J'ai emprunté cet ouvrage à la médiathèque, après avoir lu de bonnes critiques.
Informations pratiques : Paru en octobre 2021 aux éditions "Bernard Grasset". 502 pages. Grand Prix des Lectrices de Elle 2022. Prix Renaudot des Lycéens 2021.
4ème de couverture :
« La carte postale est arrivée dans notre boîte aux lettres au milieu des traditionnelles cartes de voeux. Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme. Il y avait l’opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942. Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale, en explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi.
Ce livre m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.
J’ai essayé de comprendre pourquoi ma grand-mère Myriam fut la seule qui échappa à la déportation. Et d’éclaircir les mystères qui entouraient ses deux mariages.
Le roman de mes ancêtres est aussi une quête initiatique sur la signification du mot “Juif” dans une vie laïque. »
Mon ressenti :
Une simple carte postale reçue en janvier 2003 par Lélia, sa mère, avec 4 prénoms, ceux de ses grands-parents et de deux de leurs enfants, morts à Auschwitz en 1942, va entraîner l'auteur, Anne Berest dans une enquête sur l'histoire de sa famille, de la déportation et la résistance. Myriam, la mère de Lélia fut la seule survivante de la famille Rabinovitch, mais n'a jamais voulu en parler à sa famille. Lélia a fait des recherches qu'elle n'a pas communiqués à sa fille.
Des années plus tard, Anne veut comprendre ce qui est arrivé à sa famille, personne ne lui en ayant raconté l'histoire, et ce que c'est que d'être juif.
J'ai aimé les personnages de ce roman : Ephraïm, le patriarche, ingénieur, inventeur, créateur, un peu naïf, qui va s'installer en France où rien ne peut lui arriver. Noémie, sa fille cadette, plus extravertie que Myriam, l'aînée.
C'est un livre à lire et faire lire pour que personne n'oublie ce qu'il s'est passé.
Un extrait :
- Le véritable ami n'est pas celui qui sèche tes larmes. C'est celui qui n'en fait pas couler.