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Hier, j'ai regardé sur France 5 une pièce de théâtre, interprétée par Patrick Timsit, d'après le livre d'Albert Cohen, sur une mise en scène de Dominique Pitoiset.

Le synopsis, résumé du livre :

Ce livre bouleversant est l'évocation d'une femme à la fois "quotidienne" et sublime, une mère, aujourd'hui morte, qui n'a vécu que pour son fils et par son fils.
Ce livre d'un fils est aussi le livre de tous les fils. Chacun de nous y reconnaîtra sa propre mère, sainte sentinelle, courage et bonté, chaleur et regard d'amour.
Et tout fils pleurant sa mère disparue y retrouvera les reproches qu'il s'adresse à lui-même lorsqu'il pense à telle circonstance où il s'est montré ingrat, indifférent ou incompréhensif. Regrets ou remords toujours tardifs. "Aucun fils ne sait vraiment que sa mère mourra et tous les fils se fâchent et s'impatientent contre leurs mères, les fous si tôt punis."

Mon ressenti :

Le comédien surprend en oubliant son côté humoriste, pour nous parler d'amour d'un fils pour sa mère, décédée.

Les mots douloureux d’Albert Cohen deviennent une ode à toutes les mères du monde, et c'est bienvenu à quelques jours de la Fête des Mères..

Comment exprimer le manque, l'absence de celle qui a veillé nuit et jour sur nous, qui parfois nous a insupporté, à qui l'on a fait de la peine et pas forcément dit tout l'amour qu'on avait pour elle ?

C'est émouvant et touchant parce qu'il y a un peu de nous, dans cette mère et dans son enfant.

Patrick Timsit m'a fait frissonner et émue jusqu'aux larmes avec les mots d'Albert Cohen, qui pourraient être aussi les siens, ou les miens, ou ceux de mes fils (plus tard, après ma mort).

 

Merci Patrick Timsit et Albert Cohen pour ce bel hommage à toutes les mères !

Je vais acheter le livre.

Quelques extraits :

- Mais les fils ne savent pas que leurs mères sont mortelles...

Fils des mères encore vivantes, n’oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n’aurai pas écrit en vain, si l’un de vous,après avoir lu mon chant de mort, est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et de ma mère. Soyez doux chaque jour avec votre mère. Aimez-la mieux que je n’ai su aimer ma mère. Que chaque jour vous lui apportiez une joie, c’est ce que je vous dis du droit de mon regret, gravement du haut de mon deuil.

- Mères, vous vous laissez embobiner par vos fils adolescents.."

- Fini, fini, plus de Maman, jamais. Nous sommes bien seuls tous les deux, toi dans ta terre, moi dans ma chambre. Moi, un peu mort parmi les vivants, toi, un peu vivante parmi les morts.

Edentés ou non, forts ou faibles, jeunes ou vieux, nos mères nous aiment. Et plus nous sommes faibles et plus elles nous aiment. Amour de nos mères, à nul autre pareil

- Combien nous pouvons faire souffrir ceux qui nous aiment et quel affreux pouvoir de mal nous avons sur eux.

Tag(s) : #fils, #livre, #mere, #patrick, #timsit
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