Vendredi soir et puis samedi après-midi il a plu sans arrêt. La poubelle de 50 litres qui me sert à récolter l'eau de pluie déborde allègrement.
Dimanche matin au réveil, je me suis aperçue que le jardin, derrière la maison était inondé : une vraie rizière. La fleur de nénuphar ne flotte plus. Le rhododendron a perdu ses fleurs mais une dizaine de cerises ont résisté aux intempéries. Il y en avait 7 rouges et je les ai mangées avec beaucoup de plaisir. Croquantes et sucrées, un vrai mais bref délice.
Le pêcher porte une douzaine de petits fruits.
Pour aller acheter le journal, j'ai pris le vélo et j'ai courageusement traversé une mare, au pied du portail, les pieds chaussés de tongs. J'ai vu beaucoup de jardins inondés comme le mien, des fossés débordant et des rues à moitié coupées par l'eau. Dans la matinée Ecureuille est rentrée complètement trempée, comme si elle était tombée dans une piscine, hérissée de partout. Je l'ai séchée avec une serviette de bain et elle a fini le travail avec une toilette poussée. Je suppose qu'elle est allée se promener dans le jardin du voisin complètement inondé et est passée dans une flaque plus profonde que prévu. Ce n'est pas une averse qui l'a mouillée car pour une fois il ne pleuvait pas...
