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De ce très beau livre de Jonathan Safran Foer dont je vous ai parlé hier je ne résiste pas à vous faire découvrir quelques extraits, que j'avais marqués grâce à quelques papillons de papier laissés entre les pages.

La 1ère phrase, Oskar en ébullition permanent ne cesse d'imaginer des objets : "Pourquoi pas une bouilloire ? Pourquoi le bec ne s'ouvrirait et ne se fermerait-il pas au passage de la vapeur, devenant ainsi une bouche qui pourrait siffler de jolies mélodies, jouer Shakespeare, ou simplement se fendre la pêche avec moi ?"

Le grand-père autrefois amoureux d'Anna : "Je me cachai derrière un monticule de terre à côté d'une tombe qu'on avait creusée pour quelques vieux livres, la littérature était la seule religion que son père pratiquait, quand un livre tombait sur le plancher il l'embrassait, quand il avait terminé un livre il tentait de le donner à quelqu'un qui l'adorerait et s'il ne trouvait personne qui en fut digne, il l'enterrait".

Un autre beau passage : le décrochement du 6ème district à New-York et la conversation entre deux amis au moyen de "téléphones faits de deux boites de conserve reliées par une ficelle tendue d'une île à l'autre" : un petit bijou...

Et puis Oskar :

"J'ai trouvé les photos du corps qui tombe.

Est-ce que c'était papa ?

Peut-être.

Peut-être pas, en tout cas c'était quelqu'un.

J'ai arraché ces pages du cahier.

Je les ai classées en sens inverse pour que la dernière soit la première et la première la dernière.

En les feuilletant très vite, on avait l'impression que l'homme remontait à travers les airs... "

Tag(s) : #derriere, #extraits, #livre, #oskar, #quelqu
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