch sur les pinces de homard, "donnez moi le vainqueur pas le perdant". Deux cuisses de même taille sont quand même plus présentables, non ?